
(texto português em baixo)
Il n’est pas exagéré d’affirmer que Zizi Possi est tout simplement l’une des plus grandes interprètes de la Musique Populaire Brésilienne. Et dans son cas, on pourrait presque parler de grande cantatrice. Son style, emprunt de lyrisme, de légèreté et de pureté n’a d’égal que celui d’autres chanteuses de musique érudite.
Zizi Possi possède une technique irréprochable, et dans les deux dvd’s « Cantos e contos 1 & 2 » -qui commémorent ses 30 ans de carrière- elle montre que le temps n’a pas érodé sa superbe voix. Une maîtrise technique qui n’est en rien une barrière à l’émotion à fleur de peau qu’elle nous transmet.
Je fus conquis par l’artiste lors d’un concert qu’elle avait donné à Bruxelles, en 1992 (photo dans le texte portugais) à l’époque de son album « Sobre todas as coisas », peut-être le meilleur titre de sa discographie. Elle était alors entourée du groupe Aquarela carioca, composé de musiciens hors pair comme Marcos Suzanno ou Lui Coimbra.
Je retiens aussi de ce moment, une grande chaleur dans l’interaction bon enfant avec le public, qui contrastait peut-être avec l’apparente théâtralité de son attitude scénique.
Zizi Possi possède une technique irréprochable, et dans les deux dvd’s « Cantos e contos 1 & 2 » -qui commémorent ses 30 ans de carrière- elle montre que le temps n’a pas érodé sa superbe voix. Une maîtrise technique qui n’est en rien une barrière à l’émotion à fleur de peau qu’elle nous transmet.
Je fus conquis par l’artiste lors d’un concert qu’elle avait donné à Bruxelles, en 1992 (photo dans le texte portugais) à l’époque de son album « Sobre todas as coisas », peut-être le meilleur titre de sa discographie. Elle était alors entourée du groupe Aquarela carioca, composé de musiciens hors pair comme Marcos Suzanno ou Lui Coimbra.
Je retiens aussi de ce moment, une grande chaleur dans l’interaction bon enfant avec le public, qui contrastait peut-être avec l’apparente théâtralité de son attitude scénique.

Née à São Paulo, Zizi Possi (de son vrai nom Maria Izildinha Possi), fut approchée par Roberto Menescal –alors directeur artistique de Polygram- pour enregistrer son premier album, « Flor do mal », en 1978. Mais c’est dans sa sublime interprétation du non moins sublime Pedaço de mim, en duo avec Chico Buarque, que la jeune chanteuse d’origine napolitaine se révèle au public. Durant les années 80, elle enregistre pas moins de dix albums, aux répertoires parfois irréguliers, qui puisent tant chez les compositeurs classiques (Tom Jobim, Edu Lobo, Gilberto Gil, Ivan Lins) que chez ses contemporains qui émergent en même temps qu’elle (Marina Lima ou Herbert Vianna).
Si ses interprétations restent irréprochables, ce sont les arrangements et la sonorité pasteurisée et artificielle inhérente a toutes les productions MPB de ces années-là, qui desservent les albums de cette périodes.
Si ses interprétations restent irréprochables, ce sont les arrangements et la sonorité pasteurisée et artificielle inhérente a toutes les productions MPB de ces années-là, qui desservent les albums de cette périodes.

« Sobre todas as coisas » recevra le prix Sharp du meilleur album et Zizi Possi se verra gratifiée du prix APCA de la meilleure interprète MPB de l’année. Un prix qu’elle recevra une seconde fois en 1993 pour l’album « Valsa brasileira », qui s’inscrit dans la même lignée que son prédécesseur.
De retour chez Polygram en 1996, elle lance « Mais simples », plus lyrique et complexe, mais toujours de grande qualité artistique. La superbe plage titulaire, signée par José Miguel Wisnik, connaîtra d’ailleurs un bel accueil du public.
À partir de là, sa discographie se disperse un peu, mais le succès populaire s’amplifie de façon surprenante. La chanteuse enregistre deux albums en italiens qui plongent dans le répertoire de ses racines napolitaines, « Per amore » (1997) et « Passione » (1998), qui atteignent le million d’exemplaires vendus. Suivirent encore « Puro Prazer » (1999), « Bossa » (2001), et « Pra Inglês ver e ouvir » (2005), trois disques qui -s’ils sont qualitativement bons- n’apportent guère de renouveau créatif.

La partie « Contos » de chaque dvd, montrent les témoignages des artistes invités, et les conversations « of » avec le public.
En vidéo: "Pedaço de mim" avec Chico Buarque (fin des années 70) et "Meu erro" (herbert Vianna), et pour les romantiques, "Per amore" dans le texte portugais...
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