mardi 14 décembre 2010

Double dose à l’Auditorium Ibirapueira (2) : Karina Buhr.

Karina Buhr en disco queen décadente (photo Daniel A.)
-português em breve

Le public qui avait applaudi avec enthousiasme le set de Tulipa Ruiz, ne savait plus trop comment réagir après les premiers titres dévastateurs de Karina Buhr, qui avait élevé d’un niveau le degré d’extravagance.
La chanteuse apparut assise sur un skateboard, vêtue d’un collant à paillette tel une « disco queen » décadente. Mais en fait de disco, Karina livra une prestation incandescente qui transforma le répertoire de son premier album solo « Eu menti pra você » en une prestation pop/ électro/ punk, ou quelque chose d’approchant. Ici aussi, les versions sur disque parurent bien pâles à côté de celles délivrées sur scène par une chanteuse déchaînée, courant dans tout les sens, dansant de manière désarticulée, et utilisant tous les éléments scéniques –pied de micro, les projecteurs, divers éléments de percussion- qui lui tombaient sous la main.

Karina Buhr se jettant sous les feux des projecteurs (photo Daniel A.)

Entourée par un groupe emmené par les guitaristes amphitryons, Edgard Scandurra et Fernando Catatau, celle qui fut de nombreuse année membre du groupe Comadre Fulozinha, prouva qu’une native de Bahia –élevée à Recife- n’était pas obligé de faire un show de musique axé pour dépenser un paquet de calories et dégager des kilowatts d’énergie tel qu’ en produisent d’autres bahianaises montées sur ressort (oui ! au Madison Square Garden, par exemple...)
L’album « Eu menti pra você » est un des bons albums de l’année, mais son show homonyme fut tout bonnement mémorable…

Ps : la chanteuse Karina Buhr vient d’être nommée « révélation de l’année » par l’APCA (l’Association Pauliste des Critiques d’Art)

Aucun commentaire:

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.