dimanche 21 juin 2015

Retour à São Paulo : Filipe Catto, Márcia Castro, Celia, Fabiana Cozza, et la Virada Cultural pauliste

fotos, videos e textos portuguêses no site Tropicalia Mpb:


Aujourd’hui….Cela fait une semaine que je suis revenu à São Paulo, et certains pourraient se demander s’il n’y a pas un côté masochiste à laisser la chaleur de cet été qui commence en Europe pour plonger dans le temps humide et plus froid du Brésil du sud est. De fait, le temps de la ville est instable et alors qu’en ce moment, la « Virada Cultural Paulista », de ces 20 et 21 juin, aborde sa dernière ligne droite en ce dimanche 21 juin, une légère grippe m’empêche d’y participer, mais sans grand regret, je l’avoue. Comme je l’avais signalé en son temps, il s’agit d’une sorte de « Nuit Blanche ». 



Entre-temps, le jour de mon arrivée, je pu assister au show « Coração intransito », qui réunissait Filipe Catto, Célia, et Márcia Castro pour un répertoire qui prenait à contre pied, la fête des amoureux du 12 juin au Brésil, et de Saint Antoine, le saint « marieur », en réunissant une vingtaine de titres qui ventaient les avantages du célibat, ou du moins celui d’être mieux seul que mal accompagné. Je vous en dis plus (avec photos et vidéos) sur le site Tropicalia MPB. Quant au show, ce fut réellement une réussite. 



Jeudi 18 juin, avec une certaine difficulté (car ses shows sont remplis à chaque fois, même pour la presse), j’eu la chance de voir Fabiana Cozza, qui, avec son nouvel album, voyage vers d’autres horizons. Outre l’excellent concert de son nouvel album « Partir », j’ai aimé sa manière plus retenue et subtile de chanter et d’occuper la scène. Fabiana est réellement dans la lignée des grandes divas traditionnelles de la musique populaire brésilienne. Là aussi, c’est sur le site.

Entre-temps, j’eu l’occasion de poster le programme Tropicalia MPB 211, qui colle aux nouveautés moins connues mais qui méritent une attention particulière.
Et puis, oui, enfin, cette année la « Virada Cultural paulista » – qui touche toutes formes d’art – se déroulent à l’instant où j’écris ces lignes, et avant que les microbes envahissent le corps de celui qui tape ces lignes, j’avais passé pas mal de temps devant une programmation plutôt alléchante. Juste pour me faire un peu plus de mal, voici ce que j’avais prévu de manière optimiste pour ces 24 heures. Mais rien ne dit que j’aurais pu suivre le rythme de mes désirs musicaux : 


20h : Cidadão instigado au Sesc Pompeia
21h : Ana Cañas associée à Marina Lima (Sesc Consolação) 

23h : Siba et Junio Barreto (Sesc Consolação) 
1h : Otto et Baby do Brasil (Sesc Consolação) 

 quelques heures de repos… 

5h : Ortton (anciennement Ortinho)- (Scène Barão de Limeira) 

7h ; Tom Zé (Barão de Limeira) 
9h : Curumin (Barão de Limeira) 
11h : Ná Ozzetti : (Barão de Limeira) 
12h : Nando Reis (scène Julio Preste) 
13h : Wagner Tiso et Tunai (Barão de Limeira) 
14h30 : Luiza Lian suivie de Rafael Castro (à entendre dans le programme Tropicalia MPB 211), Largo do Rosário (Penha). Ce dernier spectacle auraient posé un dilemme avec Emicída qui invitait João Donato et Mart’nália qui, eux, se produisaient sur la scène Julio Preste.
Et enfin à 17h : Eduardo Dussek sur la scène du Largo de Arrouche.

Bien sûr, il y avait aussi Karina Buhr, au Sesc Belenzinho, qui interprétait le répertoire de Secos & Molhados ; João Bosco au parque Ibirapueira, tout comme la portugaise Carminho, et Caetano Veloso qui fermait l’événement à Julio Preste.
La veille, également, Daniela Mercury allait enflammer la foule au même endroit, célébrant les 30 ans de l’Axé musique. Et  il y avait aussi Chico César avec Suzana Travasso au Sesc Carmo, et Chico seul, Barão de Limeira. Evidemment, j’aurais dû faire des concessions, vu la distance entre certains lieux, mais j’aurais improvisé sur l’instant.
Mais si je ne suis pas pétri de regrets, c’est que ces shows seront, pour la plupart, visible ultérieurement (ou déjà vus) dans des conditions parfois plus favorables. J’ajoute qu’il ne s’agit là que d’un choix personnel et que les options étaient bien plus nombreuses. Finalement, un thé en assistant à un match de foot, au chaud, ce n’est pas si souvent…

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