(texto português em breve)

Et ce ne sont pas les hommages qui manquent à l’affiche de cette semaine. Le nom d’artistes ou de groupe qui fréquentent régulièrement les scènes de la ville se mettent à la disposition du répertoire du plus italien des sambistas paulistes, à travers divers projets : les chanteuses Virginia Rosa, Luciana Mello, Célia, Vânia Bastos, Maria Alcina, Fabiana Cozza, Ná Ozzetti, et bien sûr, Demônios da Garoa, le plus ancien groupe vocal du monde, principal porte drapeau des compositions de Barbosa.
Toujours dans le cadre de ce centenaire, ce fut l’occasion de me rendre ce mardi 3 août, dans le célèbre club « Bourbon street » du quartier de Moema, une des salles les plus agréables, de contenance moyenne, que j’ai pu fréquenter jusqu’à ce jour au Brésil.
La chanteuse et compositrice Giana Viscardi s’y produisait pour un show intimiste « Lembra Adoniran », présentant à son tour un hommage au compositeur de Trem das onze, mélangé à quelques compositions personnelles de ses deux albums solo, « Tinge » (2002) et « 4321 » (2005).
Si l’on peut écouter la voix irréprochable de Giana (ou même la rencontrer souvent assistant aux spectacles de ses collègues) à São Paulo, la jeune artiste a cependant déjà parcouru les scènes du monde entier, du Japon aux Etats-Unis, en passant par l’Europe. Sa technique héritée du jazz, Giana Viscardi la doit aux études musicales qu’elle a suivit alors qu’elle habitait à Boston (USA), et qu’elle fréquentait l’axe musical Boston-New York.
Ce mardi, sous forme de trio avec Daniel Altman à la guitare, et Lulinha Alencar à l’acordéon, La chanteuse – elle-même alternant guitare et percussions- nous proposa ses relectures de Bom dia tristera (A. Boarbosa/ Vinicius de Morais), Iracema, Joga a chave (Boarbosa/ O. França), Samba italiano, ou du célèbre Saudosa maloca.
Une présentation intimiste et élégante, qui nous fait espérer un nouvel album de la chanteuse, depuis trop longtemps attendu...
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