jeudi 26 février 2009

Tropicália 14, 23/02 : la playlist…Salve Salgueiro!

Salgueiro, école de Rio championne 2009

Tandis que lundi 23 février, le deuxième soir de défilés des écoles de Rio allait commencer sur la Sapucai, Tropicalia faisait la part belle à la samba...Par hasard, le programme commença avec "Peguei uma ita no norte", samba enredo avec laquelle l'école de Salgueiro avait gagné la dernière fois...Il y a 13 ans, en 1993. Prémonitoire? Ce mercredi 25, le résultat serré tomba: Salgueiro est sacrée championne 2009, avec à peine un point d'avance sur Beija flor. Cette dernière avait été championne ces trois dernières années. Le thème de Salgueiro cette année: le tambour.

Un des nombreux costumes de Salgueiro cette année,
basés sur le tambour, les danses tribales, et le primitivisme...


Générique : YAMANDU COSTA : « Lamentos do morro » (Garoto)

TROPICALIA SPECIAL CLASSIC'S SAMBA...

G.R.E.S. ACADÊMICOS DO SALGUEIRO : « Peguei uma Ita no norte » (Chagas/Arizão/Bala/Guaracy/Trindade)- inter : QUINHO

MONARCO :
« Escurinho » (Geraldo Pereira)

ZECA PAGODINHO & CAETANO VELOSO :
« Com que roupa » (Noel Rosa)

HEITOR DOS PRAZERES :
« Pierrot Apaixonado » (H.dos Prazeres/ Noel Rosa)

CAETANO VELOSO :
« Atrás da Verde-e-Rosa só não vai quem já morreu » (Correa/Carvalho/Sena/do Ponto)

PAULINHO DA VIOLA : « No Pagode de Vavá » (Paulinho da Viola)
BATUQUE NA COZINHA :
« Batuque na cozinha » (João da Baiana)

MOYSEIS MARQUES & ELTON MEDEIROS : « 14 anos » (Paulinho da Viola/ Elton Medeiros)
GALOCANTÔ :
« A Volta do Malandro » (Chico Buarque)

ZECA PAGODINHO :
« Nega manhosa » (Herivelto Martins)

ALCIONE :
« Não deixe o samba morrer » (Aloisio/ Edson)


ROBERTA SÁ :
« Eu samba mesmo » (Janet de Almeida)

ZÉLIA DUNCA & TRIO MOCOTÓ : « Na hora da sede » (Braguinha/ Luis Américo)
MARCELO D2 :
« À Procura da batita perfeita » (Marcelo D2/ David Corcos/ Luis Bonfá)

FUNDO DO QUINTAL :
« O Assassinato do camarão » (Zere/ Ibraim)

TEREZA CRISTINA :
« Tristeza pé no chão » (Armando Fernandes/ Mamão)

FERNANDA ABREU :
« Salve a Mocidade » (Luiz Reis)

PAULA MORELENBAUM :
« Não me diga adeus » (Luiz Soberano/Paquito/ J.Correa da Silva)

ALINE MUNIZ :
« Pra você sambar »
(Marco de Vita/ Aline Muniz)
MARIANA AYDAR :
« Maior é deus » (Eduardo Gudin/ P.C.Pinheiro)

MARIA RITA:
"Ta perdoado" (Franco/ Arlindo Cruz)

MART'NALIA:
"Cabide" (Ana Carolina)


ELIS REGINA :
« O Mestre sala dos mares » (João Bosco/ Aldir Blanc)

RITA LEE :
« Lança perfume » (Rita Lee/ Roberto de Carvalho)

CÁSSIA ELLER :
« Na cadência do samba » (Ataulfo Alves/ Paulo Gesta)

CHICO BUARQUE & TOQUINHO :
« Samba de Orly » (Vinicius/ Toquinho/ Buarque)

CHICO BUARQUE: "Vai Passar" (Chico Buarque/ Francis Hime)
ZECA BALEIRO & ZECA PAGODINHO :
« Samba do Aproach » (Zeca Baleiro)

LOS HERMANOS :
« Samba a dois » (Marcelo Camelo)

ED MOTTA & ROBERTO MENESCAL :
« A Garota de Ipanema » (A.C.Jobim/ Vinicius de Moraes)


En vidéo: extrait du defilé de Salgueiro 2009 et la samba officielle, avec légende...pour qui voudrait accompagner!!



vendredi 20 février 2009

Le Roi Albert Ier de Belgique et Rio de Janeiro…

Le Roi Albert premier de Belgique:
la vaillance et le physique d'un acteur américain des années 50...


(texto em português em baixo!!)

Il y a deux jours, en matinée, j’avais décidé de visionner le dvd « Ensaio TV Cultura, 1990 » consacré à Herivelto Martins (1912-1992) dans l’optique d’écrire un sujet sur cet important compositeur de sambas et de marchinhas du 20ème siècle. La série de programme « Ensaio » propose la biographie d’un personnage illustre de la MPB dans un climat particulier, au travers d’une interview intimiste de l’artiste, émaillée de chansons qui ont jalonné sa carrière, et qui sont interprétées par celui-ci en direct, soit en extraits, soit dans leur intégralité.
À un moment donné, un passage de l’émission m’interpella particulièrement. Évoquant la samba A Lapa, qu’il avait composée dans les années 30 avec Benedito Lacerda, Herivelto parle de ce quartier de Rio qui, dans les années 1920, était le centre de la vie bohème, où l’on venait vivre la nuit, boire, s’encanailler et bien sûr jouer et écouter de la musique. Le compositeur ajoute alors qu’en 1920 exactement, un certain « rei Alberto » vint visiter le Brésil et Rio –alors capital du pays- et que celui-ci demanda avec insistance que lui fut montrer ce quartier de réjouissances. Ce fameux roi « Alberto » n’était autre, bien sûr, que le Roi Albert premier de Belgique (1875-1934) venu en visite officielle en compagnie de son épouse, la très aimée et célèbre Reine Elisabeth (1876-1865). Ils visiteront au final, Rio et le Minas Geraes.

