mardi 2 juin 2015

Rattraper le temps : António Zambujo, Gal Costa, Ná Ozzetti + Zé Miguel Wisnik, Marcelo Jeneci, Erasmo Carlos.

Aujourd’hui…Deux semaines à Bruxelles, qui m’aide à mieux percevoir ce qui s’est passé ces dernières mois à São Paulo, et à remettre un peu d’ordre sur le site Tropicalia MPB. Si, sur ce blog, je vous ai indiqué que vous y trouveriez une chronique du concert de la chanteuse portugaise Carminho, avec Milton Nascimento, je m’aperçois que j’ai omis de signaler celle d’António Zambujo, autre portugais de Beja, dont d’autres concerts furent relatés précédemment. Cette fois-ci aussi, vous y trouverez, en plus du texte, photos et vidéos. Il se produisait au Tom Jazz (SP), le 21 avril, pour un concert impeccable mais beaucoup trop long à mon goût. Il venait y présenter son sixième album « Rua da émenda ». 





Pour les autres concerts, vous trouverez les impressions que m’ont laissé les spectacles de Ná Ozzetti et Zé Miguel Wisnik au Sesc Vila Mariana (sp), un mois plus tard, pour l’excellent album « Ná + Zé », et la présentation du troisième cd, « Dancê », de Tulipa Ruiz au Sesc Pinheiros. Deux shows ne furent cependant pas commentés car ils l’avaient déjà été, en quelque sorte, auparavant. Au Sesc Pompeia, Marcelo Jeneci représentait « De graça » et sa bonne musique pop qui pêche par manque de charisme.





Et quelques jours plus tard, j’étais heureux de voir « O Tremendão », Erasmo Carlos, dans la « Choperia » du Sesc, endroit presque cosi, mais parfait, pour la légende qu’il représente (pour rappel, il a composé tout ce que Roberto Carlos a enregistré d’intéressant, du début jusqu’à la fin des années 70, et il est a considérer comme un des pères du rock brésilien, avec Raul Seixas et Rita Lee).
Il y a présenté les trois derniers albums de son retour au premier plan depuis l’album « Rock’roll » (2009), « Sexo » (2012), et « Gigante Gentil » (2014), entrecoupés des innombrables classiques souvent connus dans la voix de Roberto Carlos.

Le reste du temps libre dédié au site s’est divisé entre des rétrospectives de photos postées en « Galeries » et programmes radio, qui, en quelque sorte (et de plus en plus) tentent à vous plonger dans l’actualité musicale, sans devoir disséquer disque par disque par écrit. Car le but est de vous parler d’artistes consacrés comme Gal Costa mais aussi de jeunes artistes qui démontrent un différentiel. L’édition du programme Tropicalia MPB 209, en préparation, illustrera musicalement ce propos. Cependant, il est normal de dire deux mots sur « Gal Estratosférica », qui permettra à la chanteuse de renouer avec le public perdu par l’audace de « Recanto » (2012). J’avoue qu’après deux écoutes seulement, on a l’impression que la diva retrouve la mélodicité de sa grande période, mais habillée de manière totalement contemporaine, fait de bruitages électroniques. Bref, cela mérite une réécoute ! Je dirais juste que la voix et l’interprétation montrent plus de neutralité que Gal déploie encore aujourd’hui sur scène. Et puis un mot sur cette pochette que j’adore (voir début de post). La chanteuse y paraît glamour (la chevelure) et rajeunie de 30 ans, mais d’une manière techniquement intelligente et nullement ridicule… 

Voilà, pour ce qui y fut écrit, joué, et ce qui le sera bientôt, rendez vous sur le site Tropicalia MPB….Bien entendu ! 

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