samedi 19 décembre 2009

Survolant 2009 : août/ agosto…

"Feito para ouvir" d'Emilio Santiago, un des disques de l'année...
s'il n'avait pas été enregistré en 1977 !


(texte français, texto português traduzido do francês)

Les pochettes de disques se trouvent soit dans le texte français, soit dans sa traduction portugaise...

Pour son troisième album, « Chiaroscuro », la rockeuse bahianaise Pitty fait une nette incursion dans les sixties pour diluer sa musique monolithique et la rendre plus abordable pour les radios FM. Pour preuve, le hit racoleur Me adora ou celui qui devrait l’être bientôt, Fracasso. Mais comme le naturel - en musique, comme ailleurs - prend toujours le dessus, c’est vers les titres plus heavy, comme le bon 8 ou 80 et surtout Medo, que Pitty retrouve sa vraie sincérité. Un album trop consensuel.
Ceux qui aiment la musique de Celso Fonseca aimeront celle de Diogo Poças. Ce jeune artiste de São Paulo -qui a passé de nombreuses années à composer des musiques de pub ou des jingles- lance ce premier « Tempo », qui abrite bossas et sambas chics et élégantes. Si l’album contient des reprises de Gilberto Gil (A Linha e o linho), de Baden Powell et Vinicius de Moraes (O Astraunauta), de Sidney Miller (Maria Joanna) ou même de Glen Miller (Moonlight serenade), c’est vers ses propres compositions qu’on trouvera de l’intérêt à découvrir Diogo Poças. Parmi ses créations, les petites perles réjouissantes que sont Carioquinha (composé avec son père, le maestro Edgard Poças) ou Nada que te diz respeito (Diogo Poças/ Jessé Santos) chanté avec Céu, la sœur de l’artiste. Un disque agréable et séduisant, promis certainement à une carrière internationale.

Si l’on excepte les albums en public, « N9ve » n’est que le cinquième disque d’Ana Carolina qui fêtait ses dix années de carrière en 2009. On aurait pu penser qu’elle squattait la scène musicale depuis bien plus longtemps, vu sa forte surexposition. Les neuf plages montrées ici sont loin de l’inspiration de ses deux premiers albums (en 1999 et 2001) , et n’atteignent même plus la grandeur baroque de son troisième, « Estampado » (2003). Mais si l’on veut voir les choses positivement, on s’éloigne de l’overdose stérile de « Dois quartos » (2006), qui contenait 24 chansons. De la lourde dramaturgie dans laquelle baignent la plupart des titres inclus (ballades ou tangos) dans « N9ve », s’extraient par miracle trois bijoux qui auront leurs places obligatoires dans les futures compilations de la puissante interprète : Torpedo, Tá rindo, é ? et Traição.
Simone lance « Na veia », un bon album, certes, mais qui ne soutient pas la comparaison avec son prédécesseur « Baiana da gema » (2004), un disque solaire qui était centré sur les compositions d’un Ivan Lins en grande forme. « Na veia » ne possède pas la même cohésion et apparaît davantage comme une collection de chansons éparses, partagées entre ballades romantiques, sambas et chansons pops, composées par des noms aussi illustres qu’Erasmo Carlos, Martinho da Vila, Gonzaguinha, Abel Silva, Paulinho da Viola, Elton Medeiros ou Marcos Valle. Les belles surprises restent cependant les deux inédits, Certas noites et Bem pra você, signés respectivement par Adriana Calcanhotto et Marina Lima, chacune en collaboration avec Dé Palmeira.


