Wilson das Neves, Solar de Botafogo, 22/11 (photo Daniel A.)-texto português em breve
Comme je l’annonçais en direct dans le dernier Tropicalia, j’avais finalement choisi de prendre le chemin du Solar de Botafogo pour y voir Wilson das Neves, ce lundi 22 novembre.
Il était temps… J’étais proche d’établir un record, en complétant une semaine sans show en terre brésilienne. Et ce qui pouvait paraître comme juste une gentille prestation pour étancher ma soif, s’avéra en réalité une excellente soirée musicale très consistante.
Non content d’être le batteur qui accompagna dans noms aussi prestigieux que Chico Buarque, Roberto Carlos, Elza Soares, João Donato, Tom Jobim, Ney Matogrosso, João Bosco, Maria Bethânia, Gal Costa, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Elis Regina et j’en passe des dizaines d’autres, Wilson das Neves est aussi l’auteur de classiques dont le plus emblématique reste peut être O Samba é meu dom (c/ Paulo César Pinheiro), titre avec lequelle il entama la soirée. Il s’attela ensuite à présenter une partie du répertoire de son excellent album « Pra gente fazer mais um samba », sorti en juillet dernier.
Mais c’est en crooner élégant -d’une voix sûre, tenant particulièrement bien la note- que le musicien de 74 ans s’est présenté devant à peine plus d’une centaine de personnes. Une élégance qui le mena à évoquer, entre chaque chanson, chacun des grands paroliers qui ont habillé ses propres compositions au long de ses 50 années de carrière. Un exercice louable qui aurait pu s’avérer systématique, si l’homme au regard mutin n’était pas armé d’un humour particulièrement affûté, évoquant ça et là, quelques anecdotes piquantes et savoureuses…
Ceux qui étaient là se sont réjouis… Et quant aux autres, ils pourront voir encore « maître Wilson » lundi prochain à 19h30, aux « arcos da Lapa », dans le cadre de l’événement multidisciplinaire, « Brasilidade ».
"O Samba é meu dom" par Fabiana Cozza
Il était temps… J’étais proche d’établir un record, en complétant une semaine sans show en terre brésilienne. Et ce qui pouvait paraître comme juste une gentille prestation pour étancher ma soif, s’avéra en réalité une excellente soirée musicale très consistante.
Non content d’être le batteur qui accompagna dans noms aussi prestigieux que Chico Buarque, Roberto Carlos, Elza Soares, João Donato, Tom Jobim, Ney Matogrosso, João Bosco, Maria Bethânia, Gal Costa, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Elis Regina et j’en passe des dizaines d’autres, Wilson das Neves est aussi l’auteur de classiques dont le plus emblématique reste peut être O Samba é meu dom (c/ Paulo César Pinheiro), titre avec lequelle il entama la soirée. Il s’attela ensuite à présenter une partie du répertoire de son excellent album « Pra gente fazer mais um samba », sorti en juillet dernier.
Mais c’est en crooner élégant -d’une voix sûre, tenant particulièrement bien la note- que le musicien de 74 ans s’est présenté devant à peine plus d’une centaine de personnes. Une élégance qui le mena à évoquer, entre chaque chanson, chacun des grands paroliers qui ont habillé ses propres compositions au long de ses 50 années de carrière. Un exercice louable qui aurait pu s’avérer systématique, si l’homme au regard mutin n’était pas armé d’un humour particulièrement affûté, évoquant ça et là, quelques anecdotes piquantes et savoureuses…
Ceux qui étaient là se sont réjouis… Et quant aux autres, ils pourront voir encore « maître Wilson » lundi prochain à 19h30, aux « arcos da Lapa », dans le cadre de l’événement multidisciplinaire, « Brasilidade ».
"O Samba é meu dom" par Fabiana Cozza
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire