mercredi 30 décembre 2009

Albums 2009 : mes 10 favoris (+10 !)


(texte français, texto português traduzido do francês)

Ces derniers jours au Brésil, sur tous les blogs, dans tous les journaux, il pleut les fameuses listes des 10 meilleurs en tout genre…
D’autres, très courageux, se sont même lancés dans le périlleux choix des CD’S de la décennie comme le blog MPB Player du Globo ou Lacumbaca, en lien tous les deux sur la colonne de droite.
Comme l’année dernière, ce blog adoré ne restera pas à la traîne.
Comme pour chacun, il ne s’agit que modestement de mes 10 (en réalité 20 !) albums favoris, en tenant compte des difficultés que je peux rencontrer –par rapport à mes illustres collègues brésiliens- à avoir accès à toutes les sorties, et principalement les albums indépendants.
En attendant, les posts « Survolant 2009 », mois par mois, continue pour se terminer le 15 janvier…

Nesses últimos dias no Brasil, em todos os blogs e jornais, chovem as famosas listas dos 10 melhores de todos os gêneros... Alguns, muito corajosos, chegam a se lançar na perigosa escolha dos CD’S da década, como o blog MPB Player, d´O Globo, e Lacumbaca, constando aqui os links para ambos na coluna à direita.
Como no ano passado, esse blog adorado não vai ficar na retaguarda. E como todo mundo, eu apresento modestamente meus 10 (na realidade 20 !) álbuns favoritos, levando em conta as dificuldades que eu possa ter encontrado –em relação a meus ilustres colegas brasileiros- em ter tido acesso a todos os lançamentos, principalmente os dos álbuns independentes.
Nesse ínterim, os posts « Sobrevoando 2009 », mês a mês, continuam até concluir a série em torno de 15 de janeiro...

Mes 10…/ Meus 10...

CÉU : « Vagarosa »
LULA QUEIROGA : « Tem juízo mas não usa »
RODRIGO CAMPOS : « São Mateus nao é um lugar assim tão longe »
FRED MARTINS : « Guanabara »
MARCOS VALLE & CELSO FONSECA : « Página central »
NANDO REIS : « Drês »
VERÔNICA FERRIANI : « Verônica Ferriani »
ED MOTTA : « Piquenique »
RODRIGO BITTENCOURT: « Mordida»
LUCA SANTTANA : « Sem nostalgia »


Et + 10/ E + 10

MARIANA AYDAR :
« Peixes, p
ássaros, pessoas »
ZÉLIA DUNCAN : « Pelo sabor do gesto »
MARIA GADÚ : « Maria Gadú »
ROMULO FROES : « O Chão sem o chão »
CRIS AFLALO : « Tudo que respira quer comer »
ROSA EMILIA : « Álbum de retratos »
IIESI : « Brigador »
NANA CAYMMI : « Sem poupar coração »
VANDER LEE : « Faro »
ALCEU VALENÇA : « Ciranda mourisca »

Survolant 2009 : octobre/ outubro…


Ney Matogrosso, acerta mais uma vez em "Beijo Bandido"

(texte français, texto português traduzido do francês)

Pour ses 70 ans, Francis Hime s’est dit qu’il ne serait jamais mieux servi que par lui-même… pour se rendre hommage. Il s’est donc offert ce double album intitulé « O Tempo das palavras…imagem » qui résonne comme un bilan de sa longue carrière de compositeur, entre passé et présent. L’artiste se montre serein et en pleine possession de son art, comme il apparaît sur la pochette. Le premier disque comprend 12 inédits dont certains sont de la meilleure veine de l’artiste : des sambas cycliques dans sa manière habituelle de les composer ; et des mélodies lyriques, dont trois sont de la même excellence que Trocando em miudos (Francis Hime/ Chico Buarque) : O Sim pelo nao (Francis Hime/ Edu Lobo), O Amor perdido (Francis Hime/ Geraldo Carneiro), et le sublime Existe um céu (Francis Hime/ Geraldo Carneiro). Ces titres sont à placer parmi les compositions les plus inspirées du vaste répertoire de l’artiste. Sur le second volet, Francis Hime s’assoie au piano et revisite les nombreux thèmes écrit pour le cinéma. Cet album instrumental, qui met l’artiste seul face à son instrument, pourrait paraître ennuyeux et prétentieux. Mais il n’en est rien. Même s’il use souvent des mêmes formules de composition, Francis Hime montre qu’il reste un créateur raffiné et précieux pour la musique populaire brésilienne, à la limite de la musique qualifiée d’érudite.

Adriana Calcanhotto se transforme une nouvelle fois -tel une super héroïne pour enfant- en Adriana Partimpim, et donne naissance à un deuxième volume de chansons à consonance faussement naïve.
« Adriana Partimpim 2 »
est une suite honorable au premier volume de 2004, même si la surprise –et donc la magie- n’opère plus. Outre trois bonne compositions personnelles (Baile partimcundum, Ringtone de amor et Menina, menino), on trouve dans ce coffre à jouet musical les bonnes reprises d’ O Trenzinho do caipira (Heitor Villa Lobos/ Ferreira Gullar), Na massa (Davi Moraes/ Arnaldo Antunes), Gatinha manhosa (Roberto Carlos/ Erasmo Carlos), et Bim bom, le faux « baião » de João Gilberto, repris sur un batuque bahianais. Ce volume 2 ne contient cependant pas un mégahit comme Fico assim sem você, qui avait transformé le premier « Adriana Partimpim » en gros succès de vente au Brésil, mais aussi au Portugal.


Inclassifiable et infatigable, Ney Matogrosso n’avait pas encore terminé la tournée de son album « Inclassificaveis », en 2008, qu’il entamait déjà en parallèle un nouveau show, « Beijo bandido ». Un show qui donna lieu, cette année, à ce disque enregistré en studio. Ney abandonne les sonorités rocks et les paillettes, pour revenir à un répertoire plus classique et sobre. Une volte face comme le caméléon de la MPB en a opéré souvent tout au long de sa carrière.
Entre tangos, boléros, et chanson plus pop, l’interprétation toujours impeccable de l’artiste -ainsi que les arrangements aérés et acoustiques- parviennent à unifier des compositions choisies dans le répertoire de compositeurs bien différents. Ney Matogrosso voyage de Vinicius de Moraes, Jacob do Bandolim, Astor Piazzola, Luiz Bonfá, Herivelto Martins, jusqu’aux plus contemporains Vitor Ramil, Erasmo Carlos, Cazuza, Herbert Vianna, en passant par Chico Buarque et Geraldo Azevedo. Seul Ney était capable de réaliser avec bon goût, un aussi grand écart musical.


Considéré à juste titre comme un des compositeurs les plus habiles de la jeune génération de Rio de janeiro, Edu Krieger était très attendu pour ce « Correnteza », après son premier excellent album sorti en 2006 (un des meilleurs de la décennie, en ce qui me concerne). Si « Correnteza » s’avère très honorable, il n’égale cependant pas son prédécesseur, qui mêlait brillamment les sons contemporains aux mélodies et rythmes inspirés du Nordeste. Le talentueux compositeur semble s’être laissé aller à la facilité –même inconsciemment-, ce qui l’amènera cependant à s’ouvrir à un public plus large. Ainsi résonnent de manière très (trop) évidente, Galileu, Sobre as maos, ou la plage titulaire Correnteza, qui me rappelle fortement Dança da solidao de Paulinho da Viola. Mais sur A Mais bonita de Copacabana et Quando ela ri, Edu Krieger retrouve cependant son inspiration de 2006. À l’écoute de cet album, on pourrait dire -comme pour un sportif de haut niveau- qu’il a joué sans forcer son talent. Car oui, Edu Krieger en a à revendre.