Pour rappel, Os Mutantes –groupe culte, principalement hors du Brésil- fut certainement l’élément musical le plus novateur du mouvement Tropicaliste. Il fut le premier véritable groupe rock à tendance psychadélique et progressive. Son âge d’or –alors que le chanteuse Rita Lee officiait encore en son sein- s’étend grosso modo de 1968 à 1972.
« Haih…ou amortecedor » est le premier album d'inédits du groupe depuis 35 ans. D’abord sorti à l’étranger, l’album a le mérite de ne pas trahir l’esprit de douce folie surréaliste et de joyeuse anarchie d'Os Mutantes dont le seul membre fondateur reste Sérgio Dias Batista.
« Haih…ou amortecedor », qui compte aussi la collaboration de Tom Zé (autre membre clef du Tropicalisme), ne surprend évidemment plus de la même manière, mais des titres comme Querida Querida, Teclar, ou Samba do Fidel, ne déméritent pas, et pousseront peut-être ceux qui les connaissent pas, à découvrir les anciens albums de ce groupe essentiel et pionnier du rock brésilien.
Belle surprise que ce « Página central » qui réunit Celso Fonseca et Marcos Valle.
Loin d’être une simple collaboration aimable et courtoise entre personnalités significatives qui naviguent entre la pop, la bossa et le jazz, l’album qui est composé de 12 inédits (partagés entre chansons et instrumentaux) révèle un travail pensé et sophistiqué, entre moments intimistes et arrangements faits d’envolées orchestrales. La plage titulaire qui ouvre « Página central » n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’univers musical glamour de Burt Bacharch ou Barry Manilow.

Un album classieux, dans lequel les deux artistes brésiliens se montrent au meilleur de leurs formes.


Moins percussif ou instinctif que Baden Powell, Rafael Rabello ou Yamandu Costa, Zé Paulo Becker n’en est pas moins un guitariste virtuose qui privilégie une approche plus délicate et mélodique. Comme l’indique le titre de l’album, « Pra tudo ficar bem » ("Pour que tout soit bien" ), est un album optimiste sur lequel le musicien se promène aux travers les divers styles propres au Brésil. Essentiellement instrumental, l’album comprend néanmoins quelques titres chantés, sur lesquels Zé Paulo Becker invite judicieusement Ney Matogrosso, Zé Renato et Moyseis Marques. Le guitariste, qui se révèle aussi un compositeur inspiré, fait preuve d’élégance en ne se mettant pas en avant, et en laissant place aux arrangements et aux autres excellents instrumentistes qui l’entourent.

Le nom du maestro Jaime Alem est inévitablement lié à celui de Maria Bethânia, pour laquelle il est depuis 25 ans, l’arrangeur principal de ses disques et de ses nombreux shows.
Pour ce premier disque instrumental, « Dez cordas do Brasil », il plonge dans les racines musicales de l’intérieur du Brasil, à travers la « viola caipira », guitare à dix cordes, dont le son cristalin est proche de la guitare portugaise. Quel que soit le nom des styles abordés dans cet album fait de 13 compositions personnelles, Jaime Alem nous fait découvrir les nombreuses influences - qu’elles soient indiennes, arabes ou espagnoles- qui se sont croisées dans le Nordeste Brésilien ou dans d’autres Etats hors des grandes villes.

Pianiste, compositeur et arrangeur, Alberto Rosenblit est davantage connu comme producteur musical pour la chaîne de télévision Rede Globo. Pour son deuxième album « De bem com a vida », il invite parmi les plus belles voix de la MPB pour porter ses compositions ‘cool’, principalement centrés sur la Bossa Nova, en faisant un détour par le choro ou la valse. On retrouve donc Zé Renato (toujours très demandé), Ney Matogrosso (idem !), Joyce, Ivan Lins, Zélia Duncan, ou Leila Pinheiro, pour des titres qui -tant pour les textes que par le style musical- sont centrés sur un Rio de Janeiro, tel qu’on le rêve et qu’on voudrait qu’il soit.
Autre album délicat, celui de la chanteuse de Belém (extrême nord du Brésil), Cláudia Cunha, installé à Salvador de Bahia depuis 1996. Le résultat s’appelle « Responde à roda », un disque qui revisite les différents rythmes de Bahia qui font le lien entre le Brésil et l’Afrique, mais aussi d’autres sonorités du Nordeste (baião), et tant qu’à faire, de Rio (choro, bossa et samba). Ce catalogue de musiques traditionnelles est produit par l’excellent artiste mineiro Sérgio Santos. La voix suave de Cláudia Cunha est sans aucun doute belle et élégante, mais un peu monocorde sur la longueur.