1920: Albert et Elisabeth à Moro Velho, Minas Geraes

Ainsi dans cette samba A Lapa, Herivelto Martins chante les vers suivant :
« O Bairro de quatro letras
Até um rei conheceu
Onde tanto malandro viveu
Onde tanto valente moreu »

« Ce quartier de quatre lettres (c’est-à-dire Lapa)
Même un roi l’a connu
Où tant de malandro (bandits) ont vécut
Où tant de personnages valeureux ont péri »

Le hasard fit qu’une heure après le visionnage du dvd, aux infos, on relatait les évènements qui, en ce jour du 17 février, commémoraient les 75 ans de la disparition d’Albert, celui que l’on surnommait le Roi chevalier.
Je décidais donc de dévier le sujet de mon texte car je savais que le souverain héroïque avait laissé de nombreuses traces dans ma ville de cœur, Rio de Janeiro.
Traces toujours visibles d’abord, puisqu’un buste du roi trône toujours dans la zone sud de la ville (elle a souvent changé de place !).

Le buste du Roi érigé à Rio (photo défraichie!)

Plus significatif encore, la visite du couple donna son nom à une avenue importante de cette même zone sud de Rio, l’Avenida Rainha Elisabeth. C’est à l’ancienne rue Valadares que fut en effet attribué en 1922, le nom de la Reine des Belges.
Pour la petite histoire, très récemment, l’ex-préfet César Maia voulut changer le nom de l’avenue en « Avenida Rainha Elisabeth da Belgica » car beaucoup de touristes (et de Brésiliens !) pensent plutôt à un hommage rendu à la Reine Elisabeth d’Angleterre. Le préfet n’obtint pas gain de cause. Loin d’être une vulgaire traverse, cet axe reste le principal lien entre les plages de Copacabana (avenue Atalantica) et d’Ipanema (avenue Vieira Souto) !
Une importante école porte également le nom du roi belge, rappelant en cela que la première université du Brésil vit le jour le 7 septembre (fête nationale du pays) 1920 –l’UFRJ- à l’occasion de cette visite royale. Albert était d’ailleurs le premier chef d’Etat européen à rendre visite au Brésil ! Ajoutons à cela qu’un grand tableau portrait siège en bonne place au Sénat brésilien…Avouez qu’il y a de quoi entonner La Brabançonne sur un air de samba, la larme à l’œil !
À cette époque, la Belgique connaissait une période prospère et comptait parmi les 5 plus grandes puissances économiques mondiales.
Statue équestre du Roi chevalier à Paris

La bravoure et le courage que le Roi Albert avait démontré lors de la Grande Guerre (1914-1918) aux côtés de ses troupes, étaient connus du monde entier, et le gouvernement du Président Epitacio Pessoa avait mis les petits plats dans les grands pour le recevoir. L’action de la Reine Elisabeth durant ladite guerre, ainsi que sa bonté et sa simplicité, avaient également touché le cœur des Brésiliens.
D’autres infrastructures dans la ville furent entreprises pour cet événement : l’achèvement de d’élargissement de l’actuelle avenue Niemeyer, et son mirador « gruta de imprensa » qui possède le nom officiel de « Roi Albert » (tel qui l’est gravé dans la pierre), ainsi que l’achèvement de l’avenue Delfim Moreira, célèbre dans le quartier de Leblon.
Mais outres ces traces visibles, c’est l’attitude du souverain, lors de cette visite, qui marqua les esprits par sa volonté de casser certains protocoles durant les cérémonies officielles, perturbant quelques peu les hautes autorités.
De même, la volonté du Roi de se livrer à des activités non prévues comme cette visite à Lapa ou certaines démonstrations sportives.
Ainsi, il décida d’effectuer une longue nage qui partait de la plage de Copacabana vers la "plage du Diable", situé à côté des pierres de l’Arpoador d’Ipanema…Un solide et difficile trajet qui ne manqua pas de rendre admiratif les cariocas.