« All in one » est le quatrième album lancé sur le marché international de Bebel Gilberto qui divise son répertoire entre la langue portugaise et anglaise. De même elle partage l’album de compositions personnelles et de reprises. Parmi ces dernières, des titres empruntés à Bob Marley (Sun is shining) ou Stevie Wonder (The real thing). Malgré quelques moments agréables comme Canção de amor (Bebel/ Masa Shimizu), Far from de sea (Robertinho Brant/ Emerson Pena) ou la reprise de Bim bom de son illustre père, João Gilberto, l’ensemble apparaît bien peu excitant.

À l’écoute du son généré par Arnaldo Brandão, on pourrait le croire issu de la jeune génération de la scène indie rock carioca. Mais l’artiste de 58 ans à déjà un long curriculum derrière lui.
Dès les années 70, il joue avec Gal Costa, Gilberto Gil, Caetano Veloso, Jorge Ben, Raul Seixas, Rita Lee, Luiz Melodia, et compose avec Cazuza. En parallèle, il participe de plusieurs groupes dont Hanoi Hanoi, de 1986 à 1994. Mais ce n’est qu’en 2002 qu’il lance son premier album solo « Brand
ão e o plano D ». « Amnésia programada », sorti cette année, est un album fiévreux et écorché. Les guitares viscérales et les rythmes lancinants –lents ou rapides- produisent un son puissant et séducteur en harmonie avec le texte urbain et irrévérencieux de Tavinho Paes. Comme cette « garota de Ipanema » (La fille d’Ipanema de Jobim et Vinicius) qui vient et qui passe, pour finir dans un bar glauque. Bref, il ne manque que des musiques un rien plus élaborées mélodiquement pour en faire un album à la hauteur de « Mordida » de Rodrigo Bittencourt, un des meilleurs albums pop/ rock de cette année.

Le groupe carioca Manacá, quant à lui, participe bien de la scène rock alternative de Rio de Janeiro. Et sur ce premier album, on retrouve le même problème que sur l’album d’Arnaldo Brandão. Le manque de constance dans les compositions dessert un album qui n’est pas dénué de qualités. Une sonorité rock mêlée aux influences régionales et certaines lignes mélodiques qui -pour les meilleures- ont un relent moyenâgeux. Les textes et la voix de Leticia Persiles sont également des atouts pour le groupe. Signé par EMI, Manacá gagne aussi l’emballage le plus soigné de l’année ! Il ne manque pas grand-chose pour que le groupe se distingue sur la scène pop/rock brésilienne.

Ce n’est pas la première fois qu’une nouvelle chanteuse a le courage de lancer un premier travail centré sur l’œuvre d’un seul compositeur, de surcroît peu connu. Cette démarche, Ilessi l’entreprend dans « Brigador », en nous dévoilant 10 compositions du joueur de bandolim Pedro Amorim, couplé au parolier le plus prolifique de la MPB moderne, Paulo César Pinheiro. Et la bonne surprise est de taille. Pedro Amorim démontre un énorme talent de mélodiste peu commun sur la scène des compositeurs actuels. Une aptitude que l’on devine héritée du chorinho, style abondamment exploité ici. Mais c’est aussi le timbre gracieux de Ilessi qui séduit d’entrée de jeu sur la plage titulaire, Brigador, une afro samba que n’aurait pas reniée Baden Powell. D’autres chansons exhalent un parfum nordestin, comme Barraqueiro de Caruaru ou Sestrora. entre baião et samba bahianaise. Et il est surprenant de constater que la voix de Ilessi ressemble à s’y méprendre à celle de son professeur, Amelia Rabello, une voix qui nous sort un peu des chanteuses qui ont du mal à se départir d’un timbre et d’une interprétation hérités de Joyce.
Pour ce premier album, Ilessi est par ailleurs entourée de quelques noms qui ne laissent planer aucun doute sur les qualités des arrangements musicaux : João Lyra, Marcelo Bernardes, Luiz F. Alcofra ou Rogério Caetano. Et au final, « Brigador », s’impose comme une des meilleures productions purement brésiliennes écoutées cette année.


Depuis son premier album « Eletro bem dodô », sorti en 2000, Lucas Santtana nous a habitué à une musique brésilienne contemporaine intelligente. En pratiquant une mixture de rythmes aussi divers que le rock, le funk, la samba, la salsa ou le reggae, assaisonné à la sauce électro et ses divers effets dubs, ce bahianais (neveux de Tom Zé, pour l’anecdote) semble -tel un alchimiste génial, jouer avec tous ces éléments sans que cela sonne superflu ou gratuit.
Lucas Santtana, ancien musicien de Gilberto Gil et Caetano Veloso, qui a déjà aussi composé pour Marisa Monte, Daniela Mercury ou Fernanda Abreu, nous livre cette année « Sem nostalgia », un album un peu plus centré sur la voix et différentes sortes de guitares. Si les effets dubs ou autres sons bidouillés ne sont pas absents, on ressent un côté plus humain, voire très intimiste. Certaines plages ont une humeur nostalgique tandis que d’autres, comme Cira, Regina e Nana ou Amor em Jacumã, ne sont pas sans rappeler Jorge Ben de la première époque, mais remis l’heure du numérique. Lucas Santtana démontre que -quelle que soit la modernité des arrangements- chaque œuvre peut révéler une belle sensibilité. En cela, « Sem nostalgia » est un album contemporain, humain, et profondément brésilien. Le meilleur de l’artiste à ce jour.

Ilessi canta Paulo César Pinheiro e Pedro Amorim no belo "Brigador"

Sobrevoando 2009 : outubro…


Pelos seus 70 anos, Francis Hime achou que não seria mais bem servido do que por ele mesmo... para prestar-se uma homenagem. Ele então se deu de presente esse álbum duplo intitulado « O Tempo das palavras… imagem » que ecoa como um balanço de sua longa carreira de compositor, entre passado e presente. O artista se mostra sereno e em pleno domínio de sua arte, como ele aparece na caixa do cd.
O primeiro disco engloba 12 inéditas, das quais algumas vêm da melhor veia do artista : os sambas cíclicos (Adrenalina, Rádio cabeça), na sua maneira habitual de os compor ; e as melodias líricas, das quais três são da mesma excelência de Trocando em miúdos (Francis Hime/ Chico Buarque) : O Sim pelo não (Francis Hime/ Edu Lobo), O Amor perdido (Francis Hime/ Geraldo Carneiro), e a sublime Existe um céu (Francis Hime/ Geraldo Carneiro). Esses títulos devem ser colocados entre as composições mais inspiradas do vasto repertório do artista.

No segundo disco, Francis Hime senta-se ao piano e revisita os numerosos temas escritos para o cinema. Esse álbum instrumental, que coloca o artista simplesmente frente a seu instrumento, poderia parecer enfadonho e pretencioso. Mas ele não é nada disso. Mesmo usando com frequência as mesmas fórmulas de composição, Francis Hime mostra que ele continua um criador refinado e valioso para a música popular brasileira, no limite da música classificada como erudita.


Adriana Calcanhotto transforma-se mais uma vez –como uma superheroína para crianças- em Adriana Partimpim, e dá à luz um segundo volume com uma coleção de canções num tom dissimuladamente naïve.
« Adriana Partimpim 2 » é uma sequência à altura do primeiro volume, de 2004, mesmo que a surpresa –e então também a magia- não compareça mais. Outras três boas composições pessoais (Baile partimcundum, Ringtone de amor e Menina, menino), são encontradas nesse baú de jogos musicais, como também as boas releituras de Trenzinho do caipira (Heitor Villa Lobos/ Ferreira Gullar), Na massa (Davi Moraes/ Arnaldo Antunes), Gatinha manhosa (Roberto Carlos/ Erasmo Carlos), e Bim Bom, o « falso
» baião de João Gilberto, revisitado sob um batuque baiano. Esse volume 2 não traz, no entanto, um megahit como Fico assim sem você, que transformou o primeiro « Adriana Partimpim » num enorme sucesso de vendas não só no Brasil, mas também em Portugal.

