-português em breve
Comme il est de tradition, le réveillon de noël se célèbre en famille, au Brésil comme partout ailleurs dans le monde…
Mais pour les âmes isolées, il se trouve toujours une petite fête comme celle où je fus convié dans le quartier de Leblon (zone sud de Rio).
Mais pour les âmes isolées, il se trouve toujours une petite fête comme celle où je fus convié dans le quartier de Leblon (zone sud de Rio).
Une poignée de cariocas venus principalement du monde artistique eurent la gentillesse d’inviter un Belge à leur table pour le 24 décembre dernier, autour de la traditionnelle dinde.
Parmi les hôtes, Davi Moraes -fils du « novo baiano » Moraes Moreira- chanteur, compositeur et guitariste qui accompagna, entre autres, Caetano Veloso, Marisa Monte, Vanessa da Mata, Ivete Sangalo (avec laquelle il fut marié deux années) ou Adriana Calcanhotto, qu’il accompagnera encore en 2011 pour la tournée que la chanteuse –qui quittera son costume de Partimpim- entamera pour son nouvel album à venir.
Davi a lui-même lancé deux albums sous son nom : le très bon « Papo macaco » (2003) et « Oxixá mutante » (2004).
Et là où il y a un musicien, il y a toujours une guitare qui traîne, pour que la fête se termine sur un petit ‘sarau’ (une petite improvisation musicale), durant laquelle Davi (sur la photo ci-dessous, tirée d’un cellulaire) montra Centro da saudade, titre qu’il a composé avec Pedro Baby et Carlinhos Brown, et qui ouvre le bon album « Diminuto » de Brown…
Parmi les hôtes, Davi Moraes -fils du « novo baiano » Moraes Moreira- chanteur, compositeur et guitariste qui accompagna, entre autres, Caetano Veloso, Marisa Monte, Vanessa da Mata, Ivete Sangalo (avec laquelle il fut marié deux années) ou Adriana Calcanhotto, qu’il accompagnera encore en 2011 pour la tournée que la chanteuse –qui quittera son costume de Partimpim- entamera pour son nouvel album à venir.
Davi a lui-même lancé deux albums sous son nom : le très bon « Papo macaco » (2003) et « Oxixá mutante » (2004).
Et là où il y a un musicien, il y a toujours une guitare qui traîne, pour que la fête se termine sur un petit ‘sarau’ (une petite improvisation musicale), durant laquelle Davi (sur la photo ci-dessous, tirée d’un cellulaire) montra Centro da saudade, titre qu’il a composé avec Pedro Baby et Carlinhos Brown, et qui ouvre le bon album « Diminuto » de Brown…
Entre les deux réveillons, il y eut quelques petits concerts intéressants dans la ville, comme celui du Conjunto Época de Ouro au Théâtre Rival, un des ensembles les plus significatifs de l’histoire du Chorinho.
Ce groupe crée par le Maître Jacob do Bandolin en 1964 (à une époque ou la Bossa Nova et la Jazz Bossa régnait en maître) avant que le décès du grand musicien, en 1969, ne donne un premier coup d’arrêt aux activités du groupe. Sous l’initiative de Paulinho da Viola et Sérgio Cabral, Época de Ouro reprit de plus belle en 1973.
Le concert du Rival était l’occasion de fêter les 80 ans de son plus ancien membre vivant, Jorginho do Pandeiro, dans une représentation alternant musiques et interview du musicien honoré.
Parmi les invités de la soirée, l’excellent violoniste français Nicolas Krassik (photo en tête de post) qui, depuis quelques années, s’est fait une place au soleil dans le monde de la samba, du chorinho, et des musiques du Nordestes qui transitent dans l’effervescence du quartier de Lapa.
Ce Parisien venu du jazz, très courtisé, a déjà joué avec des pointures telles que Yamandú Costa, Beth Carvalho, João Bosco, Marisa Monte, Marco Pereira, Paulo Sérgio Santos, Henrique Cazes, Zé Carlos Bigorna, Hamilton de Holanda, Carlos Malta, Chico Chagas, Maria Teresa Madeira, Zé da Velha, Silvério Pontes, etcetera…
Ce groupe crée par le Maître Jacob do Bandolin en 1964 (à une époque ou la Bossa Nova et la Jazz Bossa régnait en maître) avant que le décès du grand musicien, en 1969, ne donne un premier coup d’arrêt aux activités du groupe. Sous l’initiative de Paulinho da Viola et Sérgio Cabral, Época de Ouro reprit de plus belle en 1973.
Le concert du Rival était l’occasion de fêter les 80 ans de son plus ancien membre vivant, Jorginho do Pandeiro, dans une représentation alternant musiques et interview du musicien honoré.
Parmi les invités de la soirée, l’excellent violoniste français Nicolas Krassik (photo en tête de post) qui, depuis quelques années, s’est fait une place au soleil dans le monde de la samba, du chorinho, et des musiques du Nordestes qui transitent dans l’effervescence du quartier de Lapa.
Ce Parisien venu du jazz, très courtisé, a déjà joué avec des pointures telles que Yamandú Costa, Beth Carvalho, João Bosco, Marisa Monte, Marco Pereira, Paulo Sérgio Santos, Henrique Cazes, Zé Carlos Bigorna, Hamilton de Holanda, Carlos Malta, Chico Chagas, Maria Teresa Madeira, Zé da Velha, Silvério Pontes, etcetera…
Ceux qui se sont noyés parmi les deux millions de personnes qui étaient venus voir le feu d’artifice de 31 décembre sur la plage de Copacabana, ont pu, du même coup, assister aux shows de Alcione, Daniela Mercury ou Zeca Pagodinho.
Moins courageux que ces festifs, je me suis pointé là vers 19 heures, pour voir le show de Fino Coletivo, habitué du programma Tropicalia, qui jouait devant une assistance encore peu nombreuse à cette heure de la soirée.
Ce groupe de musiciens, emmené aux chants par Adriano Siri et Alvinho Lancellotti, pratique une samba funk diablement efficace qui ont rendu deux excellent albums : « Fino Coletivo » (2007) et « Copacabana » (2010).
Ayant eu ma dose musicale, ce soir-là, je quittai la plage qui commençait à être envahie par des vagues humaines, fleuries et habillées de blancs, pour fêter Yémanja…
Moins courageux que ces festifs, je me suis pointé là vers 19 heures, pour voir le show de Fino Coletivo, habitué du programma Tropicalia, qui jouait devant une assistance encore peu nombreuse à cette heure de la soirée.
Ce groupe de musiciens, emmené aux chants par Adriano Siri et Alvinho Lancellotti, pratique une samba funk diablement efficace qui ont rendu deux excellent albums : « Fino Coletivo » (2007) et « Copacabana » (2010).
Ayant eu ma dose musicale, ce soir-là, je quittai la plage qui commençait à être envahie par des vagues humaines, fleuries et habillées de blancs, pour fêter Yémanja…
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