lundi 30 novembre 2009

TROPICALIA 36 (part.1)

Arlindo Cruz, avec deux titres en public sur Tropicalia 36 (part.1)


Voici la liste des titres joués en direct dans le programme Tropicalia du 23/10. Pour réécouter cette émission et d’autres plus anciennes, cliquez ICI

Eis aqui a lista das canções tocadas ao vivo no programa Tropicália do dia 23/10. Pra escutar este programa, e outros mais antigos, clique AQUI.

-MOINHO : « Doida de varrer » (Ana Carolina/ Chacal)
-MART’NÁLIA : « Ela é minha cara » (Ronaldo Bastos/ Celso Fonseca)
-GUINGA & SÉRGIO SANTOS : « Por trás de brás de pina » (Guinga/ Mauro Aguiar)
-ARLINDO CRUZ : « O Que é o amor » (Fred Camacho/ Maurição/ A.Cruz)
-DÁ NO CORO : « Coisa da pele » (Jorge Aragão/ Acyr Marques)
-ROSA EMÍLIA : « Perfume de cebola » (Filó Machado/ Cacaso)
-FRED MARTINS : « Tudo teu » (Fred Martins/ Marcelo Diniz)
-NANA CAYMMI : « Bons momentos » (Zé Luiz Lopez/ Marcio Proença)
-VANDER LEE : « Do bão » (Leo Minax/ Vander Lee)
-RODRIGO CAMPOS : « Brother José » (Rodrigo Campos/ Beto Villares)
-ARLINDO CRUZ : « O Show tem que continuar » (L.C. da Vila/ Sombrinha/ A.Cruz)
-MARCELO D2/ CLÁUDIA : « Desabafo » (MD2/ Nave)/ « Deixe eu dizer » (Ivan Lins/ R.M.de Souza)
-LUA : « Se tudo pode acontecer » (Arnaldo Antunes/ P.Tatit /A.Ruiz/ J.Bandeira)
-ARNALDO BRANDÃO : « À venda » (Arnaldo Brandão/ Tavinho Paes)

vendredi 27 novembre 2009

Survolant 2009: avril/ abril...


(Textes français, texto português traduzido do francês)

Voir les posts précédents pour janvier, février et mars/ Vide os posts anteriores para janeiro, fevereiro e março.

AVRIL : Le marché du disque atteint enfin sa vitesse de croisière en ce mois d’avril qui voit la sortie de plusieurs très bons albums parmi les productions de cette année.
Parmi ceux-ci, « Peixes Pássaros Pessoas », le deuxième album de Mariana Aydar qui -au sortir de cette première décennie du nouveau millénaire- s’affirme comme l’une des artistes féminines les plus originales et consistantes. Le disque, dont l’épine dorsale est composée par le musicien, producteur et partenaire de Mariana, Duani, navigue entre sambas de tradition et autres rythmes purement brésiliens, habillés d’une sonorité définitivement contemporaine.
Dans un univers pas très éloigné, Rodrigo Campos lance le fascinant « São Mateus nao é um lugar assim tão longe », produit principalement par Beto Villares (voir l’album de Céu et Zélia Duncan plus loin dans l’année). L’ancien "cavaquiniste" de Fabiana Cozza nous fait découvrir un monde musical passionnant où la samba n’est qu’un point de départ vers des chemins rythmiques et mélodiques aux méandres inattendus. Ici aussi, tradition et modernité sont les maîtres mots. « São Mateus… » est gratifié de la note maximale dans toute la presse spécialisée, mais pour des raisons encore inexpliquées, il ne parvient pas encore à trouver une distribution qu’il mérite.
Toujours sous l’enseigne de rythmes purement brésiliens, mais mélangés cette fois ci à une forte pulsion rock, le troisième album de Lula Queiroga, « Tem juizo mas não usa » (pochette ci dessus), est un creuset de trouvailles sonores et mélodiques. L’ingénieux artiste du Pernambuco s’affirme comme très complémentaire à son compagnon de route, Lenine, moins puissant, certes, mais plus créatif.

Pour rester dans les albums sans concession, Caetano Veloso nous propose une suite heureuse à l’album « Cê » avec « Zii e zie », qui reste dans la même économie de recours instrumentaux (basse, guitare électrique, batterie) pour un son qui tend vers un rock alternatif et minimaliste. Trop verbeux et mélodiquement en perte d’inspiration pour certains, génial pour d’autres, force est de constater que Caetano reste néanmoins un artiste « vivant » sur la scène brésilienne.
Pour revenir à du plus classique, Nana Caymmi revient avec « Sem poupar coração », un album d’inédits que l’on attendait depuis « Desejos » de 2001. Et sans faire de bruit, la grande interprète nous offre tout simplement un album d’une désarmante beauté.

Comme tous les premiers de la classe, Vander Lee –comme Jorge Vercilo- énerve la critique spécialisée par sa facilité à composer des chansons immédiates à la limite du « trop populaire ». Pourtant le compositeur de Belo Horizonte (MG) ne tombe jamais dans le piège, et dans ce cinquième album « Faro », plus pop que ses prédécesseurs, il propose 12 compositions qui sont autant de (bons) hits potentiels.
L’album « Guanabara » de Fred Martins possède les défauts de ses qualités si l’on se réfère à un marché du disque où l’on a l’habitude de consommer de la musique fast food. Le compositeur cisèle des mélodies sophistiquées sur des harmonies recherchées que l’auditeur (ou le critique) impatient, ne prendra pas le temps de savourer. L’ensemble de l’album est un bel hommage à la Bossa Nova jusque dans les détails les plus méticuleux des arrangements.

Parmi les albums instrumentaux, on notera « Saudade do Cordão », du grand compositeur et guitariste Guinga qui revisite certaines de ses compositions -plus quelques inédits- avec le clarinettiste Paulo Sérgio Santos, qui mène toutes les lignes mélodiques. La sonorité tantôt plaintive tantôt sautillante et légère de la clarinette -qui se promène sur les chorinhos, valses, ou le côco- nous donne la nostalgie d’un Rio ancien. Ce très bel album possède son équivalent en dvd.
Très proche du « nonsens » anglais, l’excellente pochette (et les photos du livret !) du sixième album de Carlos Careqa, « Tudo que respira quer comer », reflète assez bien l’esprit gentiment déjanté de cet artiste de l’underground de São Paulo, qui ne se définit pas aisément. Carlos Careqa utilise très librement le funk, la samba, le baião ou le tcha tcha tcha, pour porter ses textes parfois acides, parfois réflectifs ou encore totalement surréalistes, dans la droite ligne d’Itamar Assumpção ou d’André Abujamra. Ce qui n’empêche pas que certains titres font preuve d’un beau lyrisme comme la très bonne plage titulaire, Isso passará ou 28 (Vinte e oito).