Inclassificável e incansável, Ney Matogrosso não tinha ainda terminado a tournée de seu álbum « Inclassificáveis », em 2008, e já estava, em paralelo, dando início a um novo show : « Beijo bandido ». Um show que dá continuidade, nesse ano de 2009, ao mesmo disco gravado em estúdio. Ney abandona as sonoridades rock e as lantejoulas para voltar a um repertório mais clássico e sóbrio. Uma virada típica das que o camaleão da MPB tanto encetou ao longo de sua carreira.
Entre tangos, boleros e canções mais pop, a interpretação sempre impecável do artista, bem como os arranjos arejados e acústicos, vieram para unificar composições escolhidas dentro de um repertório de compositores bem diferentes entre si. Ney Matogrosso viaja por Vinicius de Moraes, Jacob do Bandolim, Astor Piazzola, Luiz Bonfá e Herivelto Martins, assim como pelos mais contemporâneos como Vitor Ramil, Cazuza, Herbert Vianna, passando por Chico Buarque e Geraldo Azevedo. Só Ney seria capaz de realizar com bom gosto tamanha guinada musical.


Considerado, com justiça, um dos compositores mais hábeis da geração mais jovem do Rio de Janeiro, Edu Krieger deixou todos à espera ansiosa desse « Correnteza », depois de seu primeiro excelente álbum lançado em 2006 (um dos melhores da década, no que me concerne). Se « Correnteza » mostra-se muito louvável, ele no entanto não se iguala a seu predecessor, que mesclava brilhantemente os sons contemporâneos com as melodias e ritmos inspirados do Nordeste. O talentoso compositor parece ter-se deixado levar pelo comodismo –mesmo que inconscientemente-, o que no entanto o permitirá atingir um público mais amplo. Nessa linha soam de forma muito (até demais) evidentes Galileu, Sobre as mãos, e a faixa título Correnteza, que me faz lembrar fortemente Dança da solidão, de Paulinho da Viola. Mas em A mais bonita de Copacabana e Quando ela ri, Edu Krieger retoma no entanto sua inspiração de 2006. Ao escutar esse álbum, pode-se dizer –como se diria de um um atleta de alto nível- que ele jogou sem fazer muita força.

« All in one » é o quarto álbum de Bebel Gilberto lançado no mercado internacional, que divide seu repertório entre o português e o inglês. Da mesma forma, ela divide o álbum em composições pessoais e releituras. Dentre essas últimas, estão os títulos emprestados de Bob Marley (Sun is shining) e Stevie Wonder (The real thing). Apesar de alguns momentos agradáveis como Canção de amor (Bebel/ Masa Shimizu), Far from the sea (Robertinho Brant/ Emerson Pena) e a releitura de Bim Bom, de seu ilustre pai João Gilberto, o conjunto do disco parece pouco excitante.


Ao escutar o som gerado por Arnaldo Brandão, podemos imaginá-lo saído da jovem geração da cena indie rock carioca. Mas o artista de 58 anos já tem um longo currículo atrás de si. Nos anos 70, ele tocou com Gal Costa, Gilberto Gil, Caetano Veloso, Jorge Ben, Raul Seixas, Rita Lee, Luiz Melodia ; e compôs com Cazuza. Paralelamente, ele participou de diversos grupos como o Hanoi Hanoi, de 1986 a 1994. Mas foi apenas em 2002 que ele lançou seu primeiro álbum solo, « Brandão e o plano D ».
« Amnésia programada », lançado esse ano, é um álbum febril e arranhado. As guitarras viscerais e os ritmos lancinantes –lentos ou rápidos- produzem um som potente e sedutor, em harmonia com o texto urbano e irreverente de Tavinho Paes ; como essa « garota de Ipanema », que vem e que passa, para terminar dentro de um bar sórdido. Faltaram apenas músicas mais elaboradas melodicamente para que se fizesse um álbum à altura de « Mordida », de Rodrigo Bittencourt, um dos melhores álbuns pop/ rock desse ano (vide mês de janeiro).


Quanto ao grupo carioca Manacá, este participa bem da cena rock alternativa do Rio de Janeiro. E nesse seu primeiro álbum, voltamos ao mesmo problema que envolve o álbum de Arnaldo Brandão. Falta uma regularidade nas composições, apesar de se tratar de um álbum que não é desprovido de qualidades. Uma sonoridade rock mesclada a influências regionais e certas linhas melódicas que, por melhores que sejam, resultam num odor medieval. As letras e a voz de Leticia Persiles são por sua vez os trunfos do grupo.
Assinado pela EMI, Manacá ganha também pela embalagem mais bem cuidada do ano ! Não falta muito para que o grupo venha a se distinguir na cena pop/rock brasileira.


Não é a primeira vez que uma nova cantora tem a coragem de lançar um primeiro trabalho centrado na obra de um só compositor, e ainda por cima pouco conhecido. Esse desafio é o que empreende Ilessi em « Brigador », ao nos revelar 10 composições do bandolinista Pedro Amorim, em dupla com o letrista mais profícuo da moderna MPB : Paulo César Pinheiro. E a boa surpresa vem sob medida. Pedro Amorim demonstra um enorme talento de melodista pouco comum entre os compositores atuais. Uma aptidão que ele deve ter herdado do chorinho, estilo largamente explorado aqui. Mas é também o timbre gracioso de Ilessi que conquista logo de cara, com a faixa título, Brigador, um afrosamba que não renegaria Baden Powell. As outras canções exalam um perfume nordestino, como Barraqueiro de Caruaru e Serestrosa, entre o baião e o samba baiano. E é surpreendente constatar que a voz de Ilessi faz lembrar a de sua professora, Amelia Rabello- uma voz que nos afasta um pouco das cantoras que têm o vício de compartilhar de um timbre e de uma interpretação herdados de Joyce Moreno. Para esse primeiro álbum, Ilessi é inclusive cercada por alguns nomes que não deixam pairar qualquer dúvida sobre as qualidades dos arranjos musicais : João Lyra, Marcelo Bernardes, Luiz F. Alcofra e Rogério Caetano. E afinal, « Brigador » impõe-se como uma das melhores produções puramente brasileiras escutadas esse ano.

Desde seu primeiro álbum « Eletro bem dodô », lançado em 2000, Lucas Santtana nos acostumou a uma música brasileira contemporânea inteligente.
Ao praticar uma mistura de ritmos tão diversos quanto o rock, o funk, o samba, a salsa e o reggae, tudo isso temperado com o molho eletro e seus diversos efeitos dub, esse baiano (sobrinho de Tom Zé, como anedota) parece, como um alquimista genial, tocar com todos esses elementos sem que nada soe supérfluo ou gratuito.

