Zélia Duncan et Marcelo Jeneci, Parc « Garota de Ipanema »

Zélia Duncan, Parc "Garota de Ipanema", 13/01 (photo Daniel A.)

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L’opérateur téléphonique « Oi », qui possèdent plusieurs lieux culturels qui portent sa marque, dispose aussi d’une fréquence radio (102,9 Fm) qui est digne d’intérêt. Si MPB FM (90,2 Fm) reste l’unique station carioca a divulguer exclusivement de la musique populaire brésilienne, Oi FM –qui joue aussi de la carte internationale- se montre beaucoup plus audacieuse en programmant des artistes distants de la « mainstream ». Pendant que j’écris ces lignes -entre quelques artistes anglais et américains- j’ai pu entendre Luisa Maita, Mombojó et Ortinho, qui n’ont généralement pas droit d’antennes sur d’autres grosses stations. De même, ces derniers temps, Oi Fm multiplie les évènements, telle cette série de shows dans les salles qui lui appartiennent, comme « Oi Casa grande », dans le quartier de Leblon, qui a acceuilli, lundi dernier, le show de la nouvelle coqueluche Marcelo Jeneci (avec participation spéciale de Marcelo Camelo et Tulipa), ou encore « Oi Futuro Ipanema », salle relativement nouvelle, qui se focalise sur une programmation plus alternative.

Zélia et Marcelo Jeneci, 13/01 (photo Daniel A.)

Jeudi dernier, 13 janvier, la station inaugurait encore une série de concerts dans le parc « Garota de Ipanema » situé à côte des pierres du Arpoador.
Situé dans un décor de carte postale, avec vue sur la plage et les Dois Irmãos, c’est vers 19 h, devant 300 personnes sortant d’un bain de mer, que se produisait dans une version acoustique, une Zélia Duncan très en forme, dans une ambiance décontractée de couchée de soleil. Cerise sur le gâteau, le déjà cité Marcelo Jeneci se joignit avec son accordéon pour quelques titres dont Copo d’água qui fait partie de son premier album solo « Feito pra acabar », acclamé unanimement par la critique (ce que, après 50 écoutes, je n’arrive toujours pas à comprendre…)
En une heure, Zélia fit le tour de quelques-uns de ses succès (Catedral, Lá vou eu, Nos lencóis deste reggae, Boas razões, Tudo sobre você…), éclipsant volontairement Enquanto durmo qui dans son refrain contient une phrase qui fait référence aux terribles inondations que vit la partie montagneuse de l’état de Rio de Janeiro en ce moment (« Espero a chuva cair, na minha casa… », « j’attend que le pluie tombe dans ma maison… »). « Demandons au soleil de sécher toute cette eau », dit-elle, en entamant « O Segundo sol » (« Le deuxième soleil »), composition de Nando Reis.
La chanteuse de Niterói visita également le répertoire de Rita Lee (Agora só falta você), ou de Legião Urbana (Quase sem querer et Boomerang blues)….
Ce mois-ci, d’autres petits concerts sont encore prévus au même endroit, comme Paulinho Moska, Tono, Mombojó, Autorama et quelques autres, qui seront relatés ici…