Le label Biscoito Fino édite « Dolores Duran entre amigos ». Il s’agit en fait d’enregistrements informels effectués dans les années 1950, de réunions entre amis au centre desquelles Dolores Duran (1930-1959) se promène dans un répertoire fait de classiques américains, français et brésiliens. Elle est accompagnée à la guitare par le jeune Baden Powell ou Billy Blanco. Ces documents précieux, de bonnes qualité, de cette importante chanteuse et compositrice de la musique brésilienne, méritaient de voir le jour.
Entre les nombreux dvd’s, la sortie du festif « MTV ao vivo » d’Arlindo Cruz, figure incontournable de la samba carioca arrivé à l’ apogée du succès populaire depuis son apport important à l’album « Samba meu » (2007) de Maria Rita.


Sobrevoando 2009 : abril…

ABRIL : O mercado do disco alcançou finalmente sua velocidade de cruzeiro nesse mês de abril, que observou o lançamento de muito bons álbuns dentre as produções desse ano.
Entre os quais, « Peixes Pássaros Pessoas », o segundo álbum de Mariana Aydar que, quase saindo dessa primeira década do novo milênio, se afirma como uma das artistas femininas mais originais e consistentes. O disco, cuja espinha dorsal é composta pelo músico, produtor e companheiro de Mariana, Duani, navega entre sambas de tradição e outros ritmos puramente brasileiros, vestidos de uma sonoridade definitivamente contemporânea.

Num universo assim não tão distante, Rodrigo Campos lança o fascinante « São Mateus não é um lugar assim tão longe », produzido principalmente por Beto Villares (vide os álbuns de Céu e Zélia Duncan, mais à frente ao longo do ano). O antigo cavaquinista de Fabiana Cozza nos faz descobrir um universo musical apaixonante, no qual o samba não é mais do que um ponto de partida próximo aos caminhos rítmicos e melódicos que passam por meandros inusitados. Também aqui, tradição e modernidade são as palavras de ordem. « Sao Mateus… » é agraciado com a nota máxima de toda a imprensa especializada, mas por razões ainda inexplicáveis, ele ainda não conseguiu obter a distribuição que merece.
Sempre sob a marca de ritmos puramente brasileiros, mas mesclados dessa vez a uma forte pulsação rock, o terceiro álbum de Lula Queiroga, « Tem juízo mas não usa » (foto acima), é uma fonte de descobertas sonoras e melódicas. O inventivo artista de Pernambuco afirma-se como bem complementar a seu companheiro de estrada, Lenine ; menos pulsante, certamente... porém mais criativo.
Para nos deter nos álbuns sem concessões, Caetano Veloso nos apresenta uma sequência mais inspirada ao álbum « Cê », com « Zii e zie », que se enquadra na mesma economia de recursos instrumentais (baixo, guitarra elétrica, bateria) para um som que tende a um rock alternativo e minimalista. Em meio a um excesso de verborragia, e melodicamente tido como pouco inspirado para alguns, e genial para outros, o fato é que constata-se que Caetano continua ainda assim um artista « pulsante » na cena brasileira.

Para chegar ao que há de mais clássico, Nana Caymmi retorna com « Sem poupar coração », um álbum de inéditos que seguiu-se a « Desejos », de 2001. E sem fazer alarde, a grande intérprete propôs simplesmente um álbum de uma pacificadora beleza.
Como todos os primeiros da classe, Vander Lee –como Jorge Vercilo- irrita a crítica especializada por sua facilidade em compor canções imediatamente no limite do brega. No entanto, o compositor de Belo Horizonte (MG) não cai jamais na armadilha nesse quinto álbum, « Faro », mais pop que seus predecessores, que contem 12 composições que são de qualquer forma (bons) hits potenciais.

O álbum « Guanabara », de Fred Martins, sofre os efeitos decorrentes de sua categoria, em se tratando de um mercado do disco no qual se fomenta o hábito de se consumir música fast food. O compositor cinzela melodias sofisticadas sob harmonias elaboradas, que o ouvinte (ou o crítico) impaciente não dedica o devido tempo para saborear. O conjunto do álbum é uma bela homenagem à Bossa Nova, até mesmo nos detalhes - os mais meticulosos - dos arranjos.
Dentre os álbuns instrumentais, faz-se notar « Saudade do Cordão », do grande compositor e guitarrista Guinga, que revisita algumas de suas composições –além daquelas inéditas- com o clarinetista Paulo Sérgio Santos, que conduz todas as linhas melódicas. A sonoridade ora dolorosa, ora saltitante e ligeira da clarineta –que passeia pelos chorinhos, valsas, ou pelo côco- nos dando assim uma certa nostalgia de um Rio antigo. Esse belíssimo álbum tem um equivalente em dvd.

Muito próximo do « nonsense » inglês, a humorística capa (e as fotos do livreto !) do sexto álbum de Carlos Careqa, « Tudo que respira quer comer », reflete muito bem o espírito agradavelmente fora dos padrões desse artista do underground de São Paulo, que não se define tão facilmente. Carlos Careqa utiliza muito livremente o funk, o samba, o baião, e o tcha tcha tcha, para sustentar seus textos às vezes ácidos, às vezes reflexivos, ou ainda totalmente surrealistas, dentro da linha de Itamar Assumpção ou de André Abujamra. O que não impede que certos títulos evidenciam uma boa dose de lirismo, como a muito boa faixa-título, Isso passará, e também 28 (Vinte e oito).
O selo Biscoito Fino edita « Dolores Duran entre amigos », com gravações de reuniões entre amigos em meio aos quais Dolores Duran (1930-1959) transita por um repertório formado por clássicos americanos, franceses e brasileiros. Ela se faz acompanhar pelo violão pelos ainda jovens Baden Powell e Billy Blanco. A boa qualidade desses documentos preciosos dessa cantora e compositora importante da música brasileira, mereciam mesmo vir um dia a público.
Entre os inúmeros dvd’s, o lançamento do festivo « MTV ao vivo », de Arlindo Cruz, figura indispensável do samba carioca, que atinge seu apogeu popular depois de sua importante contribuição ao àlbum « Samba meu » (2007), de Maria Rita.