Lucas Santtana, músico antigo de Gilberto Gil e Caetano Veloso, que também já compôs para Marisa Monte, Daniela Mercury e Fernanda Abreu, nos apresenta esse ano « Sem nostalgia », um álbum um pouco mais centrado na voz e em diferentes tipos de violões. Se os efeitos dub ou outros barulhinhos não estão ausentes, é possível perceber um lado mais humano, até mesmo bem intimista. Algumas faixas têm um estado de espírito nostálgico ; enquanto outras, como Cira, Regina e Nana, e Amor em Jacumã, não deixam de fazer lembrar Jorge Ben de sua primeira fase, só que remetido à era digital.
Lucas Santtana demonstra que, quer qual seja a modernidade dos arranjos, cada obra pode revelar uma bela sensibilidade. Assim sendo, « Sem nostalgia » é um álbum contemporâneo, humano, e profundamente brasileiro. O melhor do artista em seu momento atual
.

mardi 29 décembre 2009

TROPICÁLIA 40 (part. 1)

Ed Motta, 2 extraits de l'album "Piquenique" dans Tropicalia 40.


Voici la liste des titres joués en direct dans le programme Tropicalia (part.1) du 28/12. Pour réécouter cette émission et d’autres plus anciennes, cliquez ICI

Eis aqui a lista das canções tocadas ao vivo no programa Tropicália (bloco 1), na Rádio Judaica, o dia 28/12. Pra escutar este programa, e outros mais antigos, clique AQUI.

ED MOTTA : « Piquenique » (Ed Motta/ Edna Motta)
ANA CAROLINA & LUIZ MELODIA : « Cabide » (Ana Carolina)
PEDRO MIRANDA : « Hello, my girl » (Silvio da Silva)
JOÃO BORBA : « Triste madrugada » (João Costa)
ALINE CALIXTO : « Faz o seguinte » (Renegado)
AFFONSINHO : « Enfeitiçado » (Affonsinho)
DANIEL MERCURY : « O Que é que a baiana tem » (Dorival Caymmi)
VERÔNICA FERRIANI & CHICO SARAIVA : « Cabotino coco » (Chico Saraiva/ Mauro Aguiar)
ILESSI : « Brigador » (Pedro Amorim/ Paulo César Pinheiro)
NEY MATOGROSSO : « Doce de coco » (Jacob do Bandolim)
GILBERTO GIL & MARIA RITA : « Amor até o fim » (Gilberto Gil)
MARIA BETHÂNIA : « Feita na Bahia » (Roque Ferreira)
CLÁUDIA CUNHA : « Aioka » (Alcyvando Luz/ Carlos Coqueijo)
DIOGO POÇAS : « Carioquinha » (Diogo Poças/ Edgar Poças)
ED MOTTA (c/ Maria Rita) : « A Turma da pilantragem » (Ed Motta/ Edna Motta)

jeudi 24 décembre 2009

Survolant 2009 : septembre/ setembro…

"Tua" de Maria Bethânia, plus lyrique mais moins festif
que son pendant, "Encanteria"


(texte français, texto português traduzido do francês)

Cette année, les chanteuses à voix ont dû s’excuser et modérer leur tempérament. Ana Carolina s’est montrée plus discrète sur « N9ve » (voir le mois d’août) et en interview, Isabella Taviani explique que, si elle reste une chanteuse émotionnelle, elle a tempérer ses ardeurs sur « Meu coração não quer viver batendo divagar », son quatrième album. De plus, comparé à illustre collège ( elle fut dès le début associée à Ana Carolina), Isabella montre des dispositions à varier plus facilement la formule de ses compositions et parvient à éviter cette dramaturgie occasionné par une interprétation exacerbée. Pour preuve quelques belles plages comme Presente-passado (irrésistible !), Borboletas e risos, ou Um vendaval en duo avec Toni Platão. « Meu coração… » se présente dès lors comme un album pop honorable, et en tout cas, le meilleur de la courte carrière discographique d’Isabella Taviani. La Jovem Guarda (la vague yé yé brésilienne) est un mouvement qui est régulièrement remis à l’honneur par des artistes de tous les horizons musicaux. On se souvient en 2008, du très bon album de Zé Renato, « É tempo de amar », dans lequel l’artiste reprenait brillamment des classiques de cette époque insouciante.

Avec un son bien plus contemporain, Arnaldo Antunes habille 12 compositions inédites qui, par leurs simplicités mélodiques, leurs rythmes et leurs textes volontairement naïfs, se réfèrent au mouvement qui vit l’apogée de Roberto Carlos, Erasmo Carlos et Wanderleia. « Iê Iê Iê » est un album joyeux où la sonorité inventive surpasse la qualité intrinsèque des compositions. La production du guitariste Catatau est la vraie bonne surprise de cet album dont le son est confectionné par quelques musiciens branchés et très actifs sur la scène de São Paulo. Parmi eux, Catatau lui même, Curumin à la batterie, Marcelo Jeneci au clavier ou Edgard Scandurra (ex-Ira !) à la guitare. La critique brésilienne spécialisée est dithyrambique à propos de « Iê îe îe », et si je reste plus mesuré, mes préférences vont tout de même vers la plage titulaire signée par Antunes, Marisa Monte et Carlinhos Brown (remember Os Tribalistas), Longe (Antunes/ B.Aguiar/ Marcelo Jeneci), Invejoso (Antunes/ Liminha), et Sua menina (Antunes/ Liminha/ Paulo Miklos).

Dans « Sobre as palavras », Chico Saraiva releve le défis de composer à partir des textes de l’excellent parolier Mauro Aguiar. Une contrainte - ou plutôt un exercice-, qui semble avoir stimuler l’excellent guitariste qui livre ici une série de belles compositions sophistiquées aux influences musicales diverses, principalement nordestines. Pour porter ses 13 chansons, Chico Saraiva fait appel à Verônica Ferriani, une des meilleures révélations féminines de cette année. La jeune chanteuse paulista avait déjà lancé son premier très bon album au début de cette année.
« Sobre as palavras » n’est pas un disque facile qui conquiert dès la première écoute mais, ceux qui prendront le temps, découvriront un travail de haute qualité, riche, et au final, irrésistible !

Depuis qu’elle a créé au sein de Biscoito Fino, son propre label Quitanda, Maria Bethânia produit des albums comme s’il n’y avait pas de lendemain. La diva n’a jamais été aussi présente sur la scène brésilienne et force est de constater qu’aucun de ses albums, shows, ou participations spéciales n’est gratuit ou dispensable. Tout est réalisé avec le soin et le professionnalisme qui a toujours caractérisé la bahianaise.
Après les deux cd’s « Pirata » et « Mar de Sophia » (2006), Bethânia revient cette année avec ces deux albums sortis en septembre, « Encanteria » et « Tua ». L’existence de deux albums distincts a du sens. « Tua » (photo de tête) est un album délicat et lyrique qui fait la part belle aux mélodies qui possèdent comme thème central l’amour. Et puisqu’on évoquait les chanteuses qui abusent de leur puissance vocale pour tenter d’insuffler un brin d’émotion, on comprend pourquoi Bethânia fait partie des plus grandes : la force de son interprétation contenue en impose bien plus que n’importe quelle génératrice de décibels.
« Encanteria », quant à lui, est plus immédiat d’accès. Et de fait, en célébrant la foi, Maria Bethânia réunit une série de chansons plus rythmées et festives qui abordent les style « régionaux » du Nordeste propre à la chanteuse. Pour les compositions, elle fait appel aux bahianais Roque Ferreira (six titres répartis sur les deux albums), Saul Barbosa, Roberto Mendes et Jorge Portugal; tandis que -toujours sur les deux albums- on retrouve quelques fournisseurs de le « reine » issus de la génération plus contemporaine comme Adriana Calcanhotto (la belle plage titulaire de « Tua »), Jorge Vercilo, J. Velloso, Chico César, Moska, Arnaldo Antunes, Vanessa da Mata, Moacyr Luz ou encore Vander Lee.