« Feito para ouvir » d’Emilio Santiago aurait pu être un des grands disques de cette année… s’il n’avait pas été enregistré en 1977 ! Il s’agit en fait de la réédition judicieuse décidée par le label brésilien Dubas música, du troisième album de celui que l’on peut considérer comme l’un des meilleurs interprète de la musique populaire brésilienne.
Au début des années 70, le crooner animait la nuit des clubs de Rio de Janeiro, entouré du trio de Laércia de Freitas. Roberto Menescal eut alors l’idée de cet album, qui rend le climat feutré des boîtes de jazz de l’époque. L’album fut pratiquement capté en une seule prise. C’est donc dans un climat intimiste qu’ Emilio reprend ici quelques titres (pas toujours les plus évidents) de grands compositeurs que l’artiste possédait à son répertoire : Toninho Horta, Johnny Alf, Gilberto Gil , Baden Powell, Durval Ferreira, Dorival caymmi, João Donato ou Antonio Carlos Jobim.
Dans une époque de crise (définitive ?) du disque, on saluera la réédition d’albums aussi essentiels.


« Elas cantam Paulinho da Viola » est le résultat enregistré en studio d’un show de 2008 qui rendait hommage aux 40 ans de carrière discographique du Prince de la samba. Pour l’occasion, cinq chanteuses de générations différentes revisitaient son répertoire cinq étoiles : la plus ancienne Alaíde Costa ; Milena, Cida Moreira, Célia ; et la plus jeune, l’excellente Fabianna Cozza. Parfois proches des versions originales, parfois (légèrement) plus audacieuses, on devine que ces versions, sur scène, devaient certainement surpasser cet enregistrement sur disque, un peu froid. Beau moment cependant, Sinal fechado, qui montre une interprétation émouvante de cette conversation chantée entre Cida Moreira et Alaíde Costa.

Sobrevoando 2009 : agosto…

(as capas dos discos ficam, ou no texto francês, ou no texto traduzido em português)

Em seu terceiro álbum « Chiaroscuro », a roqueira baiana Pitty fez uma incursão nos anos sessenta para diluir sua música monolítica e torná-la mais palatável pelas rádios FM. Como prova, o hit aliciador Me adora, ou aquele que deveria sê-lo em breve, Fracasso. Mas como é natural –em música ou em qualquer outra coisa- fixa-se sempre os primórdios, que é o caso dos títulos mais heavy, como o bom 8 ou 80 ; e sobretudo Medo, através dos quais Pitty retoma sua verdadeira autenticidade. Um álbum consensual demais.

Aqueles que amam a música de Celso Fonseca amarão aquela de Diogo Poças. Esse jovem artista de São Paulo que passou inúmeros anos compondo músicas de pub ou jingles, lança esse primeiro « Tempo », que abriga bossas e sambas chiques e elegantes. Quando ele não retoma releituras de Gilberto Gil (A Linha e o linho), de Baden Powell e Vinicius de Moraes (O Astraunauta), de Sidney Miller (Maria Joanna) ou mesmo de Glen Miller (Moonlight Serenade), vai ser através de suas próprias composições que será possível encontrar interesse em descobrir Diogo Poças. Entre suas criações, pequenas pérolas divertidas : Carioquinha (composta junto com seu pai, o maestro Edgard Poças) e Nada que te diz respeito (Diogo Poças/ Jessé Santos), cantada com Céu, a irmã do artista. Um disco agradável e sedutor, que promete certamente uma carreira internacional.
Desconsiderando os álbuns gravados ao vivo, « N9ve » vem a ser o quinto disco de Ana Carolina, que comemorou seus dez anos de carreira esse ano. As nove faixas mostradas aqui ficam longe da inspiração de seus dois primeiros álbuns (em 1999 e 2001), e não atingem nem mais a grandeza barroca de seu terceiro, « Estampado » (2003). Mas se optarmos por ver as coisas de forma positiva, há que se distanciar da overdose estéril de « Dois quartos » (2006). Da pesada dramaturgia na qual se banha a maior parte dos títulos inclusos (baladas e tangos) em « N9ve », pode-se extrair por milagre três jóias que terão seus lugares obrigatórios nas futuras compilações da potente intérprete : Torpedo, Tá rindo, é ? e Traição.