A seguir / à suivre…

mardi 24 novembre 2009

Survolant 2009 : mars...

« Álbum de retratos » de Rosa Emilia,
hommage au poète Cacaso (1944-1987)


(texte français, texto português traduzido do francês)

« La fin de l’année approche et, avec elle, son lot de rétrospectives en tout genre. Comme en 2008, ce blog et l’émission Tropicália ne seront pas en reste.
Dans un soucis de revoir studieusement quelle fut la bande sonore de cette année, je me suis dit qu’il était temps de réécouter avec soin les bonnes « plaques » pour établir début janvier, la liste des albums qui auront attiré mon attention en 2009. Une opinion toute subjective, bien évidemment.
Pour tenir au plus près de l’actualité musicale, je me suis toujours informé auprès de deux sources musicales sérieuses (en lien ici, sur la colonne de droite): le blog super informatif du journaliste Mauro Ferreira (O Dia) ; et la liste exhaustive des albums reçus par Antônio Carlos Miguel –journaliste musical d'O Globo- éditée également sur son blog. »
Après les mois de janvier et février (voir post du 21/11), voici donc quelques productions significatives du mois de mars. »

-MARS : La chanteuse Tiê, ancienne choriste de Toquinho, lance de manière indépendante « Sweet jardim », un album de folk minimaliste et contemplatif. Un travail poétique loué par le publique branché de São Paulo (mais aussi Caetano Veloso), qui sera distribué trois mois plus tard par Warner music.

Pour l’album « Pra iluminar », Leila Pinheiro interprète 17 compositions d’Eduardo Gudin dans cet enregistrement en public (sans équivalent dvd pour l’instant). Parmi les sambas raffinées de l’auteur, Verde (E. Gudin/ G.C. Costa Netto), qui avait projeté la chanteuse au-devant de la scène en 1985 .
-Rosa Emilia, chanteuse bahianaise vivant en Italie, sort le très bel « Álbum de retratos » (photo ci-dessus) qui rend hommage au poète Cacaso (1944-1987), dont elle fut l’épouse. Entre bossa, samba et mélodies délicates, on retrouve associés au nom du parolier, ceux de Suely Costa, Olivia Byington, Zé Renato , Sérgio Santos ou Joyce, à laquelle la voix de Rosa Emilia s’apparente fortement.
Dans un style plus corrosif, la chanteuse « gaúcha » (sud du Brésil) au look néo-punk, Luciana Pestano, propose son second album « Tigra », produit entre autre, par Herbert Vianna, Marcos Cunha, ou Junior Tostoi. Ce dernier marque de sa guitare saignante le son de cet album, tout autant que la voix rauque (impressionnante !) de Luciana qui raille, tel du papiers de verre, des compositions de sa création.

Du côté des disques instrumentaux, le pianiste Luciano Alves, qui durant sa carrière a eu l’occasion de transiter par tous les styles –du rock progressif au classique- met sa virtuosité au service du grand compositeur Ernesto Nazareth (1863-1934), un des grands maîtres du choro du début du XXè siècle, mais aussi compositeurs d’innombrables tangos, valses, ou polkas.
- « Pintando e bordando » est le deuxième (bon) album de Lucia Menezes, chanteuse venue du Céara, qui de sa voix aigüe aux intonations délicieusement rétro nous fait voyager aux travers des rythmes du Nordeste, ou au cœur des répertoires de compositeurs classiques de la MPB tels Chico Buarque, Assis Valente, Edu Lobo ou Noel Rosa.
-On notera aussi le très intéressant groupe Dá no Coro, composé de 14 intégrants vocalistes et instrumentistes, qui dans l’album « Negro cor », rassemble des compositions qui ont pour lien la conscience africaine. On y trouve des relectures de titres de Lenine, Caetano Veloso, Milton Nascimento, Jorge Aragão, Jorge Benjor, ou Djavan.
-EMI Music lance sur le marché le coffret « O Canto da Cigarra nos anos 70 », qui compile les onze premiers albums de Simone, qui s’ étalent de 1973 à 1980. Et on se rend compte qu’il faudra attendre le sixième album de la chanteuse bahianaise, « Gotas D’água, pour qu’elle se sorte d’une interprétation souvent dure et austère, parfois limite dépressive.

-Au rayon des dvd’s, sort le premier volume de « Zoombido », programme télévisé animé par Paulinho Moska, qui reçoit un invité dans un format de 25 minutes. Les questions portent principalement sur le processus de création des chansons, et chaque émission propose trois titres en acoustique dont un en duo avec Moska. Les invités de ce premier volume sont : Lenine, Chico César, Zeca Baleiro, Pedro Luis, Mart’n’ália et Zeca Pagodinho…Un très bon concept, et de futures archives précieuses.


Sobrevoando 2009: março...

"O final do ano se aproxima, e com ele, uma fornada de retrospectivas de todos os gêneros. Como em 2008, esse blog e a transmissão de Tropicália não ficarão de fora dessa folheada sobre o que ocorreu em 2009. Dentro de uma preocupação de rever conscienciosamente qual foi a « trilha sonora » desse ano, eu disse a mim mesmo que já era tempo de reescutar com cuidado as boas « placas », para estabelecer, a partir de janeiro, a lista de álbuns que tenham chamado a minha atenção em 2009. Uma opinião absolutamnte subjetiva, evidentemente.
Para me manter atualizado ao máximo acerca das atualidades musicais, eu busco estar sempre bem informado junto às duas fontes sérias relacionadas aqui, na coluna à direita : o blog super informativo do jornalista Mauro Ferreira (O Dia) ; e a lista completíssima de álbuns recebidos e listados por Antônio Carlos Miguel –jornalista musical que conta com uma coluna no jornal O Globo- editada paralelamente em seu blog no Globoonline."