Pour commémorer le centenaire de la naissance du sambista Ataulfo Alves (1909-1969), le label brésilien Lua music lance le double album « 100 anos Ataulfo Alves ». Le premier volume rassemble des noms déjà consacrés pour des enregistrements spécialement conçus pour ce projet. Parmi ceux-ci : Elza Soarez, Elba Ramalho, Angela Rôrô, Zézé Motta, Fafá de Belém ou Luiz Ayrão. Mais le véritable intérêt réside dans le deuxième volet qui présente la nouvelle scène brésilienne en activité à Rio et à São Paulo. La plupart de ces artistes restent très respectueux et plutôt classiques dans leurs relectures (Fabiana Cozza, Marcos Sacramento, Verônica Ferriani, Edu Krieger, et même Romulo Fróes) ; tandis que d’autres donnent une approche originale, comme Silvia Machete (qui transforme Lírios de campo en fado portugais), Wado e Graziela Medori, Cérebro eletrônico, Anelis Assumpção ou le groupe 2ois. Indiscutablement, ce second volume fait toute la valeur de ce double album hommage.

Projet intéressant que cet album « Nego », qui propose de revisiter des classiques de la chanson nord américaine conçues entre les années 1920 et 1950. Et plus précisément des standards qui furent composés pour des comédies musicales ou pour le théâtre par des compositeurs, dont la plupart étaient juifs américains : George et Ira Gerschin, Rodgers et Hart, Oscar Hammerstein, Jerome Kern ou Harold Arlen. Ce projet fut proposé à Carlos Rennó et Jacques Morelenbaum pour le centre de culture judaïque de São Paulo. La tâche de traduire les textes en portugais fut laissée à Carlos Rennó. Et le résultat est plutôt probant : Gal Costa interprète Meu romance (My romance de Rodgers et Hart), Maria Rita chante Encantada (Bewitched, brothered and bewildered encore de Rodgers et Hart), Moreno Veloso se lance brillamment dans Tão fundo é o mar (How deep is the ocean d’Irvin Berlin), et Seu Jorge étonne dans Fruta estranha (Strange fruit de Lewis Allan). Participent encore du projet : Elba Ramalho, Dominguinhos et João Donato qui se réunissent pour Tenho um xodo por ti (I’ve got a crush on you de George et Ira Gershwin) ou encore Ná Ozzetti qui rejoint Simoninha sur Queria estar amando alguém (I wish I were in love again de Rodger et Hart). Les arrangements de l’album incombent au maestro Jacques Morelenbaum qui préserve l’atmosphère cool jazz de la plupart des titres (avec parfois un léger accent bossa dans les rythmes)
Leandro Sapucahy est surtout connu pour avoir produit les albums de Maria Rita et Arlindo Cruz. Mais ici, il lance son troisième album qui rend hommage au grand interprète de la samba que fut Roberto Ribeiro (1940-1996). Leandro revisite le répertoire de celui qui fut une figure marquante de l’école de samba Império Serrano. Mais hélas, sa voix ne possède pas beaucoup d’atouts pour rendre cet album captivant. Parmi les grandes sambas que Ribeiro a porté au pinacle, Acreditar (Yvonne Lara/ Delcio Carvalho) ou Todo menino é um rei (Nelson Ruffino/ Zé Luiz).

Alcione est une des grandes chanteuses de samba du Brésil, et ses albums des années 70 et 80 sont à ranger dans la parfaite discothèque du genre carioca. Hélas, cela fait longtemps que, depuis cette époque dorée, les disques de la « Marrom » ne (me) passionnent plus, principalement pour s’être dirigés vers un romantisme dégoulinant. De même, dans son dernier album « Acesa », il faut attendre la seconde moitié du disque pour que le rythme s’accélère et qu’il nous sortent des ballades sirupeuses qui nous plongent en léthargie. Alors, oui, on retrouve l’Alcione que l’on aime ! Mais que de temps perdu…

Au rayon des disques instrumentaux, Marcell Powell sort « Bala com bala », son deuxième album, entouré d’André Neiva à la basse et de Sandro Araújo à la batterie. Dans ce format restreint, on perçoit sans difficulté que le jeu de guitare percussif de Marcell vient en droite ligne de l’ADN musical de son illustre père, Baden Powell (1937-200). Pour preuve la splendide bataille rythmique qu’il livre avec la batterie sur O Morro nao tem vez (Tom Jobim/ Vinicius de Moraes), ou l’ébouriffante plage titulaire, Bala com bala, un classique de João Bosco et Aldir Blanc. Un jeu saccadé qui ne convient pas forcément à tous les titres comme sur Cry me a river (Arthur Hamilton), qui perd son climat original. Mais le guitariste peut se montrer aussi plus subtil comme sur Lamento sertanejo (Gilberto Gil/ Dominguinhos). Marcell Powell reprend également deux titres moins connus de son père, Chora violão et Um abraço no trio eléctrico.

Omniprésent sur la scène brésilienne, le trompettiste Marcio Montarroyos (1948-2007) était également très apprécié hors de ses frontières. Il travailla entre autres avec Stevie Wonder, Sarah Vaughan, Carlos Santana ou Ella Fitzgerald. C’est déjà fort malade qu’il enregistra en 2007 cet album « O Rio e o mar », qui vient de sortir cette année de manière posthume, post-produit par son ami, le saxophoniste Léo Gandelman. « O Rio e o mar » est une ode à sa ville de cœur, Rio de janeiro, dans une approche lounge et électonique. Outre les classiques Rio (nouveau générique de l’émission Tropicália !!) et O Barquinho (les deux de Menescal et Bôscoli), « O Rio e o mar » contient cinq compositions de Montarroyos et trois de Gilles Cardoni, qui co-produit l’album et joue une bonne partie des autres instruments.

Le Dvd musical est devenu un produit de plus en plus formaté et conventionnel, et rares sont ceux qui arrivent encore à surprendre. Ils nous mettent face à une évidence : oui, quand nous le pouvons, il faut se déplacer pour aller voir les artistes en concert pour de vrai ! Cependant le dvd musical reste un document de belle qualité qui, pour les « gringos » comme moi qui ne vivent pas au Brésil, sont souvent l’unique possibilité de voir les artistes sur scène. Ils nous donnent au moins une idée significative de leurs prestations.

Quelques dvd’s sortis durant les mois de juillet, août et septembre de cette année, que j’ai pu visionnner:

-Fernanda Takai : « Luz negra, ao vivo » : résultat de l’excellent projet « Onde brilhem os olhos seus » (2007), album dans lequel Fernanda Takai rendait hommage au répertoire de Nara Leão (1942-1989), sous les arrangements judicieux et originaux de John Ulhoa et Lulu Camargo. Le show en public va bien au-delà du contenu du disque en studio. Outre des reprises de Duran Duran (Ordinary pain), Ben (Michael Jackson) et Eurythmics (There must be an angel), on trouve un inédit du duo Takai/ Ulhoa, 5 discos ; la version japonaise d’O Barquinho (Kubone) de Menescal/ Bôscoli ou encore Você já me esqueceu (Fred Jorge ).
Extras : documentaire sur la tournée brésilienne ; les clips de Kubone et Insensatez ; le making of du clip Insensatez ; et Ritmo da chuva (Rythm of the rain) (John C. Gummoe/ Démetrius), en bonus du show.
-Casuarina : « MTV apresenta Casuarina » : après deux albums studios, le jeune groupe de samba, un des principaux animateurs des nuits de Lapa (RJ), se présente au Fundação Progresso
(RJ) pour revisiter de nombreux classiques du genre. Par contre, seulement trois compositions du quintette.
Extra: Making of.