Féru d’escalade, comme on le sait, le Roi avait aussi décidé de gravir en partie la colline du Corcovado (sans le Christ à l’époque). Cette expédition avait été planifiée mais faillie tourner à l’incident diplomatique. Dans un soucis de rendre l’expédition plus aisée, les cariocas avaient déjà balisé le parcours et avaient, par endroits, aménagé dans la roche des marches pour rendre l’ascension plus facile. Le Roi Albert, en grimpeur aguerri, en prit ombrage, se fâcha, et décida d’emprunter une voie sauvage qui n’avait pas été préparée. Je rappelle pour les Brésiliens (et les belges ?) que notre Roi chevalier du à cette passion pour l’escalade sa fin tragique, puisqu’il mourut dans cet exercice, suite à une chute dans les rochers de Marche-les-Dames, près de Namur, le 17 février 1934.
Cette visite du couple royale, peu conventionnelle, ne manqua pas d’intéresser les compositeurs de sambas qui s’inspirèrent du personnage vaillant que représentait le Roi Albert.
Dans les archives musicales de la musique populaire brésilienne, on trouve ainsi la chanson « Alberto I Rei dos belgas » de José Napolitanos ; « Pro Rei Alberto ver » (« Pour montrer au Roi Albert ») de Lourival de Carvalho ; et « O Protocolo » de B.Silvestre et Miguel de Azevedo qui raconte ainsi :
(traduction)
Le Roi Albert en foulant notre sol
A fait fit du protocole
Il a conquis avec maestria
La sympathie des Brésiliens
Ainsi, le Roi Albert à donner une leçon au monde entier
En rejetant l’étiquette…

Le Roi Albert n’est pas un homme orgueilleux,
Ni ostentatoire…
Il se délecta de feijoada
Et bu de la cachaça de Paraty
Il joua au jeu du bicho (jeu de loterie)
Il ne voulait pas partir d’ici
Et s’il avait goûté a l’angu (pâte culinaire épicée) de la bahianaise
Il serait resté une semaine de plus…

Ainsi donc ce roi et cette reine, à la personnalité digne des grands souverains d’autrefois, auront marqué à leur manière, la ville de Rio de Janeiro…Quant à Herivelto Martins, il méritera une attention toute particulière bientôt…Je lui dois bien cela…
En attendant en écoute (à droite) un medley où figure "A Lapa" et en vidéo, Ave Maria no morro, grand classiqe d'Herivelto, chanté par Caetano Veloso et Joao Gilberto...

*traduçao do texto francês

O Rei Alberto Primeiro da Bélgica e o Rio de Janeiro…

Há dois dias, à tardinha, resolvi curtir à vontade o dvd « Ensaio TV Cultura, 1990 » dedicado a Herivelto Martins (1912-1992) com o intuito de escrever alguma coisa sobre esse importante compositor de sambas e de marchinhas do século XX. A série de programas « Ensaio » aborda a biografia de personagens ilustres da MPB, dentro de um atmosfera intimista, através de uma entrevista com o artista, entremeada de canções que tenham sido motivo de orgulho de sua carreira, interpretadas pelo próprio - através de trechos ou mesmo na íntegra.
A uma certa altura, uma passagem do programa em dvd capturou minha atenção em particular: evocando o samba “A Lapa”, que ele havia composto nos anos 30, com Benedito Lacerda. Herivelto fala desse bairro do Rio que, nos anos 20, era o centro da (verdadeira!) vida boêmia, onde se ia para se viver a vida, beber, cair na esbórnia, e, naturalmente, tocar e ouvir música.
O compositor conta ainda que, exatamente em 1920, um certo « Rei Alberto » chegou em visita ao Brasil e ao Rio – na época ainda capital do País – e solicitou insistentemente que lhe apresentem aquele bairro tão festivo. Esse famoso Rei, « Alberto » não era outro senão “le roi Albert premier de Belgique” – O Rei Alberto Primeiro da Bélgica (1875-1934) em visita oficial em companhia de sua esposa, a muito querida e célebre Rainha Elisabeth (1876-1865). Eles visitaram, afinal, os estados do Rio de Janeiro e de Minas Gerais.
Assim, nesse samba “A Lapa”, Herivelto Martins canta os versos a seguir:

« O Bairro de quatro letras
Até um Rei conheceu
Onde tanto malandro viveu
Onde tanto valente morreu »