Simone lança « Na veia », um bom álbum, mas que não sustenta uma comparação com seu predecessor « Baiana da gema » (2004), disco solar centrado nas composições de um Ivan Lins em grande forma. « Na veia » não possui a mesma coesão, e parece mais uma coleção de canções esparsas, divididas entre baladas românticas, sambas e canções pop, compostas por nomes também ilustres como um Erasmo Carlos, Martinho da Vila, Gonzaguinha, Abel Silva, Paulinho da Viola, Elton Medeiros e Marcos Valle. As belas surpresas repousam, no entanto, nas duas inéditas Certas noites e Bem pra você, assinadas respectivamente por Adriana Calcanhotto e Marina Lima, ambas com a colaboração de Dé Palmeira.
Como lembrança, Os Mutantes –grupo cultuado, principalment fora do Brasil- foi certamente o elemento musical mais inovador do movimento Tropicalista. Ele foi o primeiro verdadeiro grupo de rock com tendência psicodélica e progressiva. Sua era de ouro –quando a cantora Rita Lee participava ainda em seu seio- se estende de 1968 a 1972.

« Haih… ou amortecedor » é o primeiro álbum inédito depois de 35 anos. Sendo lançado primeiro no estrangeiro, o álbum tem o mérito de não trair o espírito de doce loucura surrealista e de alegre anarquia d'Os Mutantes, no qual resta apenas como membro original seu fundador, Sérgio Dias Batista.

« Haih… ou amortecedor », que conta também com a colaboração de Tom Zé (outro membro fundamental do Tropicalismo), evidentemente não surpreende como no passado, mas títulos como Querida Querida, Teclar, e Samba do Fidel, não o desmerecem, e talvez incitem aqueles que não os conhecem, a descobrir os antigos álbuns desse grupo essencial e pioneiro do rock brasileiro.


Uma bela surpresa é esse « Página central » que reúne Celso Fonseca e Marcos Valle. Longe de ser uma simples colaboração amável e cortês entre personalidades significativas que navega entre o pop, a bossa e o jazz, o álbum composto de 12 inéditos divididos entre canções e música instrumental, revela um trabalho pensado e sofisticado, entre momentos intimistas e arranjos feitos de nuances orquestrais. A faixa título que abre « Página central » não está aliás longe de lembrar o universo musical glamuroso de Burt Bacharch ou mesmo Barry Manilow. Um álbum de classe, no qual os dois artistas brasileiros se mostram em suas melhores formas.
Menos percussivo e instintivo que Baden Powell, Rafael Rabello e Yamandu Costa, Zé Paulo Becker por seu lado não é menos que um violonista virtuose que privilegia uma abordagem mais delicada e melódica. Como indica o nome do álbum, « Pra tudo ficar bem », é um álbum otimista no qual o musicista passeia através dos diversos estilos próprios do Brasil. Essencialmente instrumental, o álbum compreende no entanto alguns títulos cantados, para os quais Zé Paulo Becker convida criteriosamente Ney Matogrosso, Zé Renato e Moyseis Marques. O violonista, que se revela também um compositor inspirado, tem inclusive a elegância de não se colocar à frente, deixando espaço para os arranjos e para os outros excelentes instrumentistas que o cercam.

O nome do maestro Jaime Alem é inevitavelmente ligado ao de Maria Bethânia, para quem ele é, há 25 anos, o arranjador principal de seus discos e seus numerosos shows. Para esse primeiro disco instrumental, « Dez cordas do Brasil », ele mergulha nas raízes musicais dos Sertões, através da viola caipira, um violão de dez cordas, cujo som cristalino assemelha-se ao da guitarra portuguesa.
Seja qual for o nome dos estilos abordados nesse álbum feito de 13 composições pessoais, Jaime Alem nos permite descobrir as numerosas influências que se cruzam no Nordeste Brasileiro e em outros estados, fora das grandes cidades, quer elas soem indígenas, árabes ou espanholas.

Pianista, compositor e arranjador, Alberto Rosenblit é mais conhecido como produtor musical para a Rede Globo.
Para seu segundo álbum, « De bem com a vida », ele convida das mais belas vozes da MPB para mostrar suas composições ‘cool’, principalmente centradas na Bossa Nova, mesmo fazendo um desvio pelo choro e pela valsa. Reencontramos então Zé Renato (sempre muito requisitado), Ney Matogrosso (idem !), Joyce, Ivan Lins, Zélia Duncan, e Leila Pinheiro, para os títulos que –tanto pelas letras quanto pelo estilo musical- são centrados num Rio de Janeiro, como o sonhamos e como gostaríamos que ele fosse.