Depois dos meses de janeiro e fevereiro (vide post de 21/11), aqui agora então algumas produções significativas do mês de março :


-MARÇO : A cantora Tiê, antiga backing vocal de Toquinho, lança de forma independente « Sweet jardim », um álbum folk minimalista e contemplativo. Um trabalho poético elogiado pelo público antenado de São Paulo (mas também Caetano Veloso), que depois, foi distribuido em junho pela Warner Music.
Já no álbum « Pra iluminar », Leila Pinheiro interpreta 17 composições de Eduardo Gudin nessa gravação em público (ainda sem o equivalente em dvd, por enquanto). Dentre os sambas refinados do autor, Verde (E. Gudin/ G.C. Costa Netto), que havia projetado a cantora à cena, em 1985 .
-Rosa Emilia, cantora baiana que vive na Itália, lança o belo « Álbum de retratos », que presta homenagem ao poeta Cacaso (1944-1987), de quem ela foi esposa. Entre bossa, samba e melodias delicadas, encontramos associadas ao nome do letrista, tais como os de Suely Costa, Olivia Byington, Zé Renato , Sérgio Santos e Joyce, cuja voz a de Rosa Emilia se assemelha fortemente.

Num estilo mais corrosivo, a cantora « gaúcha » com look neo-punk, Luciana Pestano, nos apresenta seu segundo álbum, « Tigra », produzido, entre outros, por Herbert Vianna, Marcos Cunha, e Junior Tostoi. Esse último revela através de sua guitarra sangrenta o som desse álbum, tanto quanto a voz rouca (impressionante !) de Luciana, que esmerilha sem piedade as composições de sua própria autoria.
No tocante aos discos instrumentais, o pianista Luciano Alves, que durante sua carreira teve a ocasião de transitar por todos os estilos –do rock progressivo ao clássico- coloca seu virtuosismo a serviço do grande compositor Ernesto Nazareth (1863-1934) um dos grandes mestres do choro no início do século XX, mas também compositor de inúmeros tangos, valsas e polkas.

- « Pintando e bordando » é o segundo (bom) álbum de Lucia Menezes, cantora vinda do Ceará, de voz aguda com intonações deliciosamente rétro nos faz viajar através dos ritmos do Nordeste, e ao âmago dos repertórios de compositores clássicos da MPB tais como Chico Buarque, Assis Valente, Edu Lobo e Noel Rosa.
-É de se notar também o interessantíssimo grupo Dá no Coro, composto por 14 integrantes vocalistas e instrumentistas, que através do álbum « Negro cor », reúnem composições que têm em comum a consciência africana. Nele encontramos releituras de títulos de Lenine, Caetano Veloso, Milton Nascimento, Jorge Aragão, Jorge Benjor, e Djavan.
A EMI Music lança no mercado a caixa « O Canto da Cigarra nos anos 70 », que compila os onze primeiros álbuns de Simone, que se alinham de 1973 a 1980. E nos damos conta de que foi preciso esperar pelo sexto disco da cantora baiana, « Gotas D’água » (1975), para que ela abandone de vez seu jeito de interpretar, bastante dura e austera, por vezes no limite do depressivo.
- Enfim, para falar de dvd’s, a saida do primeiro volume de « Zoombido », programa de televisão animado por Paulinho Moska, que recebe um convidado, num formato de 25 minutos. As perguntas giram em torno principlmente sobre o processo de criação das canções, e cada transmissão propõe três títulos em acústico, dos quais um entre dois junto com Moska. Os convidados desse primeiro bloco são : Lenine, Chico César, Zeca Baleiro, Pedro Luis, Mart’n’ália e Zeca Pagodinho…Uma concepção muito boa e, no futuro, acervos preciosos.


lundi 23 novembre 2009

TROPICALIA 35 (part.2)

Dominguinhos chante Luiz Gonzaga dans Tropicalia (part.2)

Voici la liste des titres joués en direct dans le programme Tropicalia du 16/10. Pour réécouter cette émission et d’autres plus anciennes, cliquez ICI


Eis aqui a lista das canções tocadas ao vivo no programa Tropicália do dia 16/10. Pra escutar este programa, e outros mais antigos, clique AQUI.


-DOMINGUINHOS (c/ Gilberto Gil) : « Forró de Mané Vito » (Zé Dantas/ Luiz Gonzaga)

-DOMINGUINHOS (c/ Tânia Alves)
: « Qui nem giló » (Luiz Gonzaga/ Humberto Teixeira)

-REGINA SOUZA :
« A Estrada » (Toni Garrido/ Lazão/ da Gama/ B.Farias)

-JORGE BEN : « O Circo chegou » (Jorge Ben)

-LUCAS SANTTANA : « Amor em Jacumã » (L.Santtana)

-PAULO CORRÊA : « Confesso » (Paulo Corrêa)

-FREJAT/ PAULO GONZO : « Segredos » (Frejat)
-MOACYR LUZ (c/ Zeca Pagodinho): « Vida da minha vida » (Sereno/ Moacyr Luz)

-TRÊS MENINAS DO BRASIL : « Menina amanhã de manha » (Tom Zé/ Perna Froes)

-ALCEU VALENÇA : « Chuvas de cajus » (Alçeu Valença)
-MARIZA : « Fronteiras » (P.H. de Mello/ M.Pacheco)
-VERÔNICA FERRIANI : « Ahiê » (João Donato/ P.C.Pinheio)

-CRIS AFLALO : « Conceiçao dos coqueiros » (Lula Queiroga/ Lulu Oliveira/ A.Bicudo)

-RODRIGO BITTENCOURT :
« Não é pecado » (R.Bittencourt/ Nilo Romero)

-MARIA ALCINA : « Espaço sideral » (Moisés Santana)

-JORGE BEN : « Taj Mahal » (Jorge Ben)

samedi 21 novembre 2009

Survolant 2009 : janvier et février…

"Batucando" de Moacyr Luz:
une des meilleures productions samba de 2009.


(texte français, texte português traduzido do francês)

La fin de l’année approche et, avec elle, son lot de rétrospectives en tout genre. Comme en 2008, ce blog et l’émission Tropicália ne seront pas en reste.
Dans un soucis de revoir studieusement quelle fut la bande sonore de cette année, je me suis dit qu’il était temps de réécouter avec soin les bonnes « plaques » pour établir début janvier, la liste des albums qui auront attiré mon attention en 2009. Une opinion toute subjective, bien évidemment.
Pour tenir au plus près de l’actualité musicale, je me suis toujours informé auprès de deux sources musicales sérieuses (en lien ici, sur la colonne de droite): le blog super informatif du journaliste Mauro Ferreira (O Dia) ; et la liste exhaustive des albums reçus par Antônio Carlos Miguel –journaliste musical d'O Globo- éditée également sur son blog.
Et donc, le 16 novembre dernier, en compagnie des auditeurs qui écoutaient en direct l’édition 35 de Tropicália (bientôt en podcast ici), j’ai commencé à survoler les mois de janvier et février 2009, aux travers de quelques bonnes productions, qui méritent que l’on s’y attarde. Petit à petit, les autres mois défileront au fil des émissions –et ici même- jusqu’à la fin de l’année.
Allons-y… !

