Marina Lima, Teatro dos 4, 31/05 (foto Daniel A.)Dans le cadre des représentations « Peça MPB » (demandez de la MPB !), le petit Théâtre dos Quatro de Gavéa (RJ) accueillait Marina Lima, après le show nerveux d’Arnaldo Antunes et Edgar Scandura, de lundi dernier (relaté ici).
Le retour au premier plan de l’icône pop/rock féminine des années 80 - qui passa par bien des moment difficiles de santé durant les années 90- se fait attendre depuis un certain temps déjà.
Mais même si la dépression eut raison -pour un temps- de ses capacités vocales, Marina a toujours su se montrer à la pointe de la créativité sonore. Et ses albums de ces 20 dernières années, même sans être tous incontournables, ont toujours révélé une artiste élégante, chique et branchée.
Ce lundi, Marina se produisait sur scène à Rio après plus d’un an d’absence.
Et dire que la chanteuse était nerveuse est un doux euphémisme…
J’ai même crains le pire à l’entame de Fullgas, son tube emblématique, avec lequel elle ouvrit le show.
Avec guitare saturée...(photo Daniel A.)
Le retour au premier plan de l’icône pop/rock féminine des années 80 - qui passa par bien des moment difficiles de santé durant les années 90- se fait attendre depuis un certain temps déjà.
Mais même si la dépression eut raison -pour un temps- de ses capacités vocales, Marina a toujours su se montrer à la pointe de la créativité sonore. Et ses albums de ces 20 dernières années, même sans être tous incontournables, ont toujours révélé une artiste élégante, chique et branchée.
Ce lundi, Marina se produisait sur scène à Rio après plus d’un an d’absence.
Et dire que la chanteuse était nerveuse est un doux euphémisme…
J’ai même crains le pire à l’entame de Fullgas, son tube emblématique, avec lequel elle ouvrit le show.
Avec guitare saturée...(photo Daniel A.)Agitée, comme pour se débarrasser d’une angoisse qui lui collait aux doigts, puis accroché presque désespérément à son micro, Marina semblait dans un état second, jusqu’à dans ses prises de paroles dont les mots -articulés difficilement- ne semblaient pas vouloir sortir de sa bouche.
Mais assez vite, la chanteuse canalisa son angoisse et la transforma en une énergie rageuse avant de se lâcher complètement à partir de Doce de nós, le premier inédit du répertoire.
Sur le chemin d’un nouveau show et d’un nouvel album, « Climax », Marina présenta une poignée d’inédits qui annoncent un retour en grâce dès la première audition. Un son puissant, électrique et électronique, avec lequel elle habilla également ses classiques -Deixe estar, Charme do mundo, O Chamado, A Francesa, Três- leur donnant un aspect franchement contemporain. De plus en plus à l’aise au fil des 16 chansons présentées, Marina retrouvait les capacités de sa voix éraillée et voilée, au charme inégalable.
À 54 ans, la chanteuse reste plus que jamais séductrice, et l’on peut espérer, sans trop se tromper, qu’elle amorce un nouveau virage gagnant que j’attends avec impatience
Mais assez vite, la chanteuse canalisa son angoisse et la transforma en une énergie rageuse avant de se lâcher complètement à partir de Doce de nós, le premier inédit du répertoire.
Sur le chemin d’un nouveau show et d’un nouvel album, « Climax », Marina présenta une poignée d’inédits qui annoncent un retour en grâce dès la première audition. Un son puissant, électrique et électronique, avec lequel elle habilla également ses classiques -Deixe estar, Charme do mundo, O Chamado, A Francesa, Três- leur donnant un aspect franchement contemporain. De plus en plus à l’aise au fil des 16 chansons présentées, Marina retrouvait les capacités de sa voix éraillée et voilée, au charme inégalable.
À 54 ans, la chanteuse reste plus que jamais séductrice, et l’on peut espérer, sans trop se tromper, qu’elle amorce un nouveau virage gagnant que j’attends avec impatience
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