Invités : les sambistas Wilson Moreira, Roberto Silva, le groupe Moinho et, venu du monde de la pop, Moska et Frejat.


-Zeca Pagodinho : « Especial MTV : Uma prova de amor ao vivo » : show de la tournée « Uma prova de amor » (l’album est de 2008) de Zeca Pagodinho. Quatrième enregistrement visuel de l’artiste, capté au Citybank hall (RJ).
Invités : Almir Guineto, Jorge Benjor et la Velha Guarda da Portela.

Extra : making of.

-Roberta Sá : « Pra se ter alegria » : la chanteuse, chérie des cariocas, fait le tour du répertoire de ses deux excellents albums, et ajoute l’inédit Agora sim (Roberta Sá/ Pedro Luis/ Carlos Rennó). Enregistré au Vivo Rio (RJ).

Invités : Pedro Luis, Marcelo D2 et Hamilton de Hollanda.

Extra : le clip de Belo estranho dia de amanhã (Lula Queiroga); l
es rencontres en studio avec Chico Buarque pour Mambembe ; Ney Matogrosso et Trio Madeira Brasil pour Peito vazio ; António Zambujo avec Yamandú Costa et Ricardo Cruz pour Eu já não sei ; Yamandú Costa pour Modinha.

-Seu Jorge : « America Brasil, o dvd » : à l’apogée de son succès commercial, Seu Jorge lance son quatrième dvd (dont un avec Ana Carolina) dans un décor tropical luxuriant monté sur la scène du Citybank hall de Rio de Janeiro. Succès de toutes les époques de l’artiste, plus l’inédit Pessoal particular (Seu Jorge/ Peu Meurray) et la reprise inattendue de Tudo que você podia ser de Milton Nascimento et Lô Borges.
Invité : Damien Rice

Extra : le grand final du show qui termine en carnaval avec un medley de sambas et de marchinhas. A noter aussi, l’amusante présentation du menu du dvd. Qui verra, comprendra.. !

-Geraldo Azevedo : « Um geral do Azevedo » : premier dvd (enfin !) en public pour cette îcone de la MPB, un des grands noms qui divulgua le nordeste musical dans les années 70 aux côtés d’Alceu Valença, Zé Ramalho et Elba Ramalho. Geraldo Azevedo passe sa carrière en revue et présente deux inédits : É minha vida (Geraldo Azevedo/ Capinam) et É o frevo é Brasil (Geraldo Azevedo/ Geraldo Amaral). Enregistré au Circo Voador (RJ) en décembre 2008.
Extras : making of et galerie de photos.


-Maria Bethânia : « Dentro do mar tem rio » :
un dvd qui sort un an et demi après la tournée basée sur les albums « Mar de Sophia » et « Pirata ». Le double album cd existait déjà, mais l’artiste -méticuleuse comme à son habitude- avait rejeté la captation live qui avait été faite au Canecão (RJ) en août 2007. Entre les nombreux projets de la chanteuse, voici donc une captation superbe enregistrée, elle, en décembre 2007.

-Gonzaguinha : « Luiz Gonzaga Do Nascimento Jr » : de la série de programmes télévisés « Grandes nomes » (les grands noms) exhibés par TV Globo. Celui dédié à Gonzaguinha (1945-1991) date de 1981, et est le premier réel show en dvd de ce personnage marquant de la musique brésilienne des années 70 et 80. Compositeur enregistré par les plus grandes divas de la MPB (Bethânia, Elis Regina, Simone), il fut le plus brillant représentant d’un certain réalisme social romantique en pleine époque dictatoriale. Un show télévisé dans lequel l’artiste revisite 19 titres en 45 minutes.
Invités : Luiz Gonzaga, sans ses attributs de cangaceiro, et Roberto Ribeiro.


-Dorival Caymmi : « MPB especial »: encore un titre de cette série de programmes télévisés diffusés sur la TV Cultura. Celui-ci, dédié à la légende Dorival Caymmi, diffusé en 1972, a d’autant plus de valeur que rien n’existe vraiment en dvd sur le grand poète bahianais. Dorival a 58 ans, et raconte avec méthode et humour, sa vie et son œuvre. Il évoque avec sa guitare plus d’une vingtaine de ses chefs d’œuvre. Un dvd précieux .
-Titãs : « A vida até parece uma festa » : excellent film documentaire qui retrace le parcours d’un des plus importants groupes de rock brésiliens issus du début des années 80. Le film est vu aux travers des films amateurs de son intégrant Branco Mello (qui signe le scénario et la direction), mais est aussi confectionné de nombreuses images d’archives télévisuelles.
Beaucoup de moments délirants (et hilarants), mais aussi tragique (le décès de Marcelo Fromer, guitariste du groupe en 2001). Le film montre la cohésion du groupe qui réussit encore à survivre malgré le départ des deux personnalités devenues incontournable sur la scène brésilienne contemporaine : Arnaldo Antunes (qui quitta le groupe en 1992) et Nando Reis (en 2002).

Verônica Ferriani e Chico Saraiva
reunidos no excelente "Sobre as palavras"
Sobrevoando 2009 : setembro…

Esse ano, as cantoras donas de um « vozeirão » resolveram se desculpar e moderar seus temperamentos. Ana Carolina mostrou-se mais discreta em « N9ve » (vide o mês de agosto) ; e numa entrevista, Isabella Taviani explica que mesmo continuando a ser uma cantora sentimental, ela atenuou seus ardores em seu quarto álbum, « Meu coração não quer viver batendo devagar ». No mais, comparada à ilustre colega (Ana Carolina, à qual ela foi associada desde suas primeiras apresentações), Isabella mostra aptidão para variar mais facilmente a fórmula de suas composições, e também para evitar essa dramaturgia pesada causada por uma inerpretação exacerbada. Prova disso são algumas boas faixas como Presente-passado (irresistível !), Borboletas e risos, e Um vendaval (em duo com Toni Platão). « Meu coração… » apresenta-se desde então como um álbum pop louvável ; e, em todo caso, o melhor da curta carreira discográfica de Isabella Taviani.
A Jovem Guarda (a onda Yé Yé, como se chama na França) é um movimento que é regularmente honrado por artistas de todos os horizontes musicais. É de se lembrar, em 2008, do muito bom álbum de Zé Renato, « É tempo de amar », no qual o artista retomou brilhantemente clássicos daquela época atrevida.

Com um som bem mais contemporâneo, Arnaldo Antunes apresenta 12 composições inéditas que, pela simplicidade melódica, seus ritmos, e suas letras propositadamente ingênuas, remetem ao movimento que presenciou o apogeu de Roberto Carlos, Erasmo Carlos e Wanderleia. « Iê Iê Iê » é um álbum animado, onde a sonoridade inventiva sobrepõe-se à qualidade intrínseca das composições. A produção do guitarrista Catatau é a verdadeira boa surpresa desse álbum, no qual o som é urdido por alguns músicos antenados e muito ativos na cena de São Paulo. Entre eles, o próprio Catatau, Curumin na bateria, Marcelo Jeneci no teclado e Edgard Scandurra (ex-Ira !) na guitarra.
A crítica brasileira especializada está bastante elogiosa em relação a « Iê Iê Iê », e se eu me mantenho mais comedido, minhas preferências vão na mesma direção em relação à faixa título assinada por Antunes, Marisa Monte e Carlinhos Brown (remember Os Tribalistas) ; Longe (Antunes/ B. Aguiar/ Marcelo Jeneci) ; Invejoso (Antunes/ Liminha) e Sua menina (Antunes/ Liminha/ Paulo Miklos).

