Déa Trancoso est native de la Vallée de Jequitinhonha (Minas Gerais), une des régions les plus pauvres du Brésil que je connaissais surtout pour sa célèbre colonie d’artistes populaires féminines qui créent, autour de la grande Isabel Mendes de Cunha, les fameuses « bonecas de barros » (poupées en terres). « Le sertão du sertão » comme le qualifia la chanteuse, ce 29 juillet, au Teatro de Arena, pour la présentation de son album « Tum tum tum », sorti en réalité en 2006, mais judicieusement relancé par le label Biscoito Fino, cette année.
Si je n’aime pas trop les termes de « musique régionale » -trop vague pour signifier quoi que ce soit-, c’est cependant dans cette catégorie que l’album avait été indiqué quatre fois au Premio Tim da Musica en 2007.
Une nouvelle naissance donc, pour ce travail qui demanda 12 années de recherches, pour réunir une collection de pièces musicales dont la plupart appartiennent au patrimoine du folklore traditionnel du Minas Gerais, et bien au-delà. Déa Trancoso nous proposa une mosaïque de thèmes et de rythmes –lundo, acalanto, congo, coco, catimbós- qui visitent les états du Pernambuco, d’Acre, du Pará, ou du Rio Grande do Sul (en plus de quelques compositions personnelles).
Si je n’aime pas trop les termes de « musique régionale » -trop vague pour signifier quoi que ce soit-, c’est cependant dans cette catégorie que l’album avait été indiqué quatre fois au Premio Tim da Musica en 2007.
Une nouvelle naissance donc, pour ce travail qui demanda 12 années de recherches, pour réunir une collection de pièces musicales dont la plupart appartiennent au patrimoine du folklore traditionnel du Minas Gerais, et bien au-delà. Déa Trancoso nous proposa une mosaïque de thèmes et de rythmes –lundo, acalanto, congo, coco, catimbós- qui visitent les états du Pernambuco, d’Acre, du Pará, ou du Rio Grande do Sul (en plus de quelques compositions personnelles).
Entourée d’André Siqueira et Tabajara Belo aux guitares, et de Beth Leivas et Danuza Menezes aux diverses percussions, la chanteuse a transporté les 250 personnes présentes dans ce petit théâtre enfoui en plein milieu du tumulte du centre urbain de Rio de Janeiro, vers quelque chose qui ressemblerait à l’essentiel et l’universel : peut être tout simplement la véritable culture populaire brésilienne. Ont aussi participé à l’enchantement du répertoire présenté, Vânia Lucas au violoncelle, Mauricio Féres à la guitare caipira, Claudio Nucci -qui interpréta au passage son Casa de Lua cheia- et Mariana Baltar, venu mettre son talent de ballerine sur Jurema, composition de Déa.
Un très beau moment qui –tant pis pour l’emphase- m’a plongé dans une certaine paix, et pour un moment, m’a fait sentir meilleur et plus riche humainement…
Un très beau moment qui –tant pis pour l’emphase- m’a plongé dans une certaine paix, et pour un moment, m’a fait sentir meilleur et plus riche humainement…
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