Ces 22 et 23 mai: Daúde et Déa Trancoso

   fotos e textos portuguêses no site Tropicalia Mpb: http://www.tropicalia.be/pt/  

 Aujourd’hui…Le nombre de concerts que propose la ville de São Paulo est impressionnant ! Chaque semaine, du mercredi au dimanche, il n’est pas rare de se retrouver devant un choix de 3 à 5 concerts intéressants. Sur le site Tropicalia MPB, je vous en propose (seulement) deux, qui concerne deux chanteuses que j’ai toujours beaucoup appréciées. 


Daúde, photo Daniel Achedjian

 
D’abord Daúde , qui n’avait plus enregistré d’albums depuis 2003, et qui revient avec « Código Daude », un bon album de reprises modernisées qui couvrent une période qui va de 1930 à 2005 ( !). J’avais vu Daúde à Bruxelles en 1996, lors d’une tournée qui faisait suite à son premier album de 1995, et qui proposait une musique flirtant avec le samba funk, ou le samba rock électronique. Dotée d’une voix puissante, la chanteuse - sorte de mélange entre grâce Jones et Joséphine Baker - a livré un bon concert au Sesc Pompeia, ce 22 mai, devant, hélas, un public clairsemé. La prestation est donc apparue froide, mais ceci est davantage le fait de l’endroit choisi - un théâtre avec places assises - que le show en lui-même. 

Dans un style bien différent, Déa Trancoso présentait avec le guitariste Paulo Bellinati, « Flor do Jequi » (2012), son troisième album, à la Casa de Francisca (SP), ce 23 mai, avec en invité, l’imposant Marcelo Pretto. Déa est une sorte d’ambassadrice de la Vallée de Jequitinhonha – connue pour son art populaire – région très rurale du Minas Gerais. Un excellent show de cette chanteuse « régionale », qui a su séduire la scène branchée de São Paulo. Plus de détails, des photos et vidéos de ces deux artistes sur le site Tropicalia MPB


Déa Trancoso, photo Daniel Achedjian

En écoute: Silva, Erasmo Carlos et Celso Sim

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Aujourd’hui…Pour faire écho au post précédent, et prouver que le site Tropicalia MPB est à nouveau actif, je vous propose, sur celui-ci, trois albums, parmi beaucoup d’autres qui sortent pour l’instant.
Il semblerait que les artistes se dépêchent de lancer leurs créations avant le début de la Copa, le 12 juin 2014. Par ordre d’appréciation, l’album de Silva, jeune compositeur de Vitória, capitale de l’état de l’Espírito Santo (le seul état brésilien plus petit que la Belgique !), qui pratique une pop synthétique venue tout droit des années 80. Après un premier bon album, « Claridão », « Vista pro mar » (Vue sur la mer) déçoit par une uniformité ennuyeuse. 

Bien meilleur, « Gigante gentil », d’Erasmo Carlos – 72 ans-, pionnier du rock brésilien, qui complète la trilogie entamée par
« Rock’n’roll » (2009) et « Sexo » (2011). Ce troisième volet m’apparaît encore meilleur par la diversité des arrangements et la qualité des mélodies. Il est aussi plus régulier. 

Enfin, Celso Sim, artiste multi-disciplinaire de São Paulo, excellent interprète et compositeur. Il n’est certes pas très populaire, mais son album « Tremor essencial » risque bien de figurer parmi les bonnes productions de cette année. Sous la forme du « Qui ? Quoi ? Et donc ? », je vous propose d’en savoir plus sur ces trois disque et la biographie résumé de leurs concepteurs sur le site Tropicalia MPB…

La Virada Cultural Pauliste 2014 et les tourments d’un journaliste bloggeur

 



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Contrairement à un profil facebook, fait de morceaux choisis (« Je suis toujours souriant » ou « je me plains de tout »), un blog ou un site sérieux reflète davantage la vie de son auteur. Un manque d’activité peut signifier des problèmes personnels d’ordre divers, des soucis de santé, un déménagement, ou des complications techniques informatiques.
Dans le cas de celui qui tape à l’instant ces lignes sur son clavier, l’absence de posts depuis un mois est le résultat de tout cela à la fois. Concernant le déménagement, il s’agit de l’échange définitif de Rio pour São Paulo, et quant au problème technique, c’est un HD avec 10.000 cd’s qui est toujours, pour l’instant, dans le coma. On prie pour qu’il ressuscite bientôt dans les mains d’un technicien expert. Je tenais à exposer ces faits pour ceux qui m’ont écrit pensant que le site avait cessé d’exister. Que nenni ! Il reprend la route de plus belle !
Tout ceci explique en partie aussi ma « non participation » à la Virada Cultural de São Paulo de 2014, que j’attendais pourtant avec impatience. Pour les compulsifs musicaux comme votre humble serviteur, établir une programmation de ce marathon de 24h de shows ne demande pas seulement une bonne paire de tennis et un sac à dos bien accroché.
Cela requiert une résistance physique à 100%, un chiffre que, malheureusement, je n’atteins pas pour l’instant. Mais assez de considérations personnelles, inhabituelles sur Tropicalia MPB, et revenons sur la programmation de la Virada et le parcours que je m’étais fixé avec optimisme, il y a quelques semaines. 

(la suite sur le site Tropicalia MPB...!!)