Sobrevoando 2009: janeiro e fevereiro...

O final do ano se aproxima, e com ele, uma fornada de retrospectivas de todos os gêneros. Como em 2008, esse blog e a transmissão de Tropicália não ficarão de fora dessa folheada sobre o que ocorreu em 2009. Dentro de uma preocupação de rever conscienciosamente qual foi a « trilha sonora » desse ano, eu disse a mim mesmo que já era tempo de reescutar com cuidado as boas « placas », para estabelecer, a partir de janeiro, a lista de álbuns que tenham chamado a minha atenção em 2009. Uma opinião absolutamnte subjetiva, evidentemente.
Para me manter atualizado ao máximo acerca das atualidades musicais, eu busco estar sempre bem informado junto às duas fontes sérias relacionadas aqui, na coluna à direita : o blog super informativo do jornalista Mauro Ferreira (O Dia) ; e a lista completíssima de álbuns recebidos e listados por Antônio Carlos Miguel –jornalista musical que conta com uma coluna no jornal O Globo- editada paralelamente em seu blog no Globoonline.
E então, ontem à noite, em companhia dos ouvintes que escutavam diretamente a edição nº 35 do programa Tropicália (em breve aqui, em podcast), eu comecei a sobrevoar os meses de janeiro e fevereiro de 2009, através de algumas boas produções, merecedoras de que se demore um pouco sobre elas. Pouco a pouco, as demais desfilarão através do fio das transmissões –e aqui mesmo- precisamente até o final do ano. E aqui vamos nós... !

"Mordida" do Rodrigo Bittencourt, um disco pop/rock venenoso e excitante.

JANVIER : Entre le réveillon et le carnaval, pas de répit ! Moacyr Luz lance déjà un des bons albums de samba à l’aube cette année avec « Batucando » (photo en début de post). De son côté, Rodrigo Maranhão et son groupe Bangalafumenga, nous offrent un florilège de rythmes festifs avec « Barraco dourado ».

À l’opposée, Olivia Byington nous propose le très intimiste « Perto », la version cd de son spectacle déjà sorti en dvd « A vida de perto ». Un voyage tout en douceur, voix et guitare, entre reprises anglaises, françaises et portugaises, et des compositions de la délicate chanteuse.
Il était temps !! Ce mois de janvier nous fait découvrir enfin un vrai album de pop/rock vénéneux et excitant avec Rodrigo Bittencourt et « Mordida » (voir photo ci-dessus), deuxième travail musical pour ce jeune musicien écrivain et cinéaste.
Du côté des dvd’s, on notera :
- le retour un peu pâle de Verônica Sabino avec « Que nega é essa » (on aurait préféré un album d’inédits de cette très bonne chanteuse)
- le show de l’excellent samba/soulman, Markus Riba
- la sortie d’un des plus brillants projets de 2008, le show « Três meninas do Brasil », qui réunit sur scène Jussara Silveira, Rita Ribeiro et Teresa Cristina, pour un spectacle qui pourrait s’apparenter à un guide didactique à travers les rythmes les plus divers du Brésil.

JANEIRO : Entre o réveillon e o carnaval, nada de descanso ! Moacyr Luz já lança um dos melhores álbuns de samba ao alvorecer desse ano, com « Batucando » (foto acima).

Por seu lado, Rodrigo Maranhão e seu grupo percussivo Bangalafumenga, nos oferece uma coletânea de ritmos festivos com « Barraco dourado ». Em oposição, Olivia Byington nos propõe o muito intimista « Perto », a versão em cd de seu espetáculo já lançado em dvd « A vida de perto ». Uma viagem bem meiga, voz e violão, por entre peças inglesas, francesas e potuguesas, além de composições da própria delicada cantora.
E já era tempo !! Esse mês de janeiro nos fez descobrir enfim um verdadeiro disco de pop/rock venenoso e excitante, com Rodrigo Bittencourt, em « Mordida » (foto acima), segundo trabalho musical com a assinatura desse jovem músico e escritor.
No tocante aos dvd’s, fazem-se notar :
- o retorno um tanto pálido de Verônica Sabino, com « Que nega é essa » (seria prefeível um álbum de inéditos dessa excelente cantora);
- o show do excelente samba/soulman Markus Riba ;
-o lançamento de um dos mais brilhantes projetos de 2008: o show « Três meninas do Brasil », que reuniu em cena Jussara Silveira, Rita Ribeiro e Teresa Cristina, num espetáculo que poderia comparar-se a um guia didático através dos ritmos mais diversos do Brasil.

Alceu Valença revisite des titres moins connus dans l'excellent "Ciranda mourisca"


FEVRIER : La presse spécialisée s’enthousiasme pour « Violas de bronze » de Siba et Roberto Corrêa qui nous plongent aux plus profonds des racines du Sertão. Un album précieux, mais ardu.
Pas besoin de beaucoup d’explications pour un titre qui parle pour lui-même : « Samba e Jazz » de Wagner Tiso, nous offre avec grand orchestre, un des très bons albums instrumentaux de l’année.
Du Portugal, nous vient Maria João Quadros, qui lance au Brésil son album « Fado mulato ». Le répertoire est fait de compositions d’artistes brésiliens –pour la plupart- qui se mettent au service du style portugais. Parmi eux, Chico César, Pedro Luis, Zeca Baleiro, Ivan Lins ou Alzira Espindola.
Mais la grande diva du Fado moderne reste sans conteste Mariza qui, en ce mois de février, lance son quatrième album « Terra », qui va bien au-delà du fado traditionnel.
Retour au Brésil où Paralamas do Sucesso propose « Brasil afora », un album plus lumineux que ses prédécesseurs « Hoje » (2005) et « Longo caminho » (2002). Un répertoire plus métissé aussi, en accord avec les débuts du groupe.
Tout aussi léger et solaire, le disque de la révélation pop branchée du mois s’appelle Little Joy, groupe américano-brésilien composé de Rodrigo Amarante (Los Hermanos), Fabrizio Moretti (The Strokes), et la chanteuse Binki Shapiro.