Por mais inacreditável que possa parecer, uma hora depois de assistir ao dvd, ao ouvir os noticiários, fiquei sabendo que um evento marcante daquele dia 17 de fevereiro, era justamente a comemoração dos 75 anos do desaparecimento de Alberto, aquele ao qual consagramos como “O Rei Herói” (“Le Roi Chevalier”). Coincidêcia mesmo, podem crer...
Decidi então desviar um pouco o assunto do meu texto, pois já sabia que o herói soberano tinha deixado suas nobres marcas nessa cidade que mora no meu coração: o Rio de Janeiro.
Marcas visíveis aqui e ali, inclusive um busto do Rei em plena zona sul do Rio (mudou varias vezes de lugar!). Mais significante ainda, a visita do casal real deu margem ao batismo de uma avenida também na zona sul, a Avenida Rainha Elisabeth. Foi à antiga Rua Valadares que se atribuiu, em 1922, o nome da rainha dos belgas.
Complementando essa história, bem recentemente o ex-prefeito Cesar Maia pleiteou mudar a placa da avenida para « Avenida Rainha Elisabeth da Belgica », porque muitos turistas ( e brasileiros! ) achavam que se tratava de uma homenagem à Rainha Elisabeth da Inglaterra. O então prefeito não obteve ganho de causa, e na placa continua constando apenas “Avenida Rainha Elisabeth” ...
Longe de se tratar de uma ruazinha qualquer, esse eixo é a principal ligação entre as prais de Copacabana (Avenida Atântica) e de Ipanema (Avenida Vieira Souto) !
Uma importante escola destaca igualmente o nome do rei belga, lembrando que a primeira universidade do Brasil –a UFRJ- nasceu em 7 de setembro (dia da Independência do Brasil) de 1920, inaugurada pelo casal real. Albert veio a ser o primeiro chefe de estado a empreender uma visita ao Brasil! Junte-se a tanto um quadro com o retrato do rei em lugar de destaque no Senado brasileiro... Me sinto com vontade de cantar La Brabançonne (o hino nacional belga ) em tom de samba, com uma lágrima nos olhos!
Naquela época, a Bélgica vivia um período próspero, e fazia parte do grupo das cinco economias mais fortes do mundo.
A bravura e a coragem que o Rei Alberto demonstrou no período da Primeira Guerra Mundial (1914-1918) ao lado de suas tropas, são de conhecimento do mundo inteiro, e o governo do Presidente Epitacio Pessoa encetou os maiores esforços para recebê-lo. As ações da Rainha Elisabeth durante esse período de guerra, assim como sua bondade e simplicidade, tocaram igualmente o coração dos brasileiros.
Outras obras de infraestrutura foram levadas a cabo para esse evento: a conclusão do alargamento da atual Avenida Niemeyer, e de seu mirante : « gruta de imprensa », que tem o nome oficial de « Rei Alberto » (tanto que ele é gravado dentro da pedra ); bem como a inauguração da Avenida Delfim Moreira, célebre via da orla do bairro do Leblon.
Mas além desses traços visíveis, foi a atitude desse soberano ao longo dessa visita, em setembro de 1920, que marcou os espíritos dos brasileiros, por sua insistência em quebrar certos protocolos durante as cerimônias oficiais, perturbando um pouco as altas autoridades.
Da mesma forma, quis o Rei, de maneira imprevisível, lançar-se a atividades como essa visita à Lapa ou outras ainda, mais esportivas.
Assim, ele resolveu fazer uma grande travessia a nado partindo da Praia de Copacabana até a Praia do Diabo, situada em torno das pedras do Arpoador e de Ipanema... uma rota difícil, que não deixa de causar admiração aos próprios cariocas.
Adepto também da escalada, o rei decidiu também subir o morro do Corcovado (ainda sem a estátua do Cristo Redentor, na época). Essa expedição foi bem planejada, mas quase acabou virando um incidente diplomático. Com o objetivo de tornar a expedição mais cômoda, os cariocas já haviam mapeado o percurso, marcando na rocha os pontos de apoio, para tornar a subida mais fácil. O Rei Alberto, um escalador aguerrido, ofendeu-se; agastado, decidiu empreender um caminho mais radical, que não havia sido preparado. Aqui eu lembro aos brasileiros (e aos belgas ?) que nosso “Rei Cavaleiro”, encontrou seu fim trágico por causa dessa sua paixão pelas escaladas, uma vez que ele morreu numa delas, por conta de uma queda nos rochedos de Marche-les-Dames, perto de Namur, em 17 de fevereiro de 1934.
Essa visita do casal real, pouco convencional, não deixou de inspirar os compositores de samba, que homenagearam o personagem valente representado pelo Rei Alberto.
Nos arquivos da música popular brasileira, encontramos ainda as canções « Alberto I Rei dos belgas », de José Napolitanos ; « Pro Rei Alberto ver », de Lourival de Carvalho ; e « O Protocolo », de B.Silvestre e Miguel de Azevedo, que diz assim:

« O Rei Alberto
Ao pisar este solo
Mandou às favas
O protocolo

Conquistou logo
Com feliz maestria
Dos brasileiros
A simpatia.

Assim, Alberto Primeiro
Ao mundo inteiro
Deu uma lição
Mandou a etiqueta
Com pirueta
Lamber sabão

O Rei Alberto
É um homem de fato
Não tem orgulho
Nem espalhafato

Foi a insulta
Da mais alta
Deixar os repórteres
Espiando na esquina

Comeu feijoada
E bebeu parati
Jogava no bicho
Não saía daqui
E se ele provasse
O angu da baiana
Então ficava
Mais uma semana »

Assim então, esse rei e essa rainha, donos de uma personalidade dos grandes monarcas de outros de outros tempos, marcaram, à sua maneira, a cidade do Rio de Janeiro… Quanto ao Herivelto Martins, merecerá uma atenção especial muito em breve… Eu fico devendo essa a ele...
Á direito: Pot-pourri cantado por Herivelto Martins
Na vídeo: Caetano e João Gilberto cantando “Ave Maria no morro” (Herivelto Martins)




lundi 16 février 2009

Tropicália 13, 16/02 : la playlist…

Barão Vermelho…de la pop électro (Por você) au bon vieux rock basique (Cuidado),
De g. à d. Rodrigo Santos, Frejat, Fernando Magalhaes.

