lundi 17 janvier 2011

15/01 : Ney Matogrosso au Vivo Rio.

Ney Matogrosso, Vivo Rio, 15/01 (photo Daniel A.)
-português em breve

En interview pré-shows, dans la presse carioca, Ney Matogrosso annonçait déjà son prochain album pour l’année à venir, centré sur les artistes qualifiés de « maudits » (Jards Macalé, Itamar Asumpção…). Ceci alors qu’il reste encore immergé pour un temps dans sa tournée « Beijo Bandido », suite au lancement du dvd du même nom.
L’infatigable caméléon nous avait déjà fait le coup précédemment…À peine terminait-il la tournée de l’extravagant et plutôt rock « Inclassificáveis », qu’il initiait parallèlement, début 2009, quelques concerts intimistes qui deviendront le répertoire de l’album « Beijo Bandido », sorti la même année...
Presque deux ans plus tard, le répertoire, que l’on pourrait qualifier de « récital », n’a subit que peu de changement…Juste quelques retouches (comme la reprise de Fala de son groupe initial Secos e Molhados -1973) et un décor plus raffiné, sobre, agrémenté de quelques projections vidéos qui mettent en scène le propre artiste.
Ney reprenait donc sa tournée au Vivo Rio pour trois soir, du 13 au 15 janvier avant de voyager dans le pays.
Si dans les mêmes interviews, l’artiste dit se sentir à la maison à Rio de Janeiro…Il n’en a pas pris toutes les (mauvaises ?) habitudes…Avec lui, l’heure c’est l’heure, et le show prévu à 22 heures commença à l’heure écrite sur le ticket…Une première pour un concert en soirée…Du moins pour moi…Et tant pis pour les retardataires et ceux qui avaient commandé des bières à 21h55…

Ney, interprétation a fleur de peau (photo Daniel A.)

Mais le professionnalisme de Ney va bien au-delà de sa ponctualité, et après avoir vu pourtant de nombreux shows de l’artiste, je reste impressionné par l’implication du chanteur sur chaque note émise…Aucune d’entre elles n’a de répits, et l’interprète se livre toujours comme s’il s’agissait du dernier concert de sa vie.
À presque 70 ans, Ney Matogrosso chante mieux que jamais, il le sait, et il nous promet encore de nombreuse émotions discographiques et scéniques à venir. Et le plus excitant avec lui, c’est qu’on ne sait jamais vraiment ou il nous emmènera la prochaine fois…

Notes : sur scène Ney est entouré des excellents Leandro Braga (piano), Lui Coimbra (violoncelle et guitare), Alexandre Casado (violon et bandolim), et Felipe Roseno (percussion).
Et du répertoire initial de l’album, qui comporte, entre autres, des compositions de Bororó, Vitor Ramil, Luiz Bonfá, Edu Lobo et Chico Buarque, Roberto Carlos et Erasmo Carlos, Herbert Vianna et Paula Toller, Herminio de Carvalho et Jacob do Bandolin, Vinicius de Moraes, Geraldo Azevedo, Cazuza… le show « Beijo bandido » ajoute Incinero (Zé Paulo Becker/ Mauro Aguiar), Poema dos olhos da amada (Vinicius de Moraes/ Paulo Soledade), Tema de amor de Gabriela (Tom Jobim) et Fala (João Ricardo/ Lulhi).

1 commentaire:

Olga a dit…

Maravilhosas fotos!

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