Em « Sobre as palavras », Chico Saraiva assume o desafio de compor a partir dos textos do excelente letrista Mauro Aguiar. Uma limitação- ou sobretudo um exercício-, que parece ter estimulado o excelente violonista que apresenta aqui uma série de belas composições sofisticadas, sob influências musicais diversas, mas principalmente nordestinas. Para sustentar suas 13 canções, Chico Saraiva apelou para Verônica Ferriani, uma das melhores revelações femininas desse ano. A jovem cantora paulista já havia lançado seu primeiro muito bom álbum no início desse ano mesmo. « Sobre as palavras » não é um disco fácil que conquista à primeira audição, mas aqueles que lhe dedicarem algum tempo descobrirão um trabalho de alta qualidade, rico, e afinal, irresistível !
Depois que ela criou, ainda no seio da Biscoito Fino, seu próprio selo- Quitanda- Maria Bethânia produziu como se não houvesse amahã. A diva nunca esteve tão presente na cena brasileira, e é forçoso constatar que nenhum de seus álbuns, shows ou participações especiais é gratuita ou dispensável. Tudo é realizado com o cuidado e o profissionalismo que sempre caracterizaram a baiana.
Depois dos dois cd’s « Pirata » e « Mar de Sophia » (2006), Bethânia retorna esse ano com seus dois álbuns lançados em setembro : « Encanteria » e « Tua ».

A existência de dois álbuns distintos tem uma razão de ser. « Tua » é um disco delicado e lírico, que traz em si de mais belo as melodias que possuem como tema central o amor. E já que evocamos as cantoras que abusam de sua potência vocal para tentar imprimir toques de emoção, compreende-se porque Bethânia faz parte das grandes : a força de sua apresentação contida impõe-se bem mais do que qualquer cantora geradora de decibéis.
Já quanto a « Encanteria », é de acesso mais imediato. E de fato, ao celebrar nesse disco a fé, Maria Bethânia reúne uma série de canções mais ritmadas e festivas, que abordam o estilo « regional » do Nordeste habitual da cantora. Para as composições, ela apelou para os baianos Roque Ferreira (seis títulos divididos entre os dois álbuns), Saul Barbosa, Roberto Mendes e Jorge Portugal. Ao passo que –sempre em relação aos dois álbuns- reencontramos alguns provedores de títulos interpretados pela « rainha » egressos da geração mais contemporânea, como Adriana Calcanhotto (a bela faixa título de « Tua »), Jorge Vercilo, J. Velloso, Chico César, Moska, Arnaldo Antunes, Vanessa da Mata, Moacyr Luz ou ainda Vander Lee.

Para comemorar o centenário de nascimento do sambista Ataulfo Alves (1909-1969), o selo brasileiro Lua music lança o álbum duplo « 100 anos de Ataulfo Alves ». O primeiro volume reúne os nomes já consagrados para gravações especialmente concebidas para esse projeto. Dentre eles : Elza Soares, Elba Ramalho, Angela Rôrô, Zezé Motta, Fafá de Belém e Luiz Ayrão. Mas o verdadeiro interesse reside no segundo volume, que apresenta a nova cena brasileira em ativade no Rio e em São Paulo. A maioria desses artistas se mostra muito respeitosa e sobretudo clássica em suas releituras (Fabiana Cozza, Marcos Sacramento, Verônica Ferriani, Edu Krieger, e mesmo Romulo Fróes) ; enquanto que outros contibuem com uma abordagem original, como Silvia Machete (que transforma Lírios do campo num fado português), Wado & Graziela Medori, Cérebro eletrônico, Anelis Assumpção, e o grupo 2ois. Indiscutivelmente, esse segundo volume vale pelo duplo álbum homenagem.

Projeto interessante é esse álbum « Nego », que propõe a revisita aos clássicos da canção norteamericana concebidos entre as décadas de 20 e 50 do século passado. E mais precisamente dos mais « padrão », que foram compostos para as comédias musicais ou para o teatro, por compositores em sua maioria judaicoamericana : George & Ira Gerschin ; Rodgers & Hart, Oscar Hammerstein, Jerome Kern e Harold Arlen. Esse projeto foi proposto a Carlos Rennó e Jacques Morelenbaum, para o Centro de Cultura Judaica de São Paulo. A tarefa de traduzir as letras para o português coube a Carlos Rennó. E o resultado é em sua grande parte convincente : Gal Costa interpreta Meu romance (My romance, de Rodgers & Hart) ; Maria Rita canta Encantada (Bewitched, composta ainda em parceria por Rodgers & Hart) ; Moreno Veloso se lança brilhantemente em Tão fundo é o mar (How deep is the ocean, de Irvin Berlin) ; e Seu Jorge surpreende com Fruta estranha (Strange fruit, de Lewis Allan). Participam ainda do projeto : Elba Ramalho, Dominguinhos e João Donato, que se reúnem para Tenho um xodó por ti (I’ve got a crush on you, de George & Ira Gershwin) ; e ainda Ná Ozzetti, que se junta a Simoninha em Queria estar amando alguém (I wish I were in love again, de Rodgers & Hart). Os arranjos do álbum ficaram a cargo do maestro Jacques Morelenbaum, que preserva a atmosfera cool jazz da maioria dos títulos (eventualmente com um ligeiro acento bossa nos ritmos)

Leandro Sapucahy é conhecido sobretudo por ter produzido os álbuns de Maria Rita e Arlindo Cruz. Mas aqui ele lança seu terceiro disco, que presta homenagem ao grande intérprete do samba que foi Roberto Ribeiro (1940-1996). Leandro revisita o repertório daquele que foi uma figura marcante da escola de samba Império Serrano. Mas infelizmente, sua voz não tem lá grandes trunfos para tornar esse disco cativante. Dentre os sambas que Ribeiro levou ao auge estão Acreditar (Yvonne Lara/ Delcio Carvalho) e Todo menino é um rei (Nelson Ruffino/ Zé Luiz).
Alcione é uma das grandes cantoras de samba do Brasil, e seus álbuns dos anos 70 e 80 podem alinhar-se perfeitamente na perfeita discoteca do género carioca. Porém, faz um tempão que, depois dessa época de ouro, os discos da Marrom não me causam mais paixão, principalmente por terem se tornado de um romantismo meloso. Dessa forma, em seu último álbum, « Acesa », é preciso esperar a segunda metade do disco para que o ritmo se acelere e que possamos sair das baladas açucaradas que nos deixam em estado de letargia. E então, sim, reencontramos a Alcione que amamos ! Mas quanto tempo perdido...

Na seção de discos instrumentais, Marcel Powell lança « Bala com bala », seu segundo álbum, cercado por André Neiva no baixo e por Sandro Araújo na bateria. Através desse formato enxuto, percebemos sem dificuldade que a mão de violão percussivo de Marcell vem em linha direta do DNA musical de seu ilustre pai, Baden Powell (1937-200). Como prova, a esplêndida batalha ritmica que ele trava com a bateria em O Morro não tem vez (Tom Jobim/ Vinicius de Moraes), e a surpreendente faixa título, Bala com bala, um clássico de João Bosco e Aldir Blanc. Uma pegada brusca que não convém forçosamente a todos os títulos, como em Cry me a river (Arthur Hamilton), que perde seu clima original. Mas o violonista pode se mostrar também muito sutil em Lamento sertanejo (Gilberto Gil/ Dominguinhos). Marcell Powell retoma igualmente dois títulos menos conhecidos de seu pai : Chora violão e Um abraço no trio elétrico.