Radio judaica 90,2 FM
www.radiojudaica.be

Générique : YAMANDU COSTA : « Lamento dos morros » (Goroto)


-Tropicália soul/ pop/ funk…

SEU JORGE : « America do Norte » (Seu Jorge/ Gabriel Moura/ P. da Serrinha)
PAULO PADILHA : « Love » (Paulo Padilha)
PRETA GIL : « Leva eu pro samba » (Moraes Moreira)
ANA CAROLINA & SEU JORGE : « O Beat da beata » (Ana Carolina/ Seu Jorge)
ORQUESTRA IMPERIAL : « Não foi em vão » (Thalma de Freitas)
PATU FU : « Tudo vai ficar bem » (John Ulhoa/ A. Echeveri)
JAIR OLIVEIRA : « Coisas fáceis » (Jair Oliveira)
OTTO : « Bob » (Otto/ Bebel Gilberto)
OTTO : « Pra quem ta quente » (Otto/ Pupillo)


-…Do baú
…de derrière les fagots…

DULCE QUENTAL : « Capuccino » (Zélia Duncan/ Dulce Quental)
SUELY MESQUITA & ZÉLIA DUNCAN : « Imenso » (Suely Mesquita/ Zélia Duncan)
ELISA QUEIRÓS : « Merecimento » (Fred Martins/ Elisa Queirós)
MÔNICA PASSOS : « Même pas mal » (Mônica Passos)
VALÉRIA OLIVEIRA : « Avião » (Djavan)
GISELLA : « Azul de passagem » (Flávio Henrique/ Márcio Borges)
CEUMAR & DANTE OZZETI : « Alto mar » (Dante Ozzeti/ Luiz Tatit)
GISELA PEÇANHA : « Tintim por tintim » (Harolda Barbosa)
THAÍS MOTTA : « Ai de mim » (Marco Pinheiro/ Chico Alves)
THAÍS MOTTA : « Água de cheiro » (Mario Sève/ TalitaKuroda)
TÂNIA BICALHO : « Eternamente » (Tunai/ Sergio Natureza)
ANA CAROLINA : « A Canção tocou na hora errada » (Ana Carolina)
LENY ANDRADE : « Batida diferente » (Durval Ferreira/ Mauricio Enoch)

-Tropicália Rock…

CÁSSIA ELLER : « Partners » (Paulo Ricardo/ Paul Pagni/ Luiz Schiavon)
PARALAMAS DO SUCESSO : «Trac Trac » (Fito Paes/ Herbert Vianna)
NILA BRANCO : « Pra ninguém » (Alvin L.)
NILA BRANCO : « Seus olhos » (Pit Passarell)
BARÃO VERMELHO : « Por você » (Frejat/Mauricio Barros/ Mauro sta Cecilia)
BARÃO VERMELHO : « Cuidado » (Frejat/ Mauricio Barros/ Marcelo Adsauro)
CAPITAL INICIAL : « Sem cansar » (Ringer/ Chinchin/ Dinho Ouro Preto/ Alvin L)

-O momento Jobiano…
-Le moment Jobim

TOM JOBIM : « Aguas de março » (A.C.Jobim)
ELIS REGINA & TOM JOBIM : « Só tinha de ser com você » (A.C.Jobim/ Aloysio de Oliveira)
EDU LOBO & TOM JOBIM : « Luiza » (A.C.Jobim)

-e tudo acaba no samba…
-et tout cela termine en samba…

CHICO BUARQUE : « Sem compromisso » (N. Trigueiro/ Geraldo Perreira)
MART’NÁLIA : « Ela é minha cara » (Ronaldo Bastos/ Celso Fonseca)
PAULO PADILHA : « Cobrador » (Paulo Padilha)
PEDRO LUIS & ZECA PAGODINHO : « Ela tem a beleza que nunca sonhei » (Pedro Luis)
DIOGO NOGUEIRA : « Bola dividida » (Luiz Ayrão)
MARCELO D2: "A Procura da batida perfeita" (MD2/ D.Corcoz/ L. Bonfa)







vendredi 13 février 2009

Hoje é dia dos namorados…La Saint Valentin !

La Saint Valentin: dia do amor, do comercio, do kitch, e do desespero dos solteiros!

Enquanto vocês, brasileiros, comemoram o dia dos namorados dia 12 de junho, nós, europeus, festejamos esta data hoje, dia 14 de fevereiro…Não sei porque, e por favor, não me peçam para fazer pesquisas !
Então, se quiserem surpreender suas (seus) bem amada(o)s, podem sempre oferecer uma flor para a (o) festejar « à la francêsa » (ou « à la belga »). É muito chique mesmo !
Para esta data querida, que tambem chamamos de « dia do comércio relacionado ao amor » ou dia do « kitch » (na verdade, o kitch é um verdadeiro arte!), nada melhor do que escutar a poesia do poetinha Vinicius, e da Ana Terra :

Eu sei que vou te amar (Jobim/ Vinicius) por Roberto Carlos

Amor, meu grande amor (Angela Rôrô/ Ana Terra) por Angela Rôrô



jeudi 12 février 2009

En écoute aujourd’hui : Otto.

Otto dans le désert californien,
à la recherche de l'inspiration...(photo Trama)


*(texto português em baixo)


Otto
est ce qu’on appelle au Brésil « um bicho maluco » : une sorte de fou génial, un artiste hors norme un peu à l’ouest, mais pétri de talent. Seulement voilà…Cela fait bien longtemps qu’il semble avoir quelque peu disparu de l’actualité musicale brésilienne. En retrouvant récemment « Sem gravidade », son dernier album en date de 2003, je me suis remémoré une interview épique de l’artiste, à cette époque, non sans un certain sourire…

Cela avait commencé par une après-midi stressante passée à tenter de débusquer l’animal dans la zone sud de Rio de Janeiro, en compagnie de ses agents de presse. On m’avait prévenu que le personnage était pour le moins imprévisible. Mais alors que la rencontre semblait compromise, Otto m’appela enfin à l’hôtel pour me demander de louer une bicyclette, histoire de faire l’interview tout en cheminant autour du lac lagoa de Freitas. J’essayai de lui faire comprendre que ce ne serait pas la méthode la plus commode, et sans se démonter, il me proposa alors de nous rencontrer à la plage, entre deux plongeons. Je dus lutter ferme pour qu’il accepta enfin de me rejoindre dans un endroit plus adéquat pour l’enregistrement.
Il arriva épuisé à l'hôtel où, malgré tout, il me raconta avec passion toute sa vie et son parcours. Par expérience, les entretiens avec les artistes du Nordeste sont rarement prévisibles et de tout repos pour les nerfs, mais comme on dit chez nous : ça fait des beaux souvenirs !