Parmi les albums déjantés mais excellents, l’extravagante Maria Alcina nous livre « Confete e serpentina », mixture brillante entre l’électronique, la samba, et le frevo ébouriffé du Nordeste. Un certain côté kitch lui confère un aspect branché.
Et puisqu’on évoque le Nordeste, un des grands noms du Pernambuco, Alceu Valença, sort le très bon « Ciranda Mourisca » (photo ci-dessus) qui -s’il n’est pas fait d’inédits- nous propose une relecture acoustique et subtile de titres moins connus qui ont émaillés sa carrière.
Coup de cœur et confirmation pour Cris Aflalo et son second album très classe « Quase tudo dá » qui, outre quelques bonnes compositions personnelles, revisite de sa voix suave et légère des faces B de Caetano Veloso, Lula Queiroga, Gilberto Gil, Carlos Careqa ou encore Arnaldo Antunes.
Également de São Paulo, la jeune Verônica Ferriani lance son premier album aux sonorités samba jazz. L’excellente production et le mixage du duo formé par sa voix au timbre velouté, et le Fender Rhodes, arrive à donner une belle cohésion à un ensemble à priori disparate (compositions de Paulinho da Viola, Gonzaguinha, João Donato, Assis Valente, Cassiano, etcetera).
Une partie de ses albums sera illustrée dans le podcast Tropicalia 35 (part 2).
A suivre…A seguir…To be continued….

FEVEREIRO : Não há necessidade de muitas explicações para um título que fala por si mesmo : « Samba e Jazz », de Wagner Tiso, que nos pesenteia, com grande orquestra, um dos muito bons álbuns instrumentais do ano.
A imprensa especializada se entusiasmou com « Violas de bronze », de Siba e Roberto Corrêa, que nos faz mergulhar nas mais profundas raízes do sertão. Um álbum precioso, porém árido.
De Portugal, nos vem Maria João Quadros, que lança no Brasil seu álbum « Fado mulato ». O repertório é composto de composições de artistas brasileiros –em sua maior parte- que se colocaram a serviço do estilo português. Dentre eles : Chico César, Pedro Luis, Zeca Baleiro, Ivan Lins e Alzira Espindola.

Mas a grande diva do Fado moderno continua sendo sem discussão Mariza que, nesse mês de fevereiro lança seu quarto disco, « Terra », que vai além do fado tradicional.
Retornado ao Brasil, onde o Paralamas do Sucesso propõe seu « Brasil afora », um álbum mais luminoso do que seus predecessores « Hoje » (2005) e « Longo caminho » (2002). Um repertório mais miscigenado, de acordo com as origens do grupo.
Assim também, leve e solar, o disco revelação do pop vivo do mês se chama Little Joy, grupo norteamericano-brasileiro composto por Rodrigo Amarante (Los Hermanos), Fabrizio Moretti (The Strokes), e a cantora Binki Shapiro.
Dentre os álbuns extravagantes, mas no entanto excelentes, Maria Alcina nos apresenta « Confete e serpentina », mistura brilhante de música eletrônica, samba, e frevo eriçado do Nordeste. Um certo lado kitch confere ao disco um tom antenado.
E uma vez evocando o Nordeste, um dos grandes nomes de Pernambuco : Alceu Valença, que lança o muito bom « Ciranda Mourisca », que –do momento em que ele não apresenta inéditos- nos oferece uma releitura acústica e sutil dos títulos mais conhecidos que ornam sua carreira.

Amor à primeira vista e confirmação do mesmo por Cris Aflalo e seu segundo álbum de alta categoria, « Quase tudo dá », que além de algumas boas composições pessoais, revisita com sua voz suave e ligeira os lados « B » de Caetano Veloso, Lula Queiroga, Gilberto Gil, Carlos Careqa e ainda Arnaldo Antunes.
Também de São Paulo, a jovem Verônica Ferriani lança seu primeiro álbum sob a sonoridade do samba jazz. A excelente produção e a mixagem do duo formado por sua voz de timbre aveludado e o som do Fender Rhodes, chegam a resultar na bela coesão de um repertório a priori sem discordante (composições de Paulinho da Viola, Gonzaguinha, João Donato, Assis Valente, Cassiano, etc. ...).
Uma parte desses álbuns será ilustrada no podcast Tropicalia 35 (parte 2).
A suivre… A seguir…To be continued…

vendredi 20 novembre 2009

TROPICALIA 35 (part.1)

Edu Krieger, destaque de Tropicalia 35-part. 1- (foto Daniel A.)

Voici la liste des titres joués en direct dans le programme Tropicalia du 16/10. Pour réécouter cette émission et d’autres plus anciennes, cliquez ICI

Eis aqui a lista das canções tocadas ao vivo no programa Tropicália do dia 16/10. Pra escutar este programa, e outros mais antigos, clique AQUI.

-FAROFA CARIOCA : « Moro no Brasil » (Seu Jorge/ W.Jefferson/ J.Joviniano/ G.Moura)
-FINO COLETIVO : « Boa hora » (Alvinho Lancelotti/ Domenico Lancelotti)
-FAFÁ DE BELÉM : « Dentro de mim mora um anjo » (Suely Costa/ Cacaso)
-EDU KRIEGER : « A Lua é testemunha » (Edu Krieger)
-EDU KRIEGER : « Quando ela ri » (Edu Krieger)
-MARCOS VALLE & CELSO FONSECA : « Pra tocar assim » (Valle/ Fonseca)
-CÉLIA : « Pecado capital » (Paulinho da Viola)
-MARIA BETHÂNIA : (c/ Caetano e Gil) : « Saudade dela » (Roberto Mendes/Nizaldo Costa)
-CÁSSIA ELLER : « Brasil » (Cazuza/ George Israel/ Nilo Romero)
-CAZUZA : « Um Trem para as estrelas » (Cazuza/ Gilberto Gil)
-DURVAL FERREIRA (c/Amanda Bravo) : « Nostalgia da Bossa » (D.Ferreira/ Regina Werneck)
-BETO VILLARES (c/Zélia Duncan) : « Redentor » (Beto Villares/ Zélia Duncan)
-ERASMO CARLOS : « Jogo sujo » (Erasmo Carlos)

vendredi 13 novembre 2009

TROPICALIA 34 (part.1)

Ataulfo Alves (1909-1969) destaque do programa do 09/10 (foto divulg)


Voici la liste des titres joués en direct dans le programme Tropicalia du 9/10. Pour réécouter cette émission et d’autres plus anciennes, cliquez ICI

Eis aqui a lista das canções tocadas ao vivo no programa Tropicália do dia 09/10. Pra escutar este programa, e outros mais antigos, clique AQUI.