Onipresente na cena brasileira, o trompetista Marcio Montarroyos (1948-2007) era também muito apreciado fora de seu país. Ele trabalhou, entre outros, com Stevie Wonder, Sarah Vaughan, Carlos Santana e Ella Fitzgerald. Foi já muito doente que ele gravou em 2007 esse álbum « O Rio e o mar », que acaba de sair esse ano de maneira póstuma, pós- produzido por seu amigo, o saxofonista Léo Gandelman. « O Rio e o mar » é uma ode à cidade de seu coração, o Rio de Janeiro, numa abordagem lounge e eletrônica. Ao lado dos clássicos Rio (novo genérico da transmissão de Tropicália !!) e O Barquinho (as duas de Menescal & Bôscoli), « O Rio e o mar » contém cinco composições de Montarroyos e três de Gilles Cardoni, que co-produziu o álbum e toca uma boa parte dos outros instrumentos.

O Dvd musical tornou-se um produto cada vez mais pré formatado e convencional, e raros são aqueles que ainda chegam a surpreender. Eles nos colocam face a uma evidência : sim, quando nós assim podemos, devemos nos locomover para ver os artistas nos shows de verdade ! No entanto, o dvd musical sendo um documento de boa qualidade, que para os « gringos » como eu (que não vivem no Brasil) passa a ser normalmente a única possibilidade de vermos os artistas em cena, é então válido. Pelo menos para termos uma idéia aproximada de como é o show ao vivo.

Alguns dvd’s lançados durante os meses de julho, agosto e setembro desse ano, aos quais eu pude assistir :

-Fernanda Takai : « Luz negra, ao vivo » : resultado do excelente projeto « Onde brilhem os olhos seus » (2007), álbum através do qual Fernanda Takai prestou homenagem ao repertório de Nara Leão (1942-1989) sob os arranjos judiciosos e originais de John Ulhoa e Lulu Camargo. O show ao vivo vai além do conteúdo do disco gravado em estúdio. Ao lado de releituras de Duran Duran (Ordinary pain), Ben (Michael Jackson) e Eurythmics (There must be an angel), encontramos uma inédita do duo Takai/ Ulhoa, 5 discos, a versão jaonesa de O Barquinho (Kubone), de Menescal/ Bôscoli ; e ainda Você já me esqueceu (Fred Jorge) e Canta coração (My foolish heart) (Vitor Young/ Ned Washington/ Nelson Motta)
Extras : documentário sobre a tournée brasileira ; os clips de Kubone e Insensatez ; o making of do clip Insensatez ; e Ritmo da chuva (Rythm of the rain) (John C. Gummoe/ Démetrius) como bonus do show.

-Casuarina : « MTV apresenta Casuarina » : depois de dois álbuns gravados em estúdio, o jovem grupo de samba, sendo um dos principais animadores das noites da Lapa (Rio), apresenta-se na Fundição Progresso para revisitar numerosos clássicos do gênero. Ponto contra : somente três composições do quinteto. Convidados : os sambistas Wilson Moreira, Roberto Silva, o grupo Moinho, e, vindos do mundo pop, Moska e Frejat, muito à vontade...
Extra : making of.


-Zeca Pagodinho : « Especial MTV : Uma prova de amor ao vivo »
:
show da tournée « Uma prova de amor » (o álbum é de 2008). Quarta gravação visual do artista, captada no Citybank hall (RJ).
Convidados : Almir Guineto, Jorge Benjor e a Velha Guarda da Portela.

Extra : making of.

-Roberta Sá : « Pra se ter alegria » : a cantora, querida dos cariocas, revisita o repertório de seus dois excelentes álbuns, e acrescenta o título inédito Agora sim (Roberta Sá/ Pedro Luis/ Carlos Rennó). Gravado no Vivo Rio (RJ).
Convidados : Pedro Luis, Marcelo D2 e Hamilton de Hollanda.
Extra : o clip de Belo estranho dia de amanhã (Lula Queiroga). Os encontros em estúdio com Chico Buarque para Mambembe ; Ney Matogrosso e Trio Madeira Brasil para Peito vazio ; António Zambujo com Yamandú Costa e Ricardo Cruz para Eu já não sei ; Yamandú Costa para Modinha.

-Seu Jorge : « America Brasil, o dvd » : no apogeu de seu sucesso comercial, Seu Jorge lança seu quarto dvd (sendo um deles com Ana Carolina) num cenário tropical luxuriante montado no palco do Citybank hall do Rio de Janeiro. Sucessos de todas as épocas do artista, mais a inédita Pessoal particular (Seu Jorge/ Peu Meurray), e a releitura inesperada de Tudo que você podia ser, de Milton Nascimento e Lô Borges.

Convidado : Damien Rice

Extra : o grand finale do show, que termina em carnaval com um medley de sambas e de marchinhas. Digna de nota também a divertida apresentação do menu do dvd. Quem vier a ver... entenderá !

-Geraldo Azevedo : « Uma geral do Azevedo » : primeiro dvd (enfim !) ao vivo desse ícone da MPB, um do grandes nomes que divulgou o nordeste musical nos anos 70, ao lado de Alceu Valença, Zé Ramalho e Elba Ramalho. Geraldo Azevedo passa sua carreira em revista, e apresenta duas canções inéditas : É minha vida (Geraldo Azevedo/ Capinam) e É o frevo é Brasil (Geraldo Azevedo/ Geraldo Amaral). Gravado no Circo Voador em dezembro de 2008.
Extras : making of e galeria de fotos.


-Maria Bethânia : « Dentro do mar tem rio » :
un dvd que sai um ano e meio depois da tournée baseada nos álbuns « Mar de Sophia » e « Pirata ». O álbum cd duplo já existia ; porém, a artista, meticulosa como de hábito, havia rejeitado a captação ao vivo que tinha sido feita no Canecão (RJ) em agosto de 2007. Entre os numerosos projetos da cantora, eis aqui então uma captação soberba gravada, essa, em dezembro de 2007.

-Gonzaguinha : « Luiz Gonzaga do Nascimento Jr » :
da série dos programas televisivos « Grandes nomes », exibidos pela TV Globo, aquele dedicado a Gonzaguinha (1945-1991) data de 1981, e é o primeiro real show em dvd desse personagem marcante da música brasileira dos anos 70 e 80. Compositor gravado pelas maiores divas da MPB (Bethânia, Elis Regina, Simone), ele foi o mais brilhante representante de um certo realismo social romântico em plena época ditatorial.
Um show televisivo no qual o artista revisita 19 títulos em 45 minutos.

Convidados : Luiz Gonzaga, sem seus atributos de cangaceiro, e Roberto Ribeiro.


-Titãs : « A vida até parece uma festa » : excelente filme documentário que retraça o percurso de um dos mais imortantes grupos de rock brasileiro nascido no início dos anos 80. O filme é visto através da filmadora do seu integrante Branco Mello (que assina o roteiro e a direção), mas é também montado a partir de numerosas imagens de arquivos audiovisuaisais. Tem muitos momentos delirantes (e hilariantes), mas também trágicos (como a morte de Marcelo Fromer, guitarrista do grupo em 2001). O filme mostra a coesão do grupo, que resiste ainda e sobrevive, apesar da saída de duas personalidades que se tornaram indispensáveis à cena brasileira moderna : Arnaldo Antunes (que deixou o grupo em 1992) e Nando Reis (en 2002).
-Dorival Caymmi : « MPB especial » : ainda um título da série de programas televisivos transmitidos pela TV Cultura. Sendo esse aqui dedicado ao mito Dorival Caymmi, transmitido em 1972, na verdade de um conteúdo de valor inestimável já que não existe nada em dvd sobre o grande poeta baiano. Dorival, então aos 58 anos, conta com método e humor sua vida e sua obra. Ele evoca com seu violão mais de vinte de seus carros-chefe musicais. Un dvd precioso !

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.