Interview avec Otto...plutôt cocasse! (photo Daniel A.)

Otto Maximiliano Pereira de Cordeiro Ferreira (et ben!) est né en 1968, sur le terreau fertile du Pernambuco. Après avoir vécu en France de 1989 à 1991, il revint au Brésil pour occuper une place importante dans l’évolution de la musique populaire brésilienne. Il devient en effet un des acteurs du Mangue Beat, ce mouvement de Recife et Olinda (Pernambuco) que d’aucun considère comme le plus novateur du Brésil depuis l’avènement de la Bossa nova.
Otto fera partie des deux groupes emblématiques de cette mouvance musicale : il sera percussionniste de Chico Science & Naçao Zumbi, avant de faire partie intégrante de Mundo Livre S.A. avec lequel il enregistra « Samba esquema noise » en 1994, et « Guentando a Ôla » (1996). Pour rappel, musicalement, le Mangue Beat produisait un cocktail détonnant de rock puissant, mêlé à la frénésie des rythmes du Maracatú et à la modernité du drum’n’bass.
En 1998, il fait partie du groupe de ces jeunes artistes prometteurs du label Trama de São Paulo dirigé par João Marcelo Boscoli (fils d’Elis Regina) et André Szajman. Il se lance alors en solo pour un premier album loué par la critique : « Samba para burro ». De ce disque sera extrait le single Bob, fascinant morceau hypnotique et planant, à la rythmique saccadée (avec Bebel Gilberto au backing vocal), qui sera accompagné d’un clip très diffusé sur MTV Brasil. Pour cette vidéo (voir ci-dessous) Otto a pu compter sur les participations spéciales d’artistes comme Adriana Calcanhotto, Jards Macalé, Marcos Suzanno, Zé Renato, et quelque autres. Dans cet album encensé, Otto avait réussi un mélange passionnant construit autour de ses racines musicales nordestines et de la vague électronique de São Paulo. C’était d’ailleurs un peu la marque de fabrique de l’audacieux label Trama qui englobait tant des artistes qui pratiquaient une pop électronique comme Fernanda Porto ou Mad Zoo, que des artistes très traditionnels comme Baden Powell (1937-2000) ou les repentistas Cajú e Castanha.

Durant les années qui suivirent, Otto enrichira sa discographie avec « Changez tout » (2000), « Condom black » (2001), avant que n’arrive ce « Sem gravidade » (2003), disque conçu lors d’une sorte de voyage initiatique de l’artiste dans le désert californien en compagnie de sa nouvelle compagne, Alexandra Negrini, une actrice glamour des novelas à succès au Brésil.
Alors que dans cet album, l’artiste semble enfin avoir dosé avec succès les expérimentations instrumentales et la solidité mélodique, il ne donnera aucune suite à cet opus. On ne le voit dès lors plus que dans les colunas sociais, c’est-à-dire dans les rubriques people, au bras de sa scintillante épouse. À l’écoute de « Sem gravidade », on ne peut que le regretter, mais rien ne dit qu’il a définitivement raccroché les gants. En attendant, rendez vous lundi sur Tropicália pour (re)découvrir cet artiste singulier.
En vidéo: "Bob" et "Para ser so minha mulher"

Escutando hoje: Otto (cadê ele..?)

(tradução do texto francês, destinado à um publico aprendiz...)

Otto é o que se chama no Brasil de um “bicho maluco”. Um tipo de artista excêntrico, bastante fora dos padrões, mas cheio de talento. Simplesmente vejam só... Faz bastante tempo que ele parece ter desaparecido um pouco da atual cena musical brasileira. Ao reencontrar recentemente « Sem gravidade », seu último álbum, datado de 2003, lembrei-me de uma entrevista épica com o artista, àquela época, não sem um certo sorriso...
Ela começou a partir de um início de tarde estressante, na companhia de seus assessores de imprensa, na tentativa de localizar o “bicho” em algum lugar da zona sul do Rio de Janeiro. Já me haviam prevenido de que a figura era no mínimo imprevisível. Mas depois de várias tentativas, Otto ligou para o hotel onde eu estava, me propondo alugar uma bicileta, a fim de fazer a entrevista pedalando ao redor da Lagoa Rodrigo de Freitas. Eu tentei fazê-lo entender que esse método não seria o mais cômodo; e ele, com a maior naturalidade, me propôs então realizá-la na praia, entre um ou dois mergulhos. Eu tive que lutar firme para convencê-lo a me encontrar num ambiente mais adequado. Chegando atrasado, ele desabou sobre o meu sofá, de onde, apesar de tudo, me relatou com paixão toda a sua vida e trajetória. Por experiência própria, o contato com muitos artistas do Nordeste são raramente previsíveis, e nem sempre nos acalmam os nervos, mas como se poderia dizer: vale pelas boas lembranças!