-MÁRCIA CASTRO : « Ai que saudade da Amélia » (Ataulfo Alves/ Mário Lago)
-ELZA SOARES : « Na cadência do samba » (Ataulfo Alves/ Matilde Alves/ Paulo Gesta)
-LUANA CARVALHO E QUINTETO EM BRANCO E PRETO (c/ Beth Carvalho) : « Leva meu samba » (Ataulfo Alves)
-RODRIGO CAMPOS (c/ Curumin) : « Sem estrela » (Rodrigo Campos)
-MARIA BETHÂNIA : « O Que eu não conheço » (Jorge Vercillo/ J.Velloso)
-FRANCIS HIME : « Existe um céu » (Francis Hime/ Geraldo Carneiro)
-ADRIANA PARTIMPIM : « Gatinha Manhosa » (Roberto Carlos/ Erasmo Carlos)
-CAETANO VELOSO & ROBERTO CARLOS : « Wave » (Tom Jobim)
-CRIS AFLALO : « Quase tudo » (Péricles Cavalcanti/ Arnaldo Antunes)
-ISABELLA TAVIANI : « Presente-passado » (Isabella Taviani)
-O RAPPA : « Ilê ayê » (Paulinho Camafeu)
-ANA CAÑAS : « Na multidão » (A.Cañas/ Liminha/ A.Antunes)
-KID ABELHA : « Os Outros » (Leoni/ Bruno Fortunado/ George Israel)
-FREJAT & PAULINHO MOSKA : « O Poeta esta vivo » (Frejat/ Dulce Quental)
-CÉU (c/ Negresko Sis) : « Bubuia » (Céu/ Thalma de Freitas/ Anelis Assupção)
-SUELY MESQUITA : « Zona e progresso» (A. Mess/ Pedro Luis/ Suely Mesquita)
-OS MUTANTES : « Panis e circenses » (Caetano Veloso/ Gilberto Gil)
-OS MUTANTES: « Samba do Fidel » (Sergio Dias/ Tom Zé)
-PARALAMAS : « Trac Trac » (Fito Paes/ v :Herbert Vianna)

mardi 10 novembre 2009

Roberto Menescal : éternellement Bossa Nova.

Roberto Menescal, Theatro Rival (Rio), 22/10 (photo Daniel A.)

(texte français, texto português traduzido do francês, destinado aos leitores aprendizes)


« À force de vouloir chercher à tout prix ce qui se fait de mieux sur la nouvelle scène musicale –jusque dans les recoins les plus alternatifs- je finis par oublier mes classiques. Et donc la genèse de ma passion pour la musique brésilienne. C’est la réflexion qui vint à l’esprit en réécoutant avec bonheur le répertoire essentiel de Roberto Menescal….».
Ainsi avais-je entamé mon texte sur le show de Gilberto Gil, il y a peu, et comme promis, je reviens sur le show « Galeria Menescal » auquel je fus aimablement convié le 22 octobre dernier au Théâtre Rival (RJ).
Soyons lucides, si la Bossa Nova a toujours connu une certaine renommée en Europe, peu nombreux sont ceux qui parviennent à associer quelques noms à la fondation de ce mouvement musical révolutionnaire. Tout au plus, on vous citera João Gilberto, et avec beaucoup d’optimisme, Antônio Carlos Jobim. Les noms de Roberto Menescal, Carlos Lyra, Durval Ferreira ou Oscar Castro Neves, sont pour ainsi dire inconnus, même si tout le monde –ou presque- possède dans un coin de sa tête la mélodie d’O Barquinho (Menescal/ Bôscoli) ou de Maria Ninguém (Carlos Lyra), sans en connaître ni le titre ni ses auteurs. Je ne parle pas ici du Japon, terre dont j’ai arrêté de vouloir comprendre, depuis longtemps, la logique culturelle…
En revisitant son répertoire, le 22 octobre dernier, avec sa complice Wanda Sá et le jeune groupe vocal BeBossa, Roberto Menescal rappela à ceux qui ont la mémoire courte (comme moi, parfois...) qu’il avait été un acteur incontournable de la Bossa Nova. O Barquinho, Vagamente, Você, Telefone, Rio, Ah se eu pudesse, Errinho à tôa, sont autant de joyaux et de pierres que le compositeur apporta à l’édifice du mouvement.

Roberto Menescal fit partie de l’expedition glorieuse qui -dans des conditions héroïques - parvint à conquérir le public new yorkais lors du concert historique du Carnegie Hall, en novembre 1962. Avec lui, sur scène, on comptait des noms aussi prestigieux que Tom Jobim, Carlos Lyra, João Gilberto, Sergio Mendes, Sergio Ricardo, Agostinho dos Santos, Luís Bonfá, Chico Feitosa, et quelques autres. Un concert qui -même s’il ne fut pas d’une qualité exceptionnelle- imposa définitivement la Bossa Nova aux Etats-Unis.
Avant cela, dès 1958, Roberto Menescal avait créé avec Bebeto, Luis Carlos Vinhas, Henrique et João Mario, le Conjunto Menescal, qui accompagna d’autres légendes comme Sylvia Telles, Maysa, Dorival Caymmi ou Vinicius de Moraes.
Mais l’artiste ne se contenta pas de rester définitivement un musicien important qui avait fait l’histoire d’un des mouvements populaires musicaux les plus importants du XXe siècle. Il accompagna, en tant que directeur artistique de la firme Polygram, la carrière des grands noms qui formèrent la MPB traditionnelle. Il travailla ainsi sur les albums d’Elis Regina, Gilberto Gil, Caetano Veloso, Gal Costa, Maria Bethânia ou encore Jorge Ben(jor).
Toujours dans les années septante, il s’attela à la composition de nombreuses musiques de films, dont la plus connue reste sans doute celle de "Bye Bye Brasil" de Cacá Diegues, dont il composa la chanson-titre avec Chico Buarque en 1978.
En 1986, il laisse sa charge auprès de Polygram pour se dédier exclusivement à la musique.
Il accompagnera alors Nara Leão (1942-1989) dans ses dernières années, puis se joindra à Leila Pinheiro, Wanda Sá ou encore Cris Delanno dans de nombreux périples aux quatre coins de la planète, et principalement au Japon.
En 1997, il lance sa maison de disque "Albatroz", dont les productions sont essentiellement centrées sur son style de prédilection. Il y signera entre autres, les productions de Danilo Caymmi, Emilio Santiago, Leny Andrade, César Camargo Mariano, Marcos Valle, ou, récemment, la jeune Monique Kessous.
Quand je l’avais interviewé, en 2003, sa vivacité, son sens de l’humour, et son ouverture vers les tendances musicales actuelles, m’avaient particulièrement surpris. Une ouverture d’esprit qui –il faut bien l’avouer- n’était pas toujours partagée par les autres acteurs importants de la Bossa Nova que j’avais eu la chance de rencontrer.


