mardi 4 décembre 2012

Vus en concert: Joana Queiroz, Silvia Machete, Roberto Mendes, Bossacucanova























Joana Queiroz (photo Daniel A.) 

(fotos e textos portuguêses no site Tropicalia Mpb: http://www.tropicalia.be/pt/ )   

Aujourd’hui…Retour sur une semaine plutôt active, musicalement. Les « Nuits
Jazzmania »
du Studio RJ, offre des concerts plus cosy, basées sur le jazz et la musique instrumentale, tous les mardi soir, à l’Arpoador d’Ipanema. C’est dans cette atmosphère sereine que j’ai pu entendre la jeune compositrice et instrumentiste (saxophone, clarinette), Joana Queiroz et son quartet, ce 27 novembre.
Ceux qui aiment Hermeto Pascoal, trouveront dans la musique de Joana ces mêmes dialogues entre les instruments, très présents chez le sorcier albinos, pour lequel elle a d’ailleurs joué sur « Mundo verde esperança » en 2002. L’album que Joana Queiroz m’avait envoyé par courrier s’appelle « Uma maneira de dizer » (une manière de parler). Chronique + photos + vidéos sur le site: 


Tropicalia Mpb: http://www.tropicalia.be/

























Silvia Machete (photo Daniel A.)


 Silvia Machete, c’est une vieille histoire. J’avais eu son premier album « Bomb of love » (2006), des mains du journaliste Antônio Carlos Miguel du Globo, alors que la galette n’était pas distribuée officiellement. Puis vinrent les shows qui mêlaient la musique, au cirque et au cabaret. Je l’avais vue personnellement au Jazzmania, à une époque où l’endroit (actuel Studio RJ) tentait de renaître de ses cendres sous le même nom.
Ce ne fut que pour un bref moment.
Il y eu ensuite une interview de la chanteuse en français, dans son petit appartement de Leblon. Par la suite, les shows de Silvia devenaient répétitifs, suite aux mêmes numéros visuels et aux sketches, qui occultaient l’excellente chanteuse qu’elle est.
Enfin, je l’avais encore vue au Tom Jazz de São Paulo, juste avant la sortie de son deuxième opus, « Extravaganza » (2010). Silvia Machete s’y montrait plus naturel, et donnait plus d’espace à l’aspect musical de la représentation. Depuis, elle a rodé le spectacle que j’ai pu revoir avec plaisir au Solar de Botafogo, ce 28 novembre dernier.
À voir sur le site : 


Tropicalia MPB http://www.tropicalia.be/ 


























Roberto Mendes (photo Daniel A.)


Je suis un admirateur de Roberto Mendes depuis que j’ai découvert les compositions qu’il avait offertes à Maria Bethânia dans les années 80.
Par la suite, à une époque où l’on trouvait encore les disques facilement, j’ai acquis tous ses albums (excepté le premier, introuvable) que j’ai souvent diffusés en radio.
Mais ce 29 novembre, ce fut mon premier show de ce théoricien, chercheur, des musiques du Recôncavo Bahianais (même si je possédais un dvd, assez rare, lui-aussi, qui était sorti de manière confidentielle, il y a quelques années). En invité pour ce concert dans la Salle Baden Powell de Copacabana, Margareth Menezes, qui reste une des meilleures chanteuses du pays, mais qu’on oublie souvent de citer comme telle… Chronique + photos + vidéos sur le site : 


Tropicalia MPB http://www.tropicalia.be/ 






 Bossacucanova (photo Daniel A.)

Enfin, on revient au Studio RJ, pour évoquer la prestation de Bossacucanova que l’on connaît bien en Europe pour avoir fait partie du label belge « Cramned », au début des années 2000 (avec Celso Fonseca, cibelle, Bebel Gilberto). 
Je ne suis pas fan de ces relectures « électro-lounge » en général, et je n’ai pas changé d’avis depuis ce 29 novembre, date où le trio, agrémenté de Cris Delanno et d’autres musiciens, s’est produit dans le club d’Ipanema. Par contre je suis devenu fan de Marcelinho Da Lua, le DJ du Bossacucanova, qui anime les soirées Ya ya hi fi, avec des perles rares de la musique brésilienne des années 60 et 70… Voir tout ceci sur le site : 


Tropicalia Mpb http://www.tropicalia.be/ 

Aucun commentaire:

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.