Otto Maximiliano Pereira de Cordeiro Ferreira (ufa!) nasceu em 1968, sobre o solo fértil de Pernambuco. Depois de viver na França de 1989 a 1991, ele retornou ao Brasil para ocupar um lugar importante na evolução da música popular brasileira. Ele veio a integrar o Mangue Beat, esse movimento de Recife e Olinda (PE) considerado por alguns como o mais inovador do Brasil desde o nascimento da Bossa Nova.
Otto fez parte de dois grupos emblemáticos dessa grande onda musical: foi percussionista de Chico Science & Nação Zumbi, antes de integrar o Mundo Livre S.A., com o qual gravou « Samba esquema noise » en 1994, e « Guentando a Ôla » (1996).
Só para lembrar, musicalmente, o Mangue Beat produzia um coquetel detonador de rock pulsante, mesclado ao frenesi dos ritmos do Maracatú, ainda que dentro da modernidade do “drum’n’bass”.
Em 1998, Otto fez parte do grupo daqueles jovens artistas do selo Trama, sob a égide de João Marcelo Boscoli (filho de Elis Regina e de Rônaldo Boscoli) e André Szajman. Ele se lança então como solo num primeiro álbum que é louvado pela crítica: « Samba para burro ». Desse disco extraiu-se a famosa Bob, fascinante peça hipnótica (com Bebel Gilberto no backing vocal), vindo a ser acompanhado de um clip bastante difundido, contando com as participações especiais de artistas como Adriana Calcanhotto, Jards Macalé, Marcos Suzanno, Zé Renato, e alguns outros (vide o vídeo em baixo). Para esse álbum bastante incensado, Otto reuniu uma mistura apaixonante feita de suas raízes musicais nordestinas e da onda eletrônica de São Paulo de então. Isso também era um pouco o perfil, a “marca registrada”, do audacioso selo Trama, que englobava artistas dedicados à música eletrônica, como Fernanda Porto e Mad Zoo como também artistas mais tradicionais e “de raiz”, como Cajú & Castanha ou até Baden Powell (1937-2000) e Paulinho Nogueira (1929-2002).
Nos anos que se seguiram, Otto enriqueceu sua discografia com « Changez tout » (2000), « Condom black » (2001), antes da chegada desse « Sem gravidade » (2003), disco na época concebido durante uma espécie de viagem iniciática do artista, através do deserto californiano – junto com sua nova companheira, Alexandra Negrini, uma glamurosa atriz de novelas de sucesso no Brasil.
Uma vez que, através desse álbum, o artista parece ter enfim dosado com sucesso as experimentações instrumentais e a solidez melódica, ele não deu qualquer continuidade à sua obra. Ele não tem sido visto a não ser nas colunas sociais, aparecendo apenas em publicações de “celebridades”, ao lado de sua cintilante esposa.
Ao escutar “Sem gravidade”, há o que lamentar, mas ninguém disse que ele pendurou as chuteiras definitivamente. Por enquanto, convido vocês a (re)descubrir este artista singular no Tropicalia de segunda feira...
Seguem as videos de "Bob" (1998) e "Pra ser so minha mulher" (2003)






mercredi 11 février 2009

En écoute aujurd’hui : Valéria Oliveira.

(texto português em baixo)

Il n’y eu malheureusement pas de
Tropicália ce 9 février, mais on se consolera en sachant qu’il y aura double dose lors des deux semaine à venir. Lundi 16 et 23 février, ce seront donc presque 4 heures de délices musicals au programme. Pour ceux qui ne savent pas comment accéder à l’émission sur le net, il suffit de cliquer sur le lien dans la colonne de droite. J'y reviendrai fin de semaine...
En attendant, travaillant d’arrache-pied sur les interviews obtenues en 2008 (la prochaine devrait être celle de l’excellent compositeur Fred Matins), je tapisse mon quotidien de certains albums un peu oubliés qui, faute de temps, n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritaient. Ainsi, je redécouvre, perdues dans mes archives, quelques petites perles d’artistes qui, généralement, n’ont reçu qu’une faible projection médiatique…

Je ne sais que peu de chose sur Valéria Oliveira, dont j’ai déterré l’excellent « Imbalança » (2006) qui n’est cependant que l’avant-dernier album de la chanteuse. En 2007, Valéria sortait déjà son sixième titre « Leve só as pedras » que j'avoue ne pas connaître, mais dont on peut entendre des extraits sur sa page Myspace (myspace.com/valeriaoliveira) . Son site (valeriaoliveira.mus.br) n’apporte que peu d’informations sur sa biographie, mais c'est encore sur Myspace que l'on découvrira que l'artiste nous vient de Natal dans le Nordeste du Brésil et que sa carrière semble devoir beaucoup au succès obtenu au Japon...comme tout bon artiste brésilien, en somme!
Personnellement, au travers d’ « Imbalança », je trouve assez remarquable que cette chanteuse parvient à recréer et donner une uniformité à des compositions dues à des créateurs de renom aux univers aussi variés que Djavan, Lenine, Edu Lobo, Joyce ou Luiz Gonzaga.
En vidéo, Avião de Djavan
Valeria Oliveira sera à découvrir bien sûr dans le prochain programme Tropicália.