Roberto Menescal et la frange féminine de BeBossa, Théâtre Rival, 22/10 (photo Daniel A.)

Le 22 octobre dernier, entouré de Wanda S
á et du jeune sextette vocal BeBossa (3 filles et 3 garçons) –qui apporte de nouvelles couleurs harmoniques au répertoire-, je me suis donc retrouvé devant ce même éternel jeune homme à l’œil qui frise, et qui nous donna en cadeau, ses bossas éternelles…Benção Bossa Nova…Benção Roberto Menescal…

Wanda Sá e Roberto Menescal,
"coroados" pelo grupo vocal BeBossa (f. divulg.)


« Com a finalidade de tenter encontrar a qualquer preço o que se tem feito de melhor na cena musical –até mesmo nos recantos mais alternativos- eu terminei por esquecer dos meus clássicos. E consequentemente a gênese da minha paixão pela música brasileira. Essa é a reflexão que me veio ao espírito ao reescutar com alegria o repertório essencial de Roberto Menescal…»

Foi assim que introduzi meu texto sobre o show de Gilberto Gil, faz pouco tempo, e como prometido, retorno agora ao show « Galeria Menescal », para o qual eu fui amavelmente convidado no dia 22 de outubro passado, no Teatro Rival (RJ).

Sejamos sinceros: se a Bossa Nova sempre gozou de um certo renome na Europa, poucos foram aqueles que vieram a associar determinados nomes à formação desse movimento musical revolucionário. No máximo, é citado João Gilberto, e, com algum otimismo, Antônio Carlos Jobim.
Os nomes de Roberto Menescal, Carlos Lyra, Durval Ferreira e Oscar Castro Neves são, por assim dizer, desconhecidos, mesmo que todo o mundo –ou quase- guarde num cantinho da memória a melodia d’O Barquinho (Menescal/ Bôscoli) ou de Maria Ninguém (Carlos Lyra), sem ao menos conhecer nem o nome das cançãoes nem o de seus autores. Eu não falo aqui do Japão, terra que desisto de entender, depois de muito tempo, sua lógica cultural...
Ao revisitar seu repertório, nesse mês de outubro citado, junto com sua parceira Wanda Sá e o jovem grupo vocal BeBossa, Roberto Menescal relembra àqueles que têm a memória curta (como eu, por vezes) que ele foi um ator inquestionável da Bossa Nova. O Barquinho, Vagamente, Você, Telefone, Rio, Ah se eu pudesse ou Errinho à tôa são alguns pilares e pedras preciosas que o compositor agregou ao movimento.
Roberto Menescal fez parte da expedição gloriosa que, dentro de condições heróicas, veio a conquistar o público novaiorquino no concerto histórico do Carnegie Hall, em novembro de 1962. Com ele em cena, contavam-se nomes tão prestigiados como os de Tom Jobim, Carlos Lyra, João Gilberto, Sergio Mendes, Sergio Ricardo, Agostinho dos Santos, Luís Bonfá, Chico Feitosa, e alguns outros.
Um show que, mesmo não tendo sido de uma qualidade excepcional, impôs definitivamente a marca da Bossa Nova aos Estados Unidos.
Antes disso, em 1958, Roberto Menescal havia criado, junto com Bebeto, Luis Carlos Vinhas, Henrique e João Mario, o Conjunto Menescal, que acompanhava outras lendas, como Sylvia Telles, Maysa, Dorival Caymmi e Vinicius de Moraes.
Mas o artista não se contentou em permanecer definitivamente como um músico importante que fez parte da história de um dos movimentos musicais populares mais importantes do século XX.
Ele veio a acompanhar, na função de diretor artístico da firma Polygram, a carreira de grandes nomes que viriam a formar a MPB tradicional. Ele trabalhou também nos álbuns de Elis Regina, Gilberto Gil, Caetano Veloso, Gal Costa, Maria Bethânia ou ainda Jorge Ben(jor).
Ao longo dos anos setenta, Menescal vem ater-se à composição de inúmeras músicas para trilhas sonoras de filmes, sendo a mais conhecida, sem dúvida, a canção título de Bye Bye Brasil, de Cacá Diegues, em parceria com Chico Buarque, em 1978.
En 1986, ele deixa seu cargo na Polygram para dedicar-se à música. Ele acompanhará então Nara Leão (1942-1989) em seus últimos anos de vida, e em seguida virá juntar-se a Leila Pinheiro, Wanda Sá ou ainda Cris Delanno, em incontáveis périplos pelos quatro cantos do mundo - principalmente ao Japão.
En 1997, ele lança sua gravadora « Albatroz », cujas produções são essencialmente centradas no estilo de sua predileção.
Ele virá a batizar, entre outras, as produções de Danilo Caymmi, Emilio Santiago, Leny Andrade, César Camargo Mariano, Marcos Valle, e, recentemente, a jovem Monique Kessous.
Quando eu o entrevistei, em 2003, sua vivacidade, seu senso de humor, e sua abertura com relação às tendências musicais atuais me deixaram particularmente surpreso. Uma abertura de espírito que –é bom que se reconheça- nunca foi muito compartilhada pelos outros personagens da Bossa Nova que eu tive a oportunidade de conhecer pessoalmente.
Nesse dia 22 de outubro último, cercado por Wanda Sá e do jovem sexteto vocal BeBossa (3 moças e 3 rapazes) –que traz novas cores harmônicas-, eu me vi então de volta no tempo, diante daquele mesmo eternamente jovem artista cujos olhos brilham, e que nos presenteia com suas igualemnte eternas bossas... A sua benção, Bossa Nova…
A sua benção, Roberto Menescal

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.