samedi 14 septembre 2013

Oui, on sait, c’est la rentrée : Rock in Rio 2013


 

 fotos e textos portuguêses no site Tropicalia Mpb: http://www.tropicalia.be/pt/  






Aujourd’hui… « C’est la rentrée ! »…Phrase souvent utilisée pour excuser un manque d’activité dans n’importe quel secteur, comme dans le cas de ce blog et du site Tropicalia MPB. Si deux semaines à Bruxelles me permettent d’alimenter ces deux outils de communication par des chroniques d’albums (puisque il n’y a pas de concerts), avec trois autres semaines à Lisbonne, cela se complique. Chaque pierre, monument, maisonnette, rue ; chaque quartier, chaque « tasquinha » de la capitale portugaise, me fascinent, et je retrouve le plaisir de me déconnecter des claviers, smartphone inclus. Ce qui ne m’a pas empêcher d’écouter quelques nouveaux cd’s « made in brazil », dans une tendance rock, si ce terme signifie encore quelque chose aujourd’hui. C’est d’ailleurs un des grands thèmes de débats sur les réseaux sociaux, alors que le départ du Rock in Rio 2013 fut donné ce vendredi 13 septembre. Donc, oui, quelques plaques intéressantes comme celles de Móveis Coloniais de Acaju - groupe de Brasilia -, Nevilton – du Paraná- et Do Amor, groupe clef de la scène indépendante carioca. 



Comme souvent, un retour en Europe signifie aussi pour moi, musicalement, une nostalgie des années 80’, quand j’officiais au Télémoustique, et que je fréquentais les lieux alternatifs de la capitale belge, pour entendre la scène post punk, new wave, cold wave, et autres bandes originales de cette époque. Au programme, je me suis remémorer les 5 premiers albums essentiels de The Stranglers (groupe géant !), les disques de Joe Jackson, ou encore les deux premiers de John Foxx, ex-membre d’Ultravox



Le retour à Rio de Janeiro, en ce début septembre, devrait relancer mon activité journalistique habituel, car si ce furent les vacances en Europe, il n’en fut rien sous l’équateur…Et donc, oui, j’ai assisté à quelques moments du premier jour du Rock in Rio 2013, retransmis par la chaine Multishow. En réalité, ce furent les concerts internationaux qui se montrèrent les plus convaincants : Living Colour, Vintage Trouble ou Beyoncé, dont je me suis surpris à assister au spectacle complet, jusqu’à deux heures du matin.
Ne le dîtes à personne ! Il y eu aussi, bien sûr, ma compatriote belge Selah Sue, qui a bien mené sa barque, seule, mais qui fut rejointe sur scène par Maria Rita pour un mariage musical peu intéressant. Par la suite, la fille d’Elis Regina entama un hommage à Gonzaguinha (1945-1991), grand compositeur des années 70, l’autre symbole musical (avec Chico Buarque) de la résistance à la dictature au Brésil. En cette fin d’après midi, le show parut un peu tiède, et déjà trop entendu. 



 

Selah Sue & Maria Rita
 

Par la suite, ce fut le coup de grâce du jour : le millième hommage à Cazuza (1958-1990) -photo en tête de post-, avec les éternels (et sempiternelles !) chansons, elles aussi, écrites au sortir du régime totalitariste du pays, ce qui, pour son aspect « prise de conscience », se mariait particulièrement bien avec les manifestations qu’ont connus – et connaissent encore par bribes – les différentes villes brésiliennes. Disons-le franchement, cet hommage connu quelques moments catastrophiques, avec Bebel Gilberto, qui n’avait pas bu que de l’eau, ou Maria Gadú, complètement hors du ton et du contexte. Un peu meilleur, Paulo Miklos (Titãs), et Rogério Flausino (Jota Quest) ne furent pas extraordinaires, mais au moins, chantèrent juste, avant que le sauveur, Ney Matogrosso, toujours d’un professionnalisme exemplaire, ne donne enfin une raison à cet hommage d’exister. 






Frejat & Paulo Miklos

Bien sûr, pour conclure, Barão Vermelho, groupe au sein duquel Cazuza se révéla, n’eut aucun mal à se souvenir de quelques titres du poète « exagéré » - comme on l’appelle au Brésil -, emmené par Frejat, très concentré sur son sujet.



 Autoramas &
BNegão


Et tandis que j’écris ces lignes, ce samedi 14 septembre, le groupe de Brasilia, Autoramas, associé au rappeur BNegão, offre un excellent show costaud avec des reprises
« fun-punk » de Let’s Groove (Earth Wind and fire), Kiss (Prince) ou Walk on the Wild side (Lou Reed). Je ne suis pas sûr que je passerais des heures devant le petit écran, mais je rendrai compte ici, de l’une ou l’autre chose digne d’intérêt…

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