Ouvindo hoje: Valeria Oliveira (tradução do texto francês)

Infelizmente não houve o programa Tropicália no dia 9 de fevereiro, segunda-feira dessa semana; no entanto, podemos nos consolar ao saber que o teremos em dose dupla nas duas próximas semanas, nos dias 16 e 23 de fevereiro – sempre às segundas. Serão então quase 4 horas de delícias musicais em cada programa. Para aqueles que ainda não sabem como acessar a emissão pela net, basta clicar sobre o link na coluna à direita do blog.
Enquanto isso, trabalhando para colocar em dia o resultado das entrevistas que consegui fazer no Brasil em 2008. (a próxima deverá ser o excelente compositor Fred Matins), eu preencho parte do meu cotidiano com alguns álbuns um pouco esquecidos, e que por falta de tempo, não receberam a atenção que de fato mereciam. Desse modo, eu redescubro, perdidos em meus arquivos, algumas pequenas pérolas de artistas que geralmente, não receberam mais que uma tênue projeção midiática...
Não sei muitas coisas sobre Valeria Oliveira, mas desencavei o excelente álbum « Imbalança » (2006), que é na realidade o penúltimo disco da cantora. Em 2007, Valéria já lançava seu sexto título: « Leve só as pedras », cujas algumas faixas pode se ouvir na sua pagina Myspace (myspace.com/valeriaoliveira). Seu site (valeriaoliveira.mus.br) não mostra muito mais do que alguma pouca informação sobre sua biografia, mas para saber mais, é no Myspace de novo. A artista vem de Natal e sua carreira foi desenvolvida em parte no Japão. Pessoalmente, através de « Imbalança », eu descubro bem marcadamente que essa cantora consegue recriar e produzir uma uniformidade sobre composições de criadores de renome, pertencentes a universos tão variados como os de Djavan, Lenine, Edu Lobo, Joyce ou Luiz Gonzaga. No vídeo, “Avião”, de Djavan
Valéria Oliveira estará presente, com certeza, no próximo programa Tropicália, a partir de 17 horas (no Brasil), segunda feira).




mardi 3 février 2009

Tropicália 12, 03/02 : la playlist…

Zeca Baleiro, présent deux foix dans Tropicalia Classic's.

Générique : YAMANDU COSTA : « Lamentos do morro » (Garoto)

…Do baú

DULCE QUENTAL : « No topo do mundo » (Frejat/ Dulce Quental)
CHICO PINHEIRO & LUCIANA ALVES : « Flashes » (Chico Pinheiro/ Guile Wisnik)
ELISA QUEIRÓS : « Outono » (José Miguel Wisnik)
UNS E OUTROS : « Dia branco » (Geraldo Azevedo)
PRETA GIL : « Sinais de fogo » (Ana Carolina/ Totonho Villeroy)
PICASSOS FALSOS : « Rua de desequilibrio » (Humberto Heffe)
IVETE SANGALO : « Quadrilha » (Francis Hime/ Chico Buarque)
PEDRO MARIANO : « Beijo partido » (Toninho Horta )
TIRA POEIRA : « Feijoada completa » (Chico Buarque)

Pour les 40 ans du White album des Beatles, 30 artistes bresiliens ont repris les 30 titres pour refaire l'Album Branco...

MARTHA V & MARIANA DAVIES : « Hapiness is a warm gun » (Lennon/ Mac Cartney)
PATU FU : « Birthday » (Lennon/ Mac Cartney)

TROPICALIA CLASSIC’S

Das series « Personalidade » e « Perfil »

CAZUZA : « Um Trem para as estrelas » (Cazuza/ Gilberto Gil)
ANGELA RORO : « Tola foi você » (Angela RoRo)
BETH CARVALHO : « Saudades da Guanabara » (Moacyr Luz/ P.C.Pinheiro/ Aldir Blanc)
IVAN LINS : « Vitoriosa » (Ivan Lins/ Vitor Martins)

TOM JOBIM & STING : « Insensatez » (Jobim/ Vinicius de Moraes)
GONZAGUINHA : « O que é, o que é » (Gonzaguinha)
ZÉLIA DUNCAN : « Depois do perigo » (Zélia Duncan/Lucina)
PARALAMAS DO SUCESSO : « Alagados » (H.Vianna/ Barone/ Bi Ribeiro)
NANDO REIS : « O Segundo sol » (Nando Reis)
CÁSSIA ELLER : « Coroné Antônio Bento » (João do Vale/ Luiz Wanderley)
ADRIANA CALCANHOTTO : « Esquadros » (Adriana Calcanhotto)
ANA CAROLINA : « Garganta » (Totonho Villeroy)
ZECA BALEIRO : « Telegrama » (Zeca Baleiro)
ZECA BALEIRO : « Proibida pra mim (Grazon)» (Marcão/ Chorão/ Champignon/ Thiago/ Pelado) »
CHARLIE BROWN JR : « Proibida pra mim (Grazon)» (Marcão/ Chorão/ Champignon/ Thiago/ Pelado)
CHICO CÉSAR : « Pedra de responsa » (Chico César/ Zeca Baleiro)
CIDADE NEGRA & LULU SANTOS : « Sábado à noite » (Lulu Santos/ Cidade Negra)

ZECA BALEIRO (et Andreas Kissler): "Proibida para mim (Grazon)"
CHARLIE BROWN JR: "Proibida para mim (Grazon)"





CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.