Outro álbum delicado é o da cantora de Bélem (PA), Cláudia Cunha, instalada em Salvador, Bahia, desde 1996.
O resultado se chama « Responde à roda », um disco que revisita os diferentes ritmos da Bahia que fazem a ligação entre o Brasil e a África ; mas também outras sonoridades do Nordeste (baião), e, da mesma forma, do Rio (choro, bossa e samba). Esse catálogo de músicas tradicionais é produzido pelo excelente artista mineiro Sérgio Santos. A voz suave de Cláudia Cunha é sem dúvida alguma bela e elegante, mas um pouco monocórdia no seu decorrer.


« Feito para ouvir » (ao lado, a capa original), de Emílio Santiago, poderia ter sido um dos grandes discos desse ano... se ele não tivesse sido gravado em 1977 ! Tratou-se de se fazer a reedição judiciosa decidida pelo selo brasileiro Dubas música, do terceiro álbum daquele que podemos considerar um dos melhores intérpretes da música popular brasileira. No início dos anos 70, o crooner animava a noite dos night clubs do Rio de Janeiro, cercado pelo trio de Laércio de Freitas. Roberto Menescal teve então a idéia desse álbum, que apresenta o clima soft tal qual o das boates de jazz da época, e que foi praticamente capturado de um só golpe. E é num clima intimista que Emílio retoma aqui alguns títulos (nem sempre os mais evidentes) de grandes compositores que o artista possuía em seu repertório : Toninho Horta, Johnny Alf, Gilberto Gil , Baden Powell, Durval Ferreira, Dorival Caymmi, João Donato e Antonio Carlos Jobim. Numa época de crise (definitiva?) do disco, é de se dizer que é ato de coragem reeditar álbuns tão essenciais.
« Elas cantam Paulinho da Viola » é o resultado gravado em estúdio de um show de 2008, que prestou homenagem aos 40 anos de carreira discográfica do Príncipe do Samba. Para a ocasião, cinco cantoras de gerações diferentes revisitaram seu repertório cinco estrelas : A mais idosa Alaíde Costa ; Milena, Cida Moreira, Célia ; e a mais jovem, a excelente Fabianna Cozza. Por vezes próximas das versões originais, por vezes (ligeiramente) mais audaciosas, pode-se imaginar que que essas versões, em cena, deviam certamente superar essa gravação em disco, um pouco fria. Um bom momento, no entanto, é Sinal fechado, que mostra uma interpretação comovente dessa conversa cantada entre Cida Moreira e Alaíde Costa.
a seguir...

4 commentaires:

Cochon productions a dit…

Oi Daniel,
Não pude ouvir o ultimo programa, a radio não entrava no net. Ainda bem que ha o PODCAST.
Merci de valoriser Emilio Santiago. Tu sais, il n'est pas vraiment aimé des amateurs de MPB au Brésil. Je suis entièrement d'accord avec toi qu'il est vraiment LE crooner, mais mon dieu, ses arrangements....sont tellement kitchs... Toujours cette facilité de "trilha de novela" quelle gâchis..... J'imagine cette voix et cette "bossa" dans la main d'un Molerenbaun, ou de Jaime Alem...
Voila, merveilleux 2010 à toi et long vie à Tropicalia!

OLHAR CIDADÃO a dit…

Daniel

Boa tarde

Vim do Brasil até aqui, via Internet é rápido, não custa nada, não nos exigem passaporte e não fiscalizam a nossa bagagem. Na minha "mala", trouxe um abraço,e os votos de que você, seus familiares e amigos, tenham um Feliz Natal e um excelente 2010.

Paz para o mundo, com música....

Daniel Achedjian a dit…

Merci Gynewer, heureuse fête à toi! C'est vrai que les albums "Aquarela brasileira" sont très kitch dans leurs arrangements. Mais ce "Feito para ouvir" est un petit bijoux. Tu pourras écouter des extraits sur Tropicalia!! :)
Abraços!

Daniel Achedjian a dit…

Obrigado 007! :)
Meus votos pra 2010 também!
Sou um regular leitor do seu excelente trabalho, pode crer!!